Avantle xviie siĂšcle, peu dâartistes posent un regard critique sur la guerre. Les consĂ©quences des batailles ne sont pas passĂ©es sous silence dans les images mais elles ne constituent que la toile de fond dâun sujet plus vaste et essentiel : la victoire. Câest par exemple le cas sur lâun des plus anciens documents historiographiques connus, la stĂšle des Vautours (vers 2450 av. JSi tu veux que la gloire et les succĂšs t'accompagnent, ne perds jamais de vue la doctrine, le commandement, la discipline, la prĂ©voyance. Car celui... Lire la suite 3,00 ⏠Neuf Poche En stock 3,00 ⏠En stock 6,80 ⏠En stock 7,50 ⏠ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă 6 jours 3,99 ⏠Actuellement indisponible 8,00 ⏠Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,99 ⏠TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,99 ⏠TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,49 ⏠TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 1,99 ⏠TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,49 ⏠TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 ⏠TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 ⏠TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 ⏠Grand format En stock 6,80 ⏠En stock 24,90 ⏠ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă 6 jours 12,90 ⏠ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă 4 semaines 12,50 ⏠ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă 4 semaines 13,00 ⏠Actuellement indisponible 9,35 ⏠Actuellement indisponible 12,90 ⏠Livre audio Actuellement indisponible 9,90 ⏠à paraĂźtre Sous rĂ©serve de l'Ă©diteur 15,00 ⏠En stock en ligne LivrĂ© chez vous Ă partir du 30 aoĂ»t Si tu veux que la gloire et les succĂšs t'accompagnent, ne perds jamais de vue la doctrine, le commandement, la discipline, la prĂ©voyance. Car celui qui excelle Ă rĂ©soudre les difficultĂ©s le fait avant qu'elles ne surviennent ; celui qui maĂźtrise autant l'approche directe et indirecte que la ruse triomphera. VoilĂ l'art de l'affrontement. Connais-toi toi-mĂȘme et connais ton ennemi, ta victoire ne sera jamais mise en danger. Connais le terrain, connais le temps, ta victoire sera alors totale. Traduit du chinois par le pĂšre Amiot Date de parution 13/04/2022 Editeur Collection ISBN 978-2-7555-0830-7 EAN 9782755508307 Format Poche PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 127 pages Poids Kg Dimensions 10,5 cm Ă 15,0 cm Ă 0,9 cm Ce qui appauvrit la nation, ce sont les approvisionnements sur de longues distances. » « On nâentreprend pas une action qui ne rĂ©pond pas aux intĂ©rĂȘts du pays. » « Quand le gĂ©nĂ©ral nâa ni la fermetĂ© ni la rigueur requises, que ses instructions manquent de clartĂ©, il y aura dĂ©sordre. » « A la guerre, tout est affaire de rapiditĂ©.
L'horreur dans les rues de Boutcha, la maternitĂ© de Marioupol bombardĂ©e, ou encore les familles fuyant les combats Ă Irpin. Autant de symboles de ces sis mois de guerre. Elle devait ĂȘtre Ă©clair, mais elle est devenue une guerre d'usure alors que Kiev rĂ©siste toujours. Des militaires ukrainiens sont Ă©paulĂ©s par des millions de civils. Des livraisons d'armes Ă©trangĂšres en provenance de la France ont Ă©tĂ© effectuĂ©es. MalgrĂ© tout, depuis fĂ©vrier 2022, la Russie a pris le contrĂŽle de 20 % du pays. Dans ces zones occupĂ©es, les frappes se poursuivent notamment Ă Donetsk. Cette guerre sanglante est aussi une guerre de communication. L'Ukraine dit avoir perdu 9 000 soldats. En rĂ©alitĂ©, ils seraient 15 000 environ selon les estimations indĂ©pendantes. Du cĂŽtĂ© des Russes, il n'y a pas de chiffres officiels. Ils seraient entre 20 000 et 30 000. TF1 Reportage E. Lefebvre, T. Misrachi, J. Garro
AbrĂ©gĂ©de l'art de la guerre: extraits des oeuvres de NapolĂ©on, Jomini, L'Archiduc Charles, etc by Louis-Nathaniel Rossel. Publication date 1871 Publisher E. Lachaud Collection europeanlibraries Digitizing sponsor Google Book from the collections of Oxford University Language French . Book digitized by Google from the library of Oxford University and uploaded26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 2002 Pages 288-289-290-291-292-293 - L'Indochine ? C'est la planĂšte Mars. Ou Neptune, je ne sais pas. Un autre monde qui ne ressemble Ă rien d'ici imagine une terre oĂč la terre ferme n'existerait pas. Un monde mou, tout mĂ©langĂ©, tout sale. La boue du delta est la matiĂšre la plus dĂ©sagrĂ©able que je connaisse. C'est lĂ oĂč ils font pousser leur riz, et il pousse Ă une vitesse qui fait peur. Pas Ă©tonnant que l'on cuise la boue pour en faire des briques c'est un exorcisme, un passage au feu pour qu'enfin ça tienne. Il faut des rituels radicaux, mille degrĂ©s au four pour survivre au dĂ©sespoir qui vous prend devantune terre qui se dĂ©robe toujours, Ă la vue comme au toucher, sous le pied comme sous la main. Il est impossible de saisir cette boue, elle englue, elle est molle, elle colle et elle pue. "La boue de la riziĂšre colle aux jambes, aspire les pieds, elle se rĂ©pand sur les mains, les bras, on en trouve jusque sur le front comme si on Ă©tait tombĂ© ; la boue vous rampe dessus quand on marche dedans. Et autour des insectes vrombrissent, d'autres grĂ©sillent ; tous piquent. Le soleil pĂšse, on essaye de ne pas le regarder mais il se rĂ©flĂ©chit en paillettes blessantes qui bougent sur toutes les flaques d'eau, suivent le regard, Ă©blouissent toujours mĂȘme quand on baisse les teux. Et ça pue, la sueur coule sous les bras, entre les jambes, et dans les yeux ; mais il faut marcher. Il ne faut rien perdre de l'Ă©quipement qui pĂšse sur nos Ă©paules, des armes que l'on doit garder propres pour qu'elles fonctionnent encore, continuer de marcher sans glisser, sans tomber, et la boue monte jusqu'aux genoux. Et en plus d'ĂȘtre naturellement toxique, cette boue est piĂ©gĂ©e par ceux que l'on chasse. Parfois elle explose. Parfois elle se dĂ©robe, on s'enfonce de vingt centimĂštres et des pointes de bambou empalent le pied. Parfois un coup de feu part d'un buisson au bord d'un village, ou de derriĂšre une diguette, et un homme tombe. On se prĂ©cipite vers le lieu d'oĂč est parti le coup, on se prĂ©cipite avec cette grosse boue qui colle, on n'avance pas, et quand on arrive, il ne reste rien, pas une trace. On reste con devant cet homme couchĂ©, sous un ciel trop grand pour nous. Il nous faudra maintenant le porter. Il semblait ĂȘtre tombĂ© tout seul, d'un coup, et le claquement sec que nous avions entendu avant qu'il ne tombe devait ĂȘtre la rupture du fil qui le tenait debout. Dans le Delta nous marchons comme des marionnettes, Ă contre-jour sur le ciel, chacun de nos mouvements paraĂźt empotĂ© et prĂ©visible. Nous n'avons plus que des membres de bois ; la chaleur, la sueur, l'immense fatigue nous rendent insensibles et idiots. Les paysans nous regardent passer sans rien changer Ă leurs gestes. Ils s'accroupissent sur les talus qui surĂ©lĂšvent leurs villages, Ă faire je ne sais quoi, ou bien ils se penchent sur cette boue qu'ils cultivent avec des outils trĂšs simples. Ils ne bougent presque pas. Ils ne disent rien, ils ne s'enfuient pas, ils nous regardent juste passer ; et puis ils se plient Ă nouveau et continuent leurs pauvres tĂąches, comme si ce qu'ils faisaient valait l'Ă©ternitĂ© et nous rien, comme s'ils Ă©taient lĂ pour toujours, et nous de passage, malgrĂ© notre lenteur. "Les enfants bougent davantage, ils nous suivent en courant sur les diguettes, ils poussent de petits cris bien plus aigus que ceux des enfants d'ici. Mais eux aussi s'immobilisent. Ils restent souvent couchĂ©s qur le dos de leur buffle noir, et celui-lĂ avance, broute, bois dans les ruisseaux sans mĂȘme remarquer qu'il porte un enfant endormi. "Nous savons que tous renseignent le ViĂȘt-minh. Ils lui indiquent nos dĂ©placements, notre latĂ©riel, et notre nombre. Et mĂȘme certains sont des combattants, l'uniforme des milices locales viĂȘt-minhs est le pyjama noir des paysans. Ils enroulent leur fusil avec quelques balles dans une toile goudronnĂ©e et ils l'enfouissent dans la riziĂšre. Ils savent oĂč c'est, nous on ne le trouvera pas ; et quand nous sommes passĂ©s, ils le ressortent. D'autres, surtout les enfants, dĂ©clenchent des piĂšges Ă distance, des grenades reliĂ©es Ă un fil, attachĂ©es Ă un piquet plantĂ© dans la boue, Ă une touffe d'arbres sur la digue, Ă l'intĂ©rieur d'un buisson. Quand nous passons ils tirent le fil et ça explose. Alors nous avons appris Ă Ă©loigner les enfants de nous, Ă tirer autour d'eux pour qu'ils ne nous approchent pas. Nous avons appris Ă nous mĂ©fier surtout de ceux qui semblent dormir sur le dos des buffles noirs. La ficelle qu'ils tiennent Ă la main et qui plonge dans la boue, ce peut ĂȘtre la longe de l'animal ou bien le dĂ©clencheur du piĂšge. Nous tirons devant eux pour qu'ils s'Ă©loignent et parfois nous abattons le buffle Ă la mitrailleuse. Quand un coup de feu part, nous attrapons tout le monde, tous ceux qui travaillent dans la riziĂšre. Nous sentons les doigts, nous dĂ©nudons l'Ă©paule, et ceux qui sentent la poudre, ceux qui montrent sur leur peau l'hĂ©matome du recul, nous les traitons trĂšs durement. Devant les villages, nous mitraillons les buissons avant d'aller plus avant. Quand plus rien ne bouge nous entrons. Les gens sont partis. Ils ont peur de nous. Et puis le ViĂȘt-minh aussi leur dit de partir. "Les villages sont comme des Ăźles. Des Ăźles presque au sec sur un petit talus, des villes fermĂ©es d'un rideau d'arbres ; du dehors on ne voit rien. Dans le village la terre est ferme, on ne s'enfonce plus. Nous sommes presque au sec, devant des maisons. Nous voyons parfois des gens, et ils ne nous disent rien. Et ceci presque toujours dĂ©clenche notre fureur. Pas leur silence, mais d'ĂȘtre au sec. De voir enfin quelque chose. De pouvoir sentir enfin un peu de terre et qu'elle reste dans la main. Comme si dans le village nous pouvions agir, et l'action est une rĂ©action Ă la dissolution, Ă l'engluement, Ă l'impuissance. Nous agissons sĂ©vĂšrement dĂšs que nous pouvons agir. Nous avons dĂ©truit des villages. Nous avons la puissance pour le faire ; elle est la marque mĂȘme de notre puissance. "Heureusement que nous avons des machines. Des radios qui nous relient les uns aux autres ; des avions qui bourdonnent au-dessus de nous, des avions fragiles et seuls mais qui voient d'en haut mieux que nous, collĂ©s au sol que nous sommes ; et des chars amphibies qui roulent sur l'eau, dans la boue, aussi bien que sur la route, et qui nous portent parfois, serrĂ©s sur leur blindage brĂ»lant. Les machines nous sauvent. Sans elles nous serions engloutis dans cette boue, et dĂ©vorĂ©s par les racines de leur riz. "L'Indochine c'est la planĂšte Mars, ou Neptune, qui ne ressemble Ă rien que nous connaissions et oĂč il est si facile de mourir. Mais parfois elle nous accorde l'Ă©blouissement. On prend pied sur un village et pour une fois on ne mitraille rien. Au milieu s'Ă©lĂšve une pagode, le seul bĂątiment en dur. Souvent les pagodes servent de bunker dans les batailles contre le ViĂȘtminh ; pour nous, ou pour eux. Mais parfois on entre en paix dans l'ombre presque fraĂźche, et dedans, quand les yeux s'habituent, on ne voit que rouge sombre, bois profond, dorures, et des dizaines de petites flammes. Un bouddha dorĂ© brille dans l'ombre, la lueur tremblante des bougies coule autour de lui comme une eau claire, lui donne une peau lumineuse qui frissonne. Les yeux clos il lĂšve la main, et ce geste fait un bien fou. On respire. Des moines accroupis sont entortillĂ©s dans de grands draps orange. Ils marmonnent, ils tapent sur des gongs, ils font brĂ»ler de l'encens. On voudrait se raser le crĂąne, s'entortiller dans un linge et rester lĂ . Quand on retourne au soleil, quand on s'enfonce Ă nouveau dans la boue du delta, au premier pas qui s'enfonce on en pleurerait. "Les types lĂ -bas ne nous disent rien. Ils sont plus petits que nous, ils sont souvent accroupis, et leur politesse dĂ©conseille de regarder en face. Alors nos regards ne se croisent pas. Quand ils parlent c'est une langue qui crie que nous ne comprenons pas. J'ai l'impression de croiser des Martiens ; et de combattre certains d'entre eux que je ne distingue pas des autres. Mais parfois ils nous parlent des paysans dans un village, ou des citadins qui sont allĂ©s tout autant Ă l'Ă©cole que nous, ou de soldats engagĂ©s avec nous. Quand ils nous parlent en français cela nous soulage de tout ce que nous vivons et commettons chaque jour ; en quelques mots nous pouvons croire oublier les horreurs et qu'elles ne reviendront plus. Nous regardons leurs femmes qui sont belles comme des voilages comme des palmes, comme quelque chose de souple qui flotte au vent. Nous rĂȘvons qu'il soit possible de vivre lĂ . Certains d'entre nous le font. Ils s'Ă©tablissent dans la montagne, oĂč l'air est plus frais, oĂč la guerre est moins prĂ©sente, et dans la lumiĂšre du matin ces montagnes flottent sur une mer de brume lumineuse. Nous pouvons rĂȘver de l'Ă©ternitĂ©. "En Indochine nous vivons la plus grande horreur et la plus grande beautĂ© ; le froid le plus pĂ©nible dans la montagne et la chaleur deux mille mĂštres plus bas ; nous souffrons de la plus grande sĂ©cheresse sur les calcaires en pointe et la plus grande humiditĂ© dans les marĂ©cages du delta ; la peur la plus constante dans les attaques nuit et jour et une immense sĂ©rĂ©nitĂ© devant certaines beautĂ©s que nous ne savions pas exister sur Terre ; nous oscillons entre le recroquevillement et l'exaltation. C'est une trĂšs violente Ă©preuve, nous sommes soumis Ă des extrĂȘmes contradictoires, et j'ai peur que nous nous fendions comme le bois quand on se soumet Ă ces Ă©preuves-lĂ . Je ne sais pas dans quel Ă©tat nous serons ensuite ; enfin ceux qui ne mourront pas, car l'on meurt vite." Published by alexlechti - dans Alexis JENNI
Dansce recueil de poÚmes (paru en 2016 chez Edilivre) j'ai souhaité exprimer à ma façon un message pacifiste et humaniste, un cri d'indignation contre la cruauté inhérente à l'humain qui à chaque génération fait ressurgir guerres et massacres comme autant de vagues apocalyptiques.AlloCiné News Cinéma Meilleurs films Films à l'affiche Prochainement Séances Box Office Courts-métrages Tous les films Séries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCréez votre compte News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Récompenses Films similaires Découvrez les 3 vidéos liées au film L'Art de la guerre ! 2 Bande-annonces & Teasers 219 219 Making Of 735
Expositionprésentée au musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, du 2 juin au 2 décembre 2018.
La guerre nâest que la simple continuation de la politique par dâautres moyens. » Cette maxime de Clausewitz est devenue lâune des phrases les plus cĂ©lĂšbres de notre temps. Clausewitz a Ă©tĂ© lu et mĂ©ditĂ© par les militaires prussiens, LĂ©nine, Mao, Eisenhower, Henry Kissinger, Raymond Aron. Son traitĂ© De la Guerre Vom Kriege est au programme des AcadĂ©mies militaires amĂ©ricaines. Lâimage de Clausewitz est aujourdâhui ambivalente. ConsidĂ©rĂ©, Ă lâĂ©gal dâun Thucydide, comme la plus grande rĂ©fĂ©rence de lâhistoire de la pensĂ©e stratĂ©gique, il est aussi un auteur contestĂ©, parfois envisagĂ© comme celui qui ouvre la porte aux guerres totales du XXe siĂšcle. Dans l'armĂ©e Ă 12 ans Clausewitz est nĂ© en 1780 Ă Burg, dans une famille typique de petits fonctionnaires. Depuis le rĂšgne de FrĂ©dĂ©ric II 1740-1786, lâarmĂ©e prussienne, avec sa discipline de fer, fait la gloire de la Prusse. Le jeune garçon nâa guĂšre le temps de faire des Ă©tudes poussĂ©es il devient cadet Ă©lĂšve-officier et porte-enseigne Ă 12 ans et dĂšs l'annĂ©e suivante, en 1793, participe au siĂšge de Mayence, occupĂ©e par les Français. Le baptĂȘme du feu Le souvenir de cette premiĂšre expĂ©rience combattante Ă un Ăąge encore tendre a dĂ» le marquer Ă vif une des pages les plus convaincantes de son ouvrage De la Guerre est sans nul doute celle qui, loin de toute thĂ©orie, dĂ©crit la transformation subie par le novice qui entre sur un champ de bataille Les impacts de balle commencent Ă frapper autour de lui âŠ, les boulets Ă©clatent, les grenades explosent ⊠et voilĂ soudain quâun ami tombe. ⊠Encore un pas le plomb tombe comme grĂȘle âŠ. La compassion nous emplit Ă la vue des mutilĂ©s, des mourants, notre cĆur bat Ă la chamade. ». Câest lâĂ©poque oĂč la RĂ©volution et la conscription nationale mettent fin aux affrontements limitĂ©s de lâAncien RĂ©gime la guerre devient totale, mobilisant le peuple au nom de la Nation. La Prusse se retire du conflit en 1795. Pendant une dizaine dâannĂ©es, Clausewitz peut prendre le temps de gravir les Ă©chelons et multiplier les lectures. Il se fait remarquer par lâĂ©toile montante de lâarmĂ©e prussienne, Gerhard von Scharnhorst, dont il suit les cours. Câest ainsi que sâest formĂ© le noyau de la future AcadĂ©mie de Guerre de Berlin. Ce gĂ©nĂ©ral, qui accorde une grande importance Ă lâHistoire, sâappuie, pour enseigner la stratĂ©gie, sur des exemples de campagnes cĂ©lĂšbres. Cette instruction va permettre ainsi Ă Clausewitz de rencontrer les milieux culturels les plus importants dâEurope, oĂč se croisent lâidĂ©alisme de Kant et le tourbillon dâidĂ©es qui annonce le romantisme. Un homme courageux En 1803, Clausewitz tombe amoureux de la jeune Marie von BrĂŒhl, une femme issue de la haute noblesse. Va-t-il se frayer un chemin vers la cour royale ? Rien nâest moins sĂ»r car le mariage nâest pas encore en vue et son milieu bien trop modeste. Clausewitz patientera plusieurs annĂ©es, entretenant une correspondance rĂ©guliĂšre avec la jeune femme. Elle contribuera dâautant plus Ă la formation artistique et culturelle de Clausewitz quâelle est Ă©galement une fervente nationaliste hostile Ă toute forme de soumission Ă la France. Pendant ce temps, NapolĂ©on devient le hĂ©ros dâune partie de lâEurope. Il incarne la nouvelle maniĂšre de faire la guerre, reposant sur la vitesse de mouvement et la bataille dĂ©cisive sa campagne de 1805, qui le mĂšne de Boulogne Ă Austerlitz, devient un modĂšle du genre. Mais la Prusse est Ă son tour battue l'annĂ©e suivante Ă IĂ©na et Auerstaedt. Clausewitz prend part Ă la bataille dâAuerstaedt et se fait remarquer par son courage, malgrĂ© le dĂ©sastre. Il doit ensuite accompagner Ă contrecĆur pendant un an le prince Auguste de Prusse, internĂ© en France. Dans ses Ă©changes Ă©pistolaires avec Marie, le jeune officier ne fait guĂšre mystĂšre de ses sentiments. Bien que sensible Ă lâĂ©motion religieuse qui se dĂ©gage de lâart gothique, notamment Ă la cathĂ©drale de Reims, il ne tarde pas Ă sâen prendre Ă lâarrogance » des Français. De retour en Prusse, câest une tout autre tĂąche qui attend Clausewitz moderniser lâarmĂ©e, sous la direction de Scharnhorst. Le vieux modĂšle de FrĂ©dĂ©ric II a fait son temps et lâarmĂ©e prussienne renonce aux mercenaires pour devenir une armĂ©e nationale. Une milice est créée afin dâavoir un rĂ©servoir dâhommes immĂ©diatement mobilisables en cas de conflit. Les anciens officiers, dont lâincompĂ©tence a Ă©tĂ© flagrante en 1806, sont par ailleurs Ă©cartĂ©s. Un nouveau processus de sĂ©lection, qui ne repose plus sur la noblesse, est mis en place. Les officiers doivent apprendre les tactiques de manĆuvre qui ont fait le succĂšs des troupes françaises afin de combiner lâeffet des diffĂ©rents corps dâarmĂ©e infanterie, cavalerie et artillerie. Culture et Histoire sont au cĆur de cette nouvelle Ă©ducation. Une nouvelle AcadĂ©mie de Guerre est officiellement crĂ©e en 1810 Clausewitz y enseigne. Acteur du renouveau prussien La rĂ©forme militaire nâest quâun des aspects du vaste effort de transformation quâentreprend le royaume de Prusse, qui a tirĂ© les leçons de ses dĂ©faites. En quelques annĂ©es, le servage va ĂȘtre aboli, lâadministration modernisĂ©e et Wilhem von Humboldt crĂ©e Ă Berlin un nouveau systĂšme dâĂ©ducation assortie de lâUniversitĂ© moderne. Clausewitz prend part Ă cet Ă©lan dans lequel certains ont vu les bases des succĂšs prussien et allemand du XIXe siĂšcle et au-delĂ . Câest Ă©galement au cours de ces annĂ©es quâil rĂ©dige les premiĂšres Ă©bauches de ce qui va devenir son ouvrage De la Guerre. ... PubliĂ© ou mis Ă jour le 2020-05-09 093832Machiavel LâArt de la guerre, trad. Toussaint Guiraudet, Ă©d. Harvey C. MansïŹeld, GF-Flammarion, 1991, p. 79-80. 3. Ibid., p. 76. VI De la guerre, livre I la condition de lâĂtat, comme lâĂtat deviendra celle de la guerre. FidĂšle aux grands Ă©crivains de la Renaissance, Machia-vel en appelle aux Anciens, dans le livre II de son traitĂ©, pour imaginer le fonctionnement de ces milices > Fiche de cours Art et Guerre INTRODUCTION De tous temps, et en tous lieux, les hommes se sont faits et se font encore la guerre. Celle-ci dĂ©truit tout sur son passage, des villes et des villages, des pays entiers, mais aussi des vies humaines, des innocents, qui meurent parfois dans des conditions innommables. Dans tous les domaines artistiques, les artistes, qui ont vĂ©cu ou qui ont Ă©tĂ© informĂ©s de lâhorreur de la guerre, ont transmis dans leurs Ćuvres leurs rĂ©actions, leurs sentiments, leurs Ă©motions, leur message. Ces Ćuvres sont dâautant plus importantes quâelles aident Ă fixer Ă jamais la guerre dans la mĂ©moire de chacun dâentre nous, dans lâespoir que de telles horreurs ne se reproduiront plus jamais. Ainsi, lâĆuvre dâart permet Ă lâartiste â de figer ce que la mĂ©moire des souvenirs » ne peut conserver intact, donc de participer au devoir de mĂ©moire â de dĂ©noncer, de critiquer, donc dâĂȘtre dans un acte dâengagement. Nous rĂ©flĂ©chirons Ă la problĂ©matique Comment dire lâindicible ? » Ă travers lâĂ©tude dâĆuvres relatant les consĂ©quences de la guerre. ââââââââââââââ- I. LE COMPOSITEUR STEVE REICH 1936- ⊠Steve Reich New York, 1936 a Ă©tudiĂ© le piano, les percussions, la composition et mĂȘme la philosophie. Il est considĂ©rĂ© comme lâun des pionniers de la musique minimaliste = musique rĂ©pĂ©titive, courant musical apparu aux Ătats-Unis dans les annĂ©es 60. > Son site internet Steve Reich ââââââââââââââââ II. LâOEUVRE DIFFERENT TRAINS » 1988 Different Trains 27âČ est une Ćuvre de musique mixte pour quatuor Ă cordes et bande magnĂ©tique composĂ©e en 1988. Grammy Award de la meilleure composition de musique classique contemporaine en 1989 > Pourquoi cette composition? Steve Reich dit LâidĂ©e de cette composition vient de mon enfance. Lorsque jâavais un an, mes parents se sĂ©parĂšrent. Ma mĂšre sâinstalla Ă Los Angeles et mon pĂšre resta Ă New York. Comme ils me gardaient Ă tour de rĂŽle, de 1939 Ă 1942 je faisais rĂ©guliĂšrement la navette en train entre New York et Los Angeles, accompagnĂ© de ma gouvernante. Bien quâĂ lâĂ©poque ces voyages fussent excitants et romantiques, je songe maintenant quâĂ©tant juif, si jâavais Ă©tĂ© en Europe pendant cette pĂ©riode, jâaurais sans doute pris des trains bien diffĂ©rents. En pensant Ă cela, jâai voulu Ă©crire une Ćuvre qui exprime avec prĂ©cision cette situation⊠> Les procĂ©dĂ©s de composition Steve Reich explique la façon dont il a procĂ©dĂ© pour prĂ©parer la bande magnĂ©tique Jâai enregistrĂ© ma gouvernante Virginia, maintenant ĂągĂ©e de plus de soixante-dix ans, qui Ă©voque nos voyages en train. Jâai enregistrĂ© un ancien employĂ© des wagons-lits sur la ligne New York-Los Angeles, maintenant Ă la retraite et ĂągĂ© de plus de quatre-vingt ans M. Lawrence Davis, qui raconte sa vie. Jâai rassemblĂ© des enregistrements de survivants de lâHolocauste Rachella, Paul et Rachel, tous Ă peu prĂšs de mon Ăąge et vivant aujourdâhui en AmĂ©rique, qui parlent de leurs expĂ©riences. Jâai rassemblĂ© des sons enregistrĂ©s de trains amĂ©ricains et europĂ©ens des annĂ©es 1930, 1940. Steve Reich a donc fait le choix dâutiliser des enregistrements authentiques »; lâĆuvre prend alors la dimension dâun tĂ©moignage historique. > Extrait 7âČ de PHASE TO FACE » Ă propos de Different trains de Steve Reich > Dans cette oeuvre de musique mixte », le langage musical utilisĂ© est le suivant â Des sons concrets qui ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s tels que des sons de sirĂšne sirĂšne / et des bruits de train bruits de train â Des extraits enregistrĂ©s de voix parlĂ©e. â Des ostinati des cordes avec rĂ©pĂ©tition et dĂ©phasage enregistrĂ©s. â Une utilisation du discours parlĂ© comme matĂ©riau musical reproduction/imitation par les instruments du quatuor Ă cordes de lâintonation des fragments de discours. âââââââââââââââââ > STRUCTURE DE LâOEUVRE Different trains comprend trois mouvements PART I AMERICA â Before the war 9âČ PART II EUROPE â During the war 7â30 PART III After the war 10â30 PART I AMERICA â BEFORE THE WAR â Ce 1er mouvement reprĂ©sente le train du voyage, de lâinsouciance, du bonheur de prendre le train pour se dĂ©placer. Les voix Ă©voquent le trajet Chicago-New-York-Los Angeles. â Ce mouvement est construit sur un ostinato Ă©volutif imitation du train auquel se superpose un dialogue enregistrĂ© sample voix-cordes , sur un mode rĂ©pĂ©titif, des sons de sirĂšnes venant ponctuer, ça et lĂ , le discours. Exemples Ostinato sur deux notes, jouĂ© par les cordes imitation du train > > La voix parlĂ©e est musicalisĂ©e » une mĂ©lodie est créée au plus proche de cette voix. > > La voix est prĂ©cĂ©dĂ©e par lâalto qui introduit le thĂšme seul avant de mĂ©langer leurs timbres en jouant ensemble. Extrait des paroles ââââââââââ PART II EUROPE â DURING THE WAR â Ce mouvement reprĂ©sente le train de la terreur, de la mort, dâun aller sans retour ; câest le train qui emmĂšne les dĂ©portĂ©s vers les camps de concentration. â Plusieurs cellules rĂ©pĂ©titives se superposent, sâentrecroisent. â Ostinato aux cordes qui imitent le bruit du train des dĂ©portĂ©s, qui change Ă chaque phrase. â Un instrument Ă cordes imite lâintonation de la voix Ă chaque phrase et la rĂ©pĂšte en Ă©cho. â A partir de donât breathe » accĂ©lĂ©ration du tempo, plus de tension, plus fort, plus de sirĂšnes, apparition des sirĂšnes du train. â CaractĂšre obsessionnel et angoissant dĂ» Ă la rĂ©pĂ©tition de lâostinato et des registres aigus. â Ralentissement puis fin dans le nĂ©ant lors de lâĂ©vocation de la disparition des corps dans les fours crĂ©matoires Il y avait de la fumĂ©e ». Extrait des paroles â Voici le texte intĂ©gral et sa traduction des paroles prononcĂ©es dans cet extrait. â RĂ©ponds aux questions ici Analyse du 2Ăšme mouvement TournĂ© dans le camp de Birkenau, le clip du 2Ăšme mouvement de lâĆuvre, intĂšgre Ă©galement des images du film Holocauste » sĂ©rie en 4 Ă©pisodes de 1978 A VOIR ET ĂCOUTER ICI âââââââââââ PART III AFTER THE WAR â Ce mouvement reprĂ©sente le train de lâespoir retrouvĂ©, lors de lâimmigration de certains juifs aux USA. â Densification progressive du discours musical par superposition de cellules rĂ©pĂ©titives avant un nouveau dialogue voix-cordes » ; lĂ encore prĂ©sence dâun ostinato qui Ă©voque le train. â Nombreuses ruptures dans le discours par des changements de tempo, dâostinato, de cellules rĂ©pĂ©titives et de registre qui illustrent les souvenirs relatifs Ă la fin de la guerre. Extrait des paroles âââââââââ- VOCABULAIRE Quatuor oeuvre musicale pour 4 musiciens Quatuor Ă cordes 2 violons, alto, violoncelle Musique minimaliste ensemble des oeuvres utilisant la rĂ©pĂ©tition comme technique de composition. Le mouvement de lâart minimalistes est apparu aux Etats-Unis dans les annĂ©es 1960. Musique mixte Ćuvres qui superpose une ou plusieurs parties instrumentales ou vocales, exĂ©cutĂ©es sur scĂšne en direct, Ă une musique sur support sons enregistrĂ©s. Il y a bien alors mixitĂ© des sources. Les premiĂšres musiques mixtes apparaissent dans les annĂ©es 1950 avec lâavĂšnement de lâenregistrement. Ostinato Pluriel ostinati rĂ©pĂ©tition obstinĂ©e en boucle dâun motif musical rythmique ou mĂ©lodique DĂ©phasage/Phasing se construit Ă partir dâun court motif musical rĂ©pĂ©tĂ© indĂ©finiment. Chaque musicien ou magnĂ©tophone rĂ©pĂšte ce motif en boucle, mais avec un dĂ©calage entre les voix, dĂ©calage qui augmente et diminue au cours de la piĂšce. âââââââââââ PROJETS MUSICAUX Nuit et Brouillard 1963 de Jean Ferrat > PrĂ©sentation de la chanson Nuit et Brouillard » sur France Info dans lâĂ©mission Ces chansons qui font lâhistoire » par Bertrand Dicale Cette chanson, comme lâĆuvre de Steve Reich, a une double rĂ©sonance personnelle et historique â Chanson engagĂ©e qui tĂ©moigne dâun fait historique la dĂ©portation des juifs par train dans les camps de concentration lors de la Seconde Guerre Mondiale. â Juif lui-mĂȘme, ayant perdu son pĂšre mort Ă Auschwitz, Jean Ferrat dĂ©nonce la barbarie de cette pĂ©riode de notre histoire pour que cela nâarrive plus jamais et surtout que lâon nâoublie pas. â Le titre fait rĂ©fĂ©rence Ă la directive Nuit et brouillard Nacht und Nebel signĂ©e en 1941 par Adolf Hitler qui ordonne que les personnes reprĂ©sentant une menace pour le Reich ou lâarmĂ©e allemande dans les territoires occupĂ©s seront transfĂ©rĂ©es en Allemagne et disparaĂźtront dans le secret absolu. Câest Ă Wagner que les nazis empruntent la terminologie de Nuit et Brouillard » dans LâOr du Rhin, Alberich, coiffĂ© du casque magique se change en colonne de fumĂ©e tandis quâil chante Nuit et brouillard, je disparais ». Pour lâextrĂȘme droite allemande au pouvoir, il ne sâagit nullement de disparaĂźtre mais de faire disparaĂźtre sans laisser de traces. Rythmique de lâaccompagnement âââââââââââââââ- No Bravery 2004 de James Blunt > Partition James Blunt est nĂ© dans le sud-ouest de lAngleterre. Il apprend le violon, le piano Ă 7 ans, puis la guitare Ă©lectrique Ă 14 ans. Dans une famille de militaires de pĂšre en fils, et ce depuis des gĂ©nĂ©rations, James ne dĂ©roge pas Ă la rĂšgle aprĂšs avoir suivi des Ă©tudes dans lâaĂ©rospatiale, il sâengage dans lâarmĂ©e britannique oĂč il atteint le grade de capitaine. Il participe Ă la mission de paix en ex-Yougoslavie. Il compose NO BRAVERY » trad. Aucun courage entiĂšrement pendant son sĂ©jour militaire au Kosovo alors quâil Ă©tait soldat pour lâOTAN en 1999. Il raconte Jâai servi au Kosovo lors de la campagne de bombardements, et des accords de paix. Nous devions tout faire pour Ă©viter que les gens sâentre-tuent. Vous entriez dans des maisons incendiĂ©es, dans des champs de cadavres et vous aviez vraiment le sentiment que quelquâun ou quelque chose dâincroyablement dĂ©moniaque Ă©tait passĂ© par là ». No Bravery nâest pas seulement une chanson de protestation contre la guerre, câest une chanson fataliste, tout comme le reste de lâalbum », a expliquĂ© James Blunt. Il quitte lâarmĂ©e en 2002 pour se consacrer pleinement Ă sa passion la musique. âââââ POUR ALLER PLUS LOIN > Article sur LâAffiche rouge affiche, poĂšme et chanson > La guerre en musique Site internet mettant en relation des oeuvres musicales avec lâhistoire > Lâart et la guerre Site internet analysant des oeuvres picturales > Ressources pĂ©dagogiques sur Art et Guerre RĂ©sumĂ© Ce document contient un rĂ©sumĂ© des chapitres 8 Ă 13 du lĂ©gendaire article intitulĂ© Lâart de la guerre Ă©crit par Sun Tzu Ă une pĂ©riode inconnue, mais quâon suppose ĂȘtre pendant la pĂ©riode des Royaumes Combattants (entre 443 et 221 avant JÂŽJĂ©sus-Christ). Son texte comporte en effet, des rĂ©fĂ©rences Ă ces Royaumes Familles Ă LâĂPREUVE DE LA GUERRE extraitPublished on Jun 20, 2018Exposition prĂ©sentĂ©e au musĂ©e de la Grande Guerre du Pays de Meaux, du 2 juin au 2 dĂ©cembre Ă©ditions d'Art CettedictĂ©e est issue de l'Ćuvre LâArt de la guerre de Sun Tzu. La dictĂ©e comporte 145 mots . Il faut en moyenne 10:04 minutes pour faire cette dictĂ©e. Les joueurs de ZenDictĂ©e ont fait en moyenne 10,7 fautes. Les mots suivants (noms propres, difficultĂ©s particuliĂšres) sont donnĂ©s : Sun Tzu, l'Ătat . Attention, vous devez vous LâArt de Guerre est un ouvrage Ă©crit par Sun Tzu que jâapprĂ©cie particuliĂšrement. En effet, jâadore la culture chinoise. Cet ouvrage mâa donc permis de mieux comprendre la mentalitĂ© et lâart des nĂ©gociations avec les chinois. Dâautre part, câest un livre qui se lit Ă tous les Ăąges de la vie car on en a une comprĂ©hension diffĂ©rentes Ă chaque fois. Alors que retenir ce cet ouvrage ? Que retenir de LâArt de la Guerre de Sun Tzu? Lâauteur LâArt de la Guerre est lâouvrage de stratĂ©gie militaire le plus ancien connu. Il a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© par Sun Tzu signifiant MaĂźtre Sun », de son vrai nom Sun Wu, Wu signifiant militaire », martial ». Il nâest autre quâun GĂ©nĂ©ral Chinois du VIĂšme siĂšcle avant JĂ©sus Christ 544-496 av. Le synopsis LâidĂ©e principale de ce recueil est que lâobjectif de la guerre est de contraindre lâennemi Ă abandonner la lutte et ceci sans combat mais grĂące Ă la ruse, lâespionnage et la mobilitĂ© Ă©largie. En rĂ©sumĂ©, on vous indique quâil est prĂ©fĂ©rable de vous adapter Ă la stratĂ©gie de votre adversaire. Lâobjectif Ă©tant de vous assurer la victoire Ă moindre coĂ»t, en rĂ©duisant vos efforts matĂ©riels, humains et financiers. Ce nâest donc pas Ă©tonnant que les idĂ©es et principes de LâArt de la Guerre aient Ă©tĂ© repris et adaptĂ©s par diffĂ©rents auteurs pour la stratĂ©gie. En effet, on les retrouve dans la stratĂ©gie dâentreprise, en marketing ou encore en stratĂ©gie de gestion et rĂ©solution des conflits. Rendez-vous sur Amazon FR pour lâacheter Les 10 leçons Ă retenir De ma lecture, voici les dix leçons que jâai pu retenir Leçon 1 Lâart suprĂȘme de la guerre consiste Ă dompter son ennemi sans mĂȘme se battre. » Traduction â Votre ennemi doit vous percevoir comme un ami, un alliĂ© Leçon 2 Au milieu du chaos, se trouve aussi une opportunitĂ©. » Traduction â Il nây a jamais de problĂšmes, il y a toujours des solutions. Donc mĂȘme si vous avez lâimpression dâĂȘtre face Ă un mur, rassurez vous, il y a toujours une opportunitĂ© qui se dessinera. Soyez juste attentif et pensez Ă analyser diffĂ©remment le problĂšme. Leçon 3 Paraissez infĂ©rieur et encouragez son arrogance. » Traduction â Quand vos concurrents / ennemis dĂ©ploient toute leur Ă©nergie pour faire du bruit, ignorez la pression et soyez plus subtile. Restez concentrĂ© sur lâessentiel, câest-Ă -dire la qualitĂ© de votre travail et de votre relationnel. Cela permettra de gĂ©nĂ©rer des discussions, du dialogue et surtout de renforcer votre rĂ©seau. Leçon 4 Les guerriers victorieux gagnent dâabord et vont ensuite en guerre, tandis que les guerriers dĂ©faits vont Ă la guerre puis cherchent Ă gagner. » Traduction â Bien prĂ©parer son plan dâaction, le dĂ©roulĂ© de sa rĂ©union, sa stratĂ©gie marketing, en somme bien vous prĂ©parer quelque soit le projet. Bien dĂ©finir ses objectifs Ă atteindre, ses arguments et la maniĂšre et les outils que vous exploiterez pour y arriver. En somme, la prĂ©paration est essentielle pour ĂȘtre victorieux, il nây a pas de hasard. Leçon 5 Lâexcellence suprĂȘme consiste Ă briser la rĂ©sistance de lâennemie sans mĂȘme avoir Ă se battre. » Traduction â Ici, vous devez capitaliser sur votre potentiel, votre aura, vos rĂ©sultats, les preuves de votre pertinence en somme votre crĂ©dibilitĂ© pour briser lâennemie ou le concurrent ou la cible. LâidĂ©e est de lâamener Ă adhĂ©rer Ă votre cause comme si câest la seule Ă©vidence et la seule solution qui sâoffre Ă lui. Leçon 6 Les opportunitĂ©s se multiplient lorsquâelles sont saisies » Traduction â Comme jâindiquais, il nây a pas de hasard. Il y a juste des opportunitĂ©s qui sâoffrent Ă nous. La seule chose quâil nous faut, câest le COURAGE de saisir ces opportunitĂ©s au fur et Ă mesure quâelles se prĂ©sentent Ă nous. Câest vrai que les opportunitĂ©s comportent un risque dans le sens oĂč il nâest pas toujours facile de mesurer leur impact mais apprenez Ă faire preuve de courage. Leçon 7 La Terre donne naissance Ă la longueur. La longueur donne naissance au volume. Le volume donne naissance au comptage. Le comptage donne naissance Ă la pesĂ©e. La pesĂ©e donne naissance Ă la victoire. » Traduction â Ici, il sâagit de vous inciter Ă mesurer vos progrĂšs accomplis afin de pouvoir vous amĂ©liorer sans cesse. Ainsi lorsque vous entreprenez une action, un projet ou une activitĂ©, apprenez Ă Ă©valuer les diffĂ©rentes Ă©tapes et Ă mesurer vos progrĂšs accomplis Ă chaque Ă©tape pour atteindre la victoire. Leçon 8 Si toi et ton ennemi restez ignorants, vous serez certains de vous retrouver en pĂ©ril. » Traduction âVous devez toujours vous instruire, vous cultiver, apprendre sur vous, vos ennemies, vos concurrents, vos opposants, vos alliĂ©s, vos amis⊠sur votre environnement. Lâignorance conduit Ă la peur et la peur conduit aux erreurs et Ă la dĂ©faites. Leçon 9 AmĂšne les dans un lieu oĂč ils ne pourront plus sâen aller, et ils mourront avant mĂȘme de sâenfuir. » Traduction â Ici, il ne sâagit pas de faire un guet-apens un piĂšge sans issue. Il sâagir plutĂŽt de conquĂ©rir Ă vie votre cible. En effet, en la touchant au plus profond de sa stratĂ©gie, câest âĂ -dire en la faisant aller Ă lâendroit oĂč vous voulez quâelle aille. Vous devez lui faire croire que ce choix est le fruit de sa dĂ©cision. Ainsi vous vous assurez de faire de votre cible votre premier alliĂ©, votre dĂ©fenseur car elle devient conquise et restera redevable. Leçon 10 Le gĂ©nĂ©ral allant en guerre sans convoiter la gloire, battant en retraite sans craindre la disgrĂące, et dont la seule prĂ©occupation est de protĂ©ger son pays et ĂȘtre au service de son souverain, est le joyau du royaume. » Traduction â Vous ne devez pas avoir peur dâĂ©chouer et surtout vous ne devez pas courir derriĂšre lâenvie dâĂȘtre un acteur influent, cĂ©lĂšbre ou populaire. Vous devez vous concentrer sur lâefficacitĂ© et lâutilitĂ© de votre action, de votre service ou de votre produit. Ainsi il gĂ©nĂšrera spontanĂ©ment la notoriĂ©tĂ© et la crĂ©dibilitĂ© qui seront nĂ©cessaire Ă lâinfluence, de maniĂšre positive, de vos rĂ©sultats financiers sâil sâagit dâun produit par exemple. En conclusion En rĂ©sumĂ©, Sun Tzu a dit, Celui qui est douĂ© dans lâArt de la Guerre, dompte lâarmĂ©e de son ennemi sans mĂȘme avoir Ă se battre⊠Il conquiert par la stratĂ©gie. » Le monde des affaires a Ă©voluĂ©, de mĂȘme que le terrain de jeu et les dĂ©cideurs. Apprenez donc Ă analyser le milieu dans lequel vous Ă©voluez pour en maĂźtriser les codes et pour vous positionner. Et vous, avec toutes ces clĂ©s, serez-vous un conquĂ©rant ou bien capitulerez-vous ? Pour aller plus loin, consultez notre article sur les 16 leçons pour devenir un leader tirĂ©es de LâArt de la Guerre de Sun Tzu. bn1nNT.