Onpourrait ajouter : pas non plus les jours fĂ©riĂ©s. Conseil numĂ©ro 2, qui complĂšte le prĂ©cĂ©dent : envoyez de prĂ©fĂ©rence les mails pendant les heures de bureau, c’est-Ă -dire entre 08h00 et 19h00 (voire plutĂŽt 18h00). Conseil numĂ©ro 3 : il peut ĂȘtre intĂ©ressant d’ envoyer les mails trĂšs tĂŽt le matin, avant 8h30.
Une carcasse de voiture dans une rue de Saint-Denis de la RĂ©union, le 22 fĂ©vrier 2012. — RICHARD BOUHET / AFP Anne Mariotti, reporter au Journal de l’üle de la RĂ©union, a passĂ© la matinĂ©e de ce mercredi dans le quartier populaire du Chaudron, Ă  Saint-Denis, qui a connu une flambĂ©e de violence dans la nuit de mardi Ă  mercredi. Elle y a rencontrĂ© habitants et commerçants pour recueillir leurs tĂ©moignages et leurs sentiments. ContactĂ©e par 20 Minutes, elle fait le point sur l’ambiance, alors que le calme est revenu dans le quartier mercredi matin.>> Regardez par ici tous les reportages vidĂ©o tournĂ©s mercredi matin dans le quartier du Ă  quoi ressemblait le Chaudron mercredi matin?Je m’y suis rendue un peu avant 8 heures pour voir l’ampleur des dĂ©gĂąts. L’avenue Leconte de Lisle, qui traverse le Chaudron, est saccagĂ©e. Toutes les poubelles ont Ă©tĂ© Ă©ventrĂ©es, certaines voitures ont Ă©tĂ© incendiĂ©es. Ça donnait vraiment une impression de chaos. Quel est le bilan de cette nuit de violences?Selon la prĂ©fecture, une dizaine de magasins ont Ă©tĂ© saccagĂ©s ou incendiĂ©s, une pharmacie a Ă©tĂ© totalement dĂ©pouillĂ©e, sa caisse brĂ»lĂ©e aprĂšs avoir Ă©tĂ© pillĂ©e. Il y a eu 13 interpellations, dont 8 gardes Ă  vue, et un policier a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement blessĂ©. D’aprĂšs la mairie, ce qui va coĂ»ter le plus cher n’est pas tant la dĂ©gradation du mobilier urbain que le nettoyage, avec toutes ces poubelles est le sentiment des commerçants victimes de pillage ou de dĂ©gradations?La frustration, dĂ©jĂ , parce que tous les commerçants dont les magasins ont Ă©tĂ© attaquĂ©s, qu’ils soient gĂ©rants ou salariĂ©s, ne pouvaient pas travailler ce matin Ă  cause de l’état de leurs Ă©tablissements. L’incomprĂ©hension, aussi, parce qu’il ne s’agit pas de magasins de premiĂšre nĂ©cessitĂ©! J’ai parlĂ© Ă  la gĂ©rante d’un magasin de hi-fi, qui ne comprenait pas ça n’a plus rien Ă  voir avec une manifestation contre la vie chĂšre. C’est juste un pillage sans organisation ni revendications. Ils me disent A quoi ça sert, de fracasser des commerces de proximitĂ©, alors que c’est lĂ  que nous vivons?»Comment la situation a-t-elle pu dĂ©gĂ©nĂ©rer?Hier [mardi soir, ndlr], les routiers, remontĂ©s depuis plusieurs jours contre le prix des carburants, ont bloquĂ© la SRPP [SociĂ©tĂ© rĂ©unionnaise des produits pĂ©troliers, ndlr] mais dans la soirĂ©e, le mouvement leur a Ă©chappĂ© des mains. Ils ont Ă©tĂ© rejoints par environ 300 personnes Ă©nervĂ©es, et la situation a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© quand les routiers ont annoncĂ© la levĂ©e du blocus. Ensuite, le quartier du Chaudron s’est embrasĂ©, vers 22 heures, en mĂȘme temps que le Port [ville Ă  l’ouest de l’üle, ndlr]. Les policiers ne s’y attendaient pas, c’est aussi ça le sentiment ici que la police a Ă©tĂ© prise de court par les dĂ©bordements. Surtout que sur place, les forces de l’ordre se sont vraiment concentrĂ©es sur la dĂ©fense du Score, une grande surface qui avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© pillĂ©e lors des Ă©vĂ©nements du Chaudron en a-t-il un risque de revoir le quartier s’embraser mercredi soir?Certains le pensent. Des jeunes que j’ai rencontrĂ©s ce matin m’ont dit qu’ils comptaient recommencer ce soir. Mais les policiers devraient mieux quadriller le quartier et se concentrer cette fois aussi sur le Chaudron, pas que sur le Port.
ALa RĂ©union, l’éruption d’avril 2007 est dans toutes les mĂ©moires.Elle est surnommĂ©e « l’éruption du siĂšcle » et a eu des consĂ©quences sans prĂ©cĂ©dent.Remontons le cours du temps pour comprendre ce qui s’est passĂ©.. L’éruption du piton de la Fournaise. Tout commence le 2 avril Ă  10 heures du matin.
TĂ©lĂ©charger ici le texte intĂ©gral de la convention collective de branche version du 09/10/2021 Chapitre 1. La durĂ©e du travailChapitre 2. Le travail de nuitChapitre 3. L’amĂ©nagement du temps de travailChapitre 4. Dispositions spĂ©cifiques aux cadres Chapitre 1. La durĂ©e du travail A. Principes gĂ©nĂ©raux sur la durĂ©e du travail Article 1. Principes gĂ©nĂ©raux L’organisation du temps de travail relĂšve du pouvoir de direction de l’employeur. Le prĂ©sent titre dĂ©finit l’ensemble des modes d’organisation et d’amĂ©nagement du temps de travail pouvant ĂȘtre mis en place aprĂšs consultation des institutions reprĂ©sentatives du personnel. Afin de permettre la conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle des salariĂ©s, l’employeur doit veiller Ă  ne pas cumuler les modes d’organisation et d’amĂ©nagement du temps de travail prĂ©vus dans le prĂ©sent titre dans la mesure oĂč ce cumul serait en contradiction avec la rĂ©glementation sur les durĂ©es maximales du travail et les droits des salariĂ©s relatifs aux congĂ©s, aux repos quotidiens et hebdomadaires. Article 2. DĂ©finition du temps de travail effectif Le temps de travail effectif est le temps pendant lequel le salariĂ© est Ă  la disposition de l’employeur et doit se conformer Ă  ses directives sans pouvoir vaquer librement Ă  des occupations personnelles. Sont donc notamment des temps de travail effectif les temps de soutien ; les temps de concertation ou coordination interne ; les temps de concertation et de synthĂšse avec des professionnels externes Ă  l’entreprise ; les temps de rĂ©daction des Ă©valuations ; les temps morts » en cas d’absence de l’usager pour la durĂ©e de l’intervention prĂ©vue chaque fois que l’absence n’est pas signalĂ©e ; les temps de dĂ©placement entre deux sĂ©quences consĂ©cutives de travail effectif ; les temps d’organisation et de rĂ©partition du travail ; les temps de formation continue professionnelle dans le cadre du plan de formation, Ă  l’exception des formations rĂ©alisĂ©es hors du temps de travail notamment dans le cadre du droit individuel Ă  la formation ; les temps passĂ©s Ă  la visite de la mĂ©decine du travail ainsi que les examens complĂ©mentaires ; les temps de repas lorsque le salariĂ© reste Ă  la disposition de l’employeur et ne peut vaquer Ă  des occupations personnelles ; Le temps passĂ© en droit d’expression dans le cadre des dispositions conventionnelles ; le temps de dĂ©lĂ©gation des institutions reprĂ©sentatives du personnel. Article 3. DurĂ©e et organisation de certains temps de travail effectif Article modifiĂ© par l’avenant 24/2016 signĂ© le 27 janvier 2016, entrĂ© en vigueur le 1er aoĂ»t 2016 L’organisation du temps de travail relĂšve de la responsabilitĂ© de l’employeur. L’organisation du travail joue un rĂŽle essentiel dans la qualitĂ© de vie et la santĂ© au travail. Pour permettre des retours sur les situations rencontrĂ©es au domicile, l’employeur doit organiser des temps d’échanges d’une durĂ©e minimale de 8 heures par an pour les salariĂ©s de la filiĂšre intervention et pour les salariĂ©s en charge de la planification. Ces temps d’échange peuvent ĂȘtre des temps de soutien soutien psychologique, analyse de la pratique dans la limite de 11 heures par an et par salariĂ©. des temps d’organisation et de rĂ©partition du travail dans la limite de 11 heures par an et par salariĂ©. A son initiative, l’employeur peut dĂ©cider, en fonction de la mission du salariĂ© ou de prises en charges complexes , de complĂ©ter les temps d’organisation et de rĂ©partition du travail visĂ©s ci-dessus, par des temps de concertation ou de coordination interne dans la limite de 40 heures par an et par salariĂ©. L’employeur organise ces diffĂ©rents temps de maniĂšre collective ou individuelle. Concernant les temps d’organisation et de rĂ©partition du travail, l’employeur organise ces temps prioritairement de maniĂšre collective. Ces temps sont planifiĂ©s au moins mensuellement afin de favoriser la participation du plus grand nombre. Article 4. DurĂ©e minimale d’intervention La durĂ©e minimale de l’intervention doit permettre la faisabilitĂ© de celle-ci afin d’assurer, dans le respect des recommandations officielles en matiĂšre de bientraitance, aux usagers une qualitĂ© de services et aux salariĂ©s de bonnes conditions de travail. La question de la durĂ©e minimale d’intervention fait l’objet d’une consultation du comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s’ils existent, au moins une fois par an. Article 5. DurĂ©e quotidienne du travail La durĂ©e quotidienne du travail effectif ne peut excĂ©der 10 heures. Article 6. DurĂ©e maximale hebdomadaire En aucun cas, la durĂ©e du temps de travail effectif ne peut dĂ©passer 48 heures par semaine ou 44 heures en moyenne sur toute pĂ©riode de douze semaines consĂ©cutives. Article 7. Amplitude du travail L’amplitude du travail ne peut excĂ©der 13 heures pour les services de soins infirmiers Ă  domicile et les centres de soins infirmiers. Cette amplitude ne peut excĂ©der 12 heures pour les autres services sauf besoin exceptionnel. Dans ce cas l’amplitude peut ĂȘtre portĂ©e Ă  13 heures pendant 7 jours par mois maximum. L’utilisation exceptionnelle de l’amplitude portĂ©e Ă  13 heures fait l’objet d’une consultation annuelle du comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s’ils existent. Article 8. DurĂ©e lĂ©gale du travail Pour les salariĂ©s Ă  temps plein, la durĂ©e lĂ©gale du travail effectif des salariĂ©s est fixĂ©e Ă  35 heures par semaine. Article 9. DurĂ©e mensuelle du travail rĂ©munĂ©rĂ© Pour les salariĂ©s Ă  temps plein, la durĂ©e mensuelle du travail rĂ©munĂ©rĂ© est de 151,67 heures par mois. Article 10. Dispositions relatives Ă  la durĂ©e du travail Ă  temps partiel Le recours au travail Ă  temps partiel doit faire l’objet d’un contrat de travail Ă©crit conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. La durĂ©e du travail ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  soixante-dix heures par mois, ou deux cents heures par trimestre ou huit cents heures par an. Lorsque la situation ne permet pas d’assurer soixante-dix heures par mois, deux cents heures par trimestre ou huit cents heures par an, des contrats de travail d’une durĂ©e infĂ©rieure peuvent ĂȘtre conclus aprĂšs consultation des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s’ils existent. Article 11. DurĂ©e du travail et femmes enceintes Une rĂ©duction horaire d’une heure par jour travaillĂ© est accordĂ©e sans perte de salaire Ă  l’issue du 3Ăšme mois de grossesse mĂ©dicalement constatĂ©, pour les salariĂ©es Ă  temps plein. Cette mesure s’applique aux salariĂ©es Ă  temps partiel, au prorata du temps de travail. AprĂšs accord entre la salariĂ©e et son employeur, cette rĂ©duction peut ĂȘtre cumulĂ©e et prise sous forme de demi-journĂ©e ou journĂ©e entiĂšre de repos. Article 12. Les temps de repos quotidiens et hebdomadaires Article Repos quotidien Chaque salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, entre deux pĂ©riodes journaliĂšres de travail, d’un repos d’une durĂ©e minimale de 11 heures consĂ©cutives. Article Repos hebdomadaire Article modifiĂ© par l’avenant 24/2016 signĂ© le 27 janvier 2016, entrĂ© en vigueur le 1er aoĂ»t 2016 Chaque salariĂ© bĂ©nĂ©ficie d’au moins un jour de repos par semaine. Quelle que soit la rĂ©partition du temps de travail, les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de quatre jours de repos par pĂ©riode de deux semaines comprenant au moins deux jours consĂ©cutifs, dont un dimanche. Il n’est pas possible de travailler plus de 6 jours consĂ©cutifs. Article Pause Les journĂ©es de travail d’une durĂ©e supĂ©rieure Ă  6 heures continues doivent ĂȘtre interrompues par une pause de 20 minutes. Pour ouvrir droit Ă  la pause de 20 minutes, la durĂ©e de travail de 6 heures doit ĂȘtre accomplie et effective. Sont comptabilisĂ©s comme du temps de travail effectif, les temps de pause pendant lesquels les salariĂ©s restent en permanence Ă  la disposition de l’employeur. Article Temps de repas Le temps consacrĂ© au repas ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  une demi-heure. Cette demi-heure ne peut en aucun cas comprendre un temps de dĂ©placement liĂ© Ă  une intervention. Le temps consacrĂ© au repas n’est pas considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif sauf si le salariĂ© reste en permanence Ă  la disposition de l’employeur. Article 13. Les interruptions Pour les salariĂ©s Ă  temps partiel et par dĂ©rogation aux dispositions lĂ©gales, le nombre d’interruptions d’activitĂ© non rĂ©munĂ©rĂ©es dans une mĂȘme journĂ©e ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  3. La durĂ©e totale de ces interruptions ne peut excĂ©der 5 heures. De façon exceptionnelle, la durĂ©e totale des interruptions peut excĂ©der 5 heures au maximum pendant cinq jours sur deux semaines. Les parties conviennent, dans le contrat ou dans l’avenant au contrat, dune contrepartie parmi les suivantes l’amplitude de la journĂ©e ne dĂ©passe pas 11 heures, le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie de deux jours de repos supplĂ©mentaires par annĂ©e civile, les temps de dĂ©placement qui auraient Ă©tĂ© nĂ©cessaires entre chaque lieu d’intervention si les interventions avaient Ă©tĂ© consĂ©cutives, sont assimilĂ©s Ă  du temps de travail effectif. Article 14. Les dĂ©placements Article modifiĂ© par l’avenant 36/2017 signĂ© le 25 octobre 2017, entrĂ© en vigueur le 5 juin 2018 Article PrĂ©ambule Les dĂ©placements des personnels d’intervention font partie intĂ©grante de leur exercice professionnel et sont pris en charge sur la base des dispositions suivantes Article La prise en charge des dĂ©placements Une demi-journĂ©e est constituĂ©e soit De la matinĂ©e qui dĂ©bute lors de la premiĂšre intervention et s’achĂšve lors de la pause repas De l’aprĂšs-midi/soirĂ©e qui dĂ©bute lors de la premiĂšre intervention aprĂšs la pause repas et s’achĂšve Ă  la fin de la derniĂšre intervention. Les temps de dĂ©placement nĂ©cessaires entre deux sĂ©quences successives de travail effectif au cours d’une mĂȘme demi-journĂ©e sont considĂ©rĂ©s comme du temps de travail effectif et rĂ©munĂ©rĂ©s comme tel, dĂšs lors qu’elles sont consĂ©cutives. Lorsque les sĂ©quences successives de travail effectif au cours d’une mĂȘme demi-journĂ©e ne sont pas consĂ©cutives, le temps de dĂ©placement entre ces deux sĂ©quences est reconstituĂ© et considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif et rĂ©munĂ©rĂ© comme tel. L’employeur peut utiliser des outils facilitant la comptabilisation et le contrĂŽle de ces temps de dĂ©placement. Cependant ces outils ne doivent pas empĂȘcher la vĂ©rification des temps et kilomĂštres sur la base du rĂ©el effectuĂ©. Les mĂȘmes rĂšgles s’appliquent pour les salariĂ©s qui interviennent la nuit. Article Indemnisation des frais de dĂ©placement Une demi-journĂ©e est constituĂ©e soit De la matinĂ©e qui dĂ©bute lors de la premiĂšre intervention et s’achĂšve lors de la pause repas De l’aprĂšs-midi/soirĂ©e qui dĂ©bute lors de la premiĂšre intervention aprĂšs la pause repas et s’achĂšve Ă  la fin de la derniĂšre intervention. Les frais de dĂ©placement exposĂ©s par les salariĂ©s entre deux sĂ©quences successives de travail effectif au cours d’une mĂȘme demi-journĂ©e sont pris en charge dans les conditions exposĂ©es ci-aprĂšs, dĂšs lors qu’elles sont consĂ©cutives. Lorsque les sĂ©quences successives de travail effectif au cours d’une mĂȘme demi-journĂ©e ne sont pas consĂ©cutives, les frais de dĂ©placement entre ces deux sĂ©quences sont reconstituĂ©s et pris en charge dans les conditions exposĂ©es ci-aprĂšs. L’employeur peut utiliser des outils facilitant la comptabilisation et le contrĂŽle de ces frais de dĂ©placement. Cependant ces outils ne doivent pas empĂȘcher la vĂ©rification des temps et kilomĂštres sur la base du rĂ©el effectuĂ©. Les mĂȘmes rĂšgles s’appliquent pour les salariĂ©s qui interviennent la nuit. a Utilisation d’un vĂ©hicule automobile 0,35 € / Km La dĂ©composition du montant de l’indemnitĂ© kilomĂ©trique est la suivante DĂ©composition Pourcentage Montant en € Amortissement 32,32% 0,11 Erosion prix d’achat 4,04% 0,01 Assurances trajet professionnel sans transport de personne 13,68% 0,05 Garage entretien 8,95% 0,03 Carburant 36,90% 0,13 Entretien 3,24% 0,01 Garage local 0,87% 0,01 Total 0,35€ b Utilisation d’un 2 roues Ă  moteur 0,15 € / Km c Utilisation d’un moyen de transport en commun, ou d’un service public de location de vĂ©los conformĂ©ment aux dispositions rĂ©glementaires Pour les salariĂ©s d’intervention qui utilisent les transports en commun Ă  titre professionnel dont la durĂ©e du travail est supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  un mi-temps, l’employeur prend en charge 100% du coĂ»t d’un abonnement hebdomadaire, mensuel ou annuel valable dans le secteur de travail sur prĂ©sentation de l’abonnement susvisĂ©. Pour les salariĂ©s dont la durĂ©e du travail est infĂ©rieure Ă  la moitiĂ© de la durĂ©e lĂ©gale du travail, l’employeur devra rembourser le titre de transport Ă  l’unitĂ© soit, si cela est moins coĂ»teux, 100% de l’abonnement du salariĂ©. L’article a et b actuel reste inchangĂ© et fera l’objet d’une nĂ©gociation au cours de l’annĂ©e 2018 concomitamment avec l’ouverture de la nĂ©gociation relative aux trajets. Article Assurance des trajets et/ou dĂ©placements professionnels Le salariĂ© peut ĂȘtre amenĂ©, Ă  la demande de l’employeur, Ă  utiliser son vĂ©hicule personnel pour la rĂ©alisation de missions spĂ©cifiques telles que le transport accompagnĂ© ou les courses. Si la couverture de ces missions spĂ©cifiques entraine un surcoĂ»t de la prime d’assurance professionnelle pour le salariĂ©, ce coĂ»t supplĂ©mentaire est pris en charge par l’employeur sur prĂ©sentation d’un justificatif ce qui n’est pas le cas si l’employeur souscrit une assurance collective pour ces missions. Les frais d’assurance occasionnĂ©s par les trajets et/ou dĂ©placements professionnels sont quant Ă  eux pris en charge dans le montant des indemnitĂ©s kilomĂ©triques conformĂ©ment aux dispositions de l’article Article Clause suspensive et date d’effet a PrĂ©ambule Les partenaires sociaux dĂ©cident, Ă  titre exceptionnel et compte tenu de l’impact financier des dispositions prĂ©cĂ©dentes, de subordonner leur application Ă  un financement effectif dans les conditions mentionnĂ©es dans le En tout Ă©tat de cause, le financement des frais et temps de dĂ©placements dans les conditions exposĂ©es aux articles et doit constituer le point prioritaire des nĂ©gociations financiĂšres jusqu’à obtention du financement dĂ©diĂ©. L’obtention du financement de ces dispositions est une prioritĂ© pour les partenaires sociaux de la Branche. Afin de mobiliser les pouvoirs publics sur le sujet, les structures devront remonter chaque annĂ©e Ă  la CPPNI l’état du financement de ces dispositions. Ces Ă©lĂ©ments permettront aux partenaires sociaux d’établir un rapport annuel qui sera transmis aux pouvoirs publics. b Clause suspensive Les dispositions des articles alinĂ©a 3 et alinĂ©a 3 n’entreront en vigueur qu’à compter de la date de leur agrĂ©ment et du financement effectif des temps et frais de dĂ©placement liĂ©s aux sĂ©quences successives de travail au cours d’une mĂȘme demi-journĂ©e, par l’ensemble des financeurs dont l’Etat et les conseils dĂ©partementaux. Les partenaires sociaux conviennent que ces deux conditions sont cumulatives. Cette condition doit ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e au regard de la situation de chaque structure employeur vis-Ă -vis de ses financeurs, dont l’Etat et le Conseil dĂ©partemental dont elle dĂ©pend, afin d’apprĂ©cier la mise en Ɠuvre de ces dispositions au profit de ses salariĂ©s. Article 15. Frais de trajet La dĂ©finition et les modalitĂ©s de prise en charge des frais de trajet feront l’objet d’une nĂ©gociation dans l’annĂ©e qui suit l’entrĂ©e en vigueur de la prĂ©sente convention. B. Travail du dimanche et des jours fĂ©riĂ©s Article 16. Nature des interventions Dans le but d’assurer la continuitĂ© des activitĂ©s d’aide et de soins Ă  domicile, tout salariĂ© peut ĂȘtre amenĂ© Ă  travailler les dimanches et jours fĂ©riĂ©s pour des interventions liĂ©es exclusivement aux actes essentiels de la vie courante par rĂ©fĂ©rence aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, Ă  l’accompagnement spĂ©cifique des usagers et Ă  la continuitĂ© d’organisation des services qui en dĂ©coulent. Article 17. Rythme de travail du dimanche et des jours fĂ©riĂ©s Article Rythme de travail du dimanche La mise en place du travail du dimanche fait l’objet d’une consultation du comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s’ils existent. a Pour les Ă©quipes de fin de semaine Pour les structures ayant mis en place cette organisation du travail pour les fins de semaines avec des salariĂ©s volontaires, le rythme de travail pour le travail du dimanche est d’au maximum trois dimanches travaillĂ©s suivi d’un dimanche non travaillĂ©. b Pour les autre cas Dans les autres cas, le rythme de travail pour le travail du dimanche peut ĂȘtre de 1 dimanche travaillĂ© sur 4 ou de 1 dimanche travaillĂ© sur 3 et au maximum de 1 dimanche travaillĂ© sur 2. Article Rythme de travail des jours fĂ©riĂ©s Dans tous les cas, le rythme de travail pour le travail des jours fĂ©riĂ©s est d’au maximum un jour fĂ©riĂ© travaillĂ© suivi d’un jour fĂ©riĂ© non travaillĂ©. Article ModalitĂ©s d’organisation Un dimanche travaillĂ© ou jour fĂ©riĂ© travaillĂ© ne peut pas ĂȘtre suivi d’un dimanche ou jour fĂ©riĂ© d’astreinte. Article 18. RĂ©munĂ©ration Article modifiĂ© par l’avenant 43/2020 du 26 fĂ©vrier 2020 À l’exception du 1er mai rĂ©gi par les dispositions lĂ©gales, les travaillant les dimanches et jours fĂ©riĂ©s bĂ©nĂ©ficient d’un Ă©lĂ©ment complĂ©mentaire de rĂ©munĂ©ration ECR dĂ©fini Ă  l’article de la prĂ©sente convention. Article 19. Conditions d’intervention Dans la mesure du possible et afin de permettre Ă  chaque salariĂ© de concilier vie professionnelle et vie personnelle, les employeurs font intervenir les salariĂ©s sur leur secteur d’activitĂ© ou sur un secteur limitrophe, font intervenir le mĂȘme salariĂ© pendant tout le dimanche ou jour fĂ©riĂ© Ă©tablissent un planning trimestriel remis Ă  chaque salariĂ© indiquant les dimanches ou jours fĂ©riĂ©s pour lesquels il sera amenĂ© Ă  travailler, conformĂ©ment au dĂ©lai prĂ©vu Ă  l’article la prĂ©sente convention collective. Article 20. Refus du salariĂ© Le salariĂ© a la possibilitĂ© de refuser, au maximum deux fois par an, de travailler un dimanche ou un jour fĂ©riĂ©, sans que son refus constitue une faute ou un motif de licenciement. C. Les temps d’astreinte Article 21. DĂ©finition de l’astreinte L’astreinte est une pĂ©riode pendant laquelle le salariĂ©, sans ĂȘtre Ă  la disposition permanente et immĂ©diate de l’employeur, a l’obligation de demeurer Ă  son domicile ou Ă  proximitĂ© afin d’ĂȘtre en mesure d’intervenir pour effectuer un travail au service de la structure. La durĂ©e de cette intervention est considĂ©rĂ©e comme un temps de travail effectif. Article 22. Principes gĂ©nĂ©raux Tous les salariĂ©s peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  assurer des astreintes Ă  leur domicile ou Ă  proximitĂ© y compris les dimanches et jours fĂ©riĂ©s. Dans la mesure du possible et afin de permettre Ă  chaque salariĂ© de concilier vie professionnelle et vie personnelle, les employeurs Ă©tablissent un planning trimestriel remis Ă  chaque salariĂ© indiquant ses jours ou pĂ©riodes d’astreinte. Les modifications concernant ce planning ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  un mois, sauf cas de remplacement d’un collĂšgue en absence non prĂ©vue auquel cas le salariĂ© peut ĂȘtre prĂ©venu dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  trois jours. L’employeur met en place une organisation permettant de joindre, Ă  tout moment, les salariĂ©s d’astreinte. Si les salariĂ©s d’astreinte sont appelĂ©s Ă  travailler, leur temps de travail est un temps de travail effectif y compris le temps de trajet aller-retour. Le temps de travail effectif pendant le temps d’astreinte se cumule avec l’indemnitĂ© d’astreinte. Un dimanche travaillĂ© ou jour fĂ©riĂ© travaillĂ© ne peut pas ĂȘtre suivi d’un dimanche ou jour fĂ©riĂ© d’astreinte. Article 23. Organisation des astreintes AprĂšs consultation du comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©es du personnel s’ ils existent, le nombre d’astreintes est limitĂ© par mois Ă  soit 8 astreintes de 24 heures ou 16 astreintes de 12 heures pour les SSIAD, CSI et personnel d’encadrement les astreintes peuvent faire l’objet d’un fractionnement dans la limite 150 heures par mois rĂ©parties sur 5 jours par semaine au maximum. En aucun cas le temps de travail effectif rĂ©alisĂ© Ă  l’occasion des astreintes ne peut avoir pour effet de porter la durĂ©e de travail du salariĂ© au-delĂ  des durĂ©es maximales de travail fixĂ©es par les dispositions lĂ©gales et conventionnelles en vigueur ; de rĂ©duire le temps de repos quotidien ou hebdomadaire fixĂ© par les dispositions lĂ©gales et conventionnelles. Article 24. RĂ©munĂ©ration Article modifiĂ© par l’avenant 43/2020 du 26 fĂ©vrier 2020 Les d’astreinte bĂ©nĂ©ficient d’un Ă©lĂ©ment complĂ©mentaire de rĂ©munĂ©ration ECR dĂ©fini Ă  l’article de la prĂ©sente convention. Chapitre 2. Le travail de nuit Article 25. DĂ©finition du travail de nuit Toute intervention entre 22 heures et 7 heures est considĂ©rĂ©e comme travail de nuit. Les structures peuvent organiser le travail de nuit avec des Ă©quipes distinctes des Ă©quipes de jour. A. Les travailleurs de nuit Article 26. DĂ©finition du travailleur de nuit Article modifiĂ© par l’avenant 49/2021 signĂ© le 1er juillet 2021 Est travailleur de nuit et se voit donc appliquer les dispositions relatives au travailleur de nuit dĂ©finies dans le prĂ©sent chapitre tout salariĂ© qui accomplit, au moins deux fois par semaine, selon son horaire de travail habituel, au moins trois heures de son temps de travail quotidien durant la pĂ©riode de nuit dĂ©finie Ă  l’article V .25 ; tout salariĂ© qui vient Ă  accomplir un nombre minimal de 78 heures de travail de nuit par mois en moyenne sur 6 mois. Les salariĂ©s dont l’emploi contribue Ă  veiller au bien ĂȘtre physique et moral, Ă  la santĂ©, Ă  l’hygiĂšne des personnes aidĂ©es Ă  leur domicile peuvent ĂȘtre affectĂ©s Ă  un poste de travail de nuit. Les travailleurs de nuit sont des salariĂ©s dont l’emploi relĂšve a minima de la catĂ©gorie B des emplois dĂ©finis dans le Titre III. Article 27. Interdiction du travail de nuit Il est interdit de faire travailler de nuit Les femmes enceintes ou venant d’accoucher, dĂšs lors qu’elles auront fourni un certificat mĂ©dical ; Les salariĂ©s de moins de 18 ans. Article 28. Les cas d’interventions de nuit Article L’intervention sĂ©dentaire de nuit L’intervention sĂ©dentaire de nuit consiste pour le salariĂ©, dans le cadre d’une fonction d’alerte et de surveillance, Ă  passer tout ou partie de la nuit auprĂšs de l’usager dont l’état de santĂ© ou la situation nĂ©cessite un travail effectif continu afin de rĂ©pondre Ă  toute sollicitation Ă©ventuelle. Article L’intervention itinĂ©rante de nuit L’intervention itinĂ©rante de nuit consiste pour le salariĂ© Ă  effectuer une ou plusieurs sĂ©quences de travail auprĂšs d’un ou de plusieurs usagers dont l’état de santĂ© ou la situation nĂ©cessite des actes de soins, d’alimentation ou d’hygiĂšne pendant la plage horaire du travail de nuit dĂ©finie Ă  l’article sans que le salariĂ© passe la nuit au domicile de la personne aidĂ©e. Article 29. Mise en place du travail de nuit Article Information et consultation des reprĂ©sentants du personnel Pour la mise en place du travail de nuit, l’employeur doit prĂ©alablement consulter le comitĂ© d’entreprise et le comitĂ© d’hygiĂšne de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail, ou, Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel s’ils existent ; puis informer l’ensemble des salariĂ©s ; et proposer un avenant au contrat de travail aux salariĂ©s concernĂ©s par le travail de nuit. ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, le rapport annuel prĂ©sentĂ© par l’employeur au comitĂ© d’entreprise et au comitĂ© d’hygiĂšne de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail, s’ils existent, doit traiter spĂ©cifiquement de la question du travail de nuit. Article Consultation du mĂ©decin du travail Le mĂ©decin du travail est consultĂ© avant toute dĂ©cision de mise en place du travail de nuit. Tout salariĂ© de nuit bĂ©nĂ©ficie d’une visite mĂ©dicale avant son affectation sur un poste de nuit et ensuite tous les 6 mois. Article Conditions de travail PrĂ©alablement Ă  tout travail dans le cadre de l’intervention sĂ©dentaire de nuit, l’employeur doit vĂ©rifier qu’un endroit isolĂ© et salubre est mis Ă  la disposition du salariĂ©. Dans les cas qui le justifient, l’employeur travaille en lien avec le CHSCT, ou Ă  dĂ©faut le comitĂ© d’entreprise ou les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel s’ils existent, sur les moyens de sĂ©curiser les interventions de nuit. Article 30. Organisation du travail de nuit Article DurĂ©e quotidienne du travail de nuit La durĂ©e du travail effectif d’un salariĂ© intervenant la nuit est portĂ©e de 8 heures Ă  10 heures par dĂ©rogation aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. En contrepartie lorsque la durĂ©e dĂ©passe 8 heures de travail effectif sur la plage horaire de nuit, les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient d’un repos Ă©quivalent Ă  la durĂ©e du dĂ©passement. En outre, la plage horaire de nuit Ă©tant de 9 heures, lorsque le salariĂ© intervient effectivement 10 heures, la 10Ăšme heure est considĂ©rĂ©e comme une heure de travail de nuit et bĂ©nĂ©ficie en consĂ©quence des contreparties affĂ©rentes. Ce temps de repos s’additionne soit au temps de repos quotidien de 11 heures prĂ©vu par le code du travail soit au repos hebdomadaire dĂ©fini Ă  l’article Article DurĂ©e hebdomadaire du travail de nuit La durĂ©e hebdomadaire de travail effectif des travailleurs de nuit, calculĂ©e sur une pĂ©riode de 12 semaines consĂ©cutives, ne peut dĂ©passer 40 heures. En tout Ă©tat de cause, le travailleur de nuit ne peut effectuer plus de 5 nuits consĂ©cutives et doit bĂ©nĂ©ficier du repos hebdomadaire tel que dĂ©fini Ă  l’article Article Pause Les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient d’un temps de pause d’une durĂ©e de 20 minutes dĂšs lors que leur temps de travail effectif atteint 6 heures. Sont comptabilisĂ©s comme temps de travail effectif, les temps de pause pendant lesquels les salariĂ©s restent en permanence Ă  la disposition de l’employeur. Article DĂ©lai de prĂ©venance Les rĂšgles relatives au programme indicatif de la rĂ©partition du travail de nuit et du dĂ©lai de prĂ©venance sont celles dĂ©finies Ă  l’article Article Obligation de mise en place d’un rĂ©fĂ©rent des salariĂ©s PrĂ©alablement Ă  tout travail de nuit, l’employeur doit mettre en place une organisation permettant qu’un rĂ©fĂ©rant soit joignable en permanence par le salariĂ©. Cette permanence peut notamment ĂȘtre organisĂ©e sous la forme d’une astreinte du rĂ©fĂ©rant. Article 31. Mesures destinĂ©es Ă  faciliter l’articulation de l’activitĂ© nocturne des salariĂ©s avec l’exercice de responsabilitĂ©s familiales et sociales Article Respect de la vie familiale ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, lorsque le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impĂ©rieuses, notamment la garde d’enfant ou la prise en charge de personnes dĂ©pendantes, le salariĂ© travaillant de jour peut refuser une proposition de travail de nuit sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement. De mĂȘme, en raison des obligations familiales impĂ©rieuses exposĂ©es ci-dessus, le travailleur de nuit peut demander son affectation Ă  un poste de jour, dans la mesure oĂč un poste compatible avec les qualifications professionnelles est disponible. Article PrioritĂ© d’affectation ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, les travailleurs de nuit qui souhaitent occuper ou reprendre un poste de jour et les salariĂ©s occupant un poste de jour qui souhaitent occuper ou reprendre un poste de nuit dans le mĂȘme Ă©tablissement ou, Ă  dĂ©faut, dans la mĂȘme entreprise ont prioritĂ© pour l’attribution d’un emploi ressortissant Ă  leur catĂ©gorie professionnelle ou d’un emploi Ă©quivalent. L’employeur porte Ă  la connaissance de ces salariĂ©s la liste des emplois disponibles correspondants. Article Transport des salariĂ©s sur le lieu de travail Le coĂ»t du transport du travailleur de nuit de son domicile au domicile de la ou des personnes aidĂ©es est pris en charge par l’employeur. En fonction des moyens de la structure employeur et des particularitĂ©s de l’intervention, cette prise en charge s’effectue soit par le versement d’indemnitĂ©s kilomĂ©triques fixĂ©es Ă  l’article soit par la mise Ă  disposition d’un vĂ©hicule ; soit par le remboursement du transport en commun. Article 32. Contrepartie de la sujĂ©tion du travail de nuit Article RĂ©munĂ©ration Article modifiĂ© par l’avenant 43/2020 du 26 fĂ©vrier 2020 Pour les travailleurs de nuit, chaque heure effectuĂ©e est assimilĂ©e Ă  du temps de travail effectif et rĂ©munĂ©rĂ©e comme tel. Les travailleurs de nuit au sens de l’article V-26 bĂ©nĂ©ficient d’un Ă©lĂ©ment complĂ©mentaire de rĂ©munĂ©ration ECR dĂ©fini Ă  l’article de la prĂ©sente convention. Article Compensation en repos Article modifiĂ© par l’avenant 43/2020 du 26 fĂ©vrier 2020 Les modalitĂ©s de prise de ce repos compensateur visĂ© Ă  l’article sont dĂ©finies aprĂšs consultation du comitĂ© social et Ă©conomique s’il existe. Cette compensation en repos n’est pas cumulable avec celle prĂ©vue Ă  l’article relatif au travail des dimanches et jours fĂ©riĂ©s. En consĂ©quence, les heures rĂ©alisĂ©es la nuit d’un dimanche ou jour fĂ©riĂ© ouvrent droit au repos compensateur du prĂ©sent article ainsi qu’à l’ECR liĂ© au travail du dimanche ou jour fĂ©riĂ©. B. Les salariĂ©s travaillant occasionnellement la nuit Article 33. Nature du travail de nuit occasionnel En exĂ©cution de son contrat de travail, tout salariĂ© peut ĂȘtre amenĂ© occasionnellement Ă  assurer entre 22 heures et 7 heures les cas d’intervention dĂ©finie Ă  l’article de la prĂ©sente convention. Article 34. AccĂšs au travail de nuit occasionnel Article Principe du volontariat Il est fait appel en prioritĂ© aux salariĂ©s volontaires. A dĂ©faut de salariĂ©s volontaires, l’employeur prend en compte les charges familiales afin de dĂ©terminer l’ordre des propositions d’intervention. Article PossibilitĂ© de refuser d’intervenir la nuit En dehors des cas visĂ©s Ă  l’article le salariĂ© a la possibilitĂ© de refuser au maximum quatre fois par an, d’effectuer un travail de nuit, sans que son refus constitue une faute ou un motif de licenciement. Il doit notifier son refus par Ă©crit. Article 35. Information du salariĂ© du planning des nuits Afin de permettre Ă  chaque salariĂ© de concilier vie familiale et vie professionnelle, un planning est Ă©tabli et remis Ă  chaque salariĂ©, indiquant les semaines oĂč il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  intervenir la nuit conformĂ©ment aux dispositions de l’article de la prĂ©sente convention. Chapitre 3. L’amĂ©nagement du temps de travail Article 36. PrĂ©ambule Il existe diffĂ©rents modes d’amĂ©nagement du temps de travail. La durĂ©e du travail peut ĂȘtre rĂ©partie sur des pĂ©riodes diffĂ©rentes dĂ©finies ci-aprĂšs dans la convention collective. A. Dispositions communes aux diffĂ©rents modes d’amĂ©nagement du temps de travail Article 37. Programme indicatif de la rĂ©partition de la durĂ©e du travail et dĂ©lai de prĂ©venance L’ensemble des dispositions de cet article s’applique Ă  tout salariĂ©. Les horaires de travail sont prĂ©cisĂ©s aux salariĂ©s par Ă©crit lors de la notification du planning d’intervention pour le personnel d’intervention ou lors de la rĂ©union de service pour le personnel administratif. La notification du planning a lieu selon une pĂ©riodicitĂ© mensuelle, par remise en main propre au salariĂ© ou par courrier. Les plannings sont notifiĂ©s au salariĂ© au moins 7 jours avant le 1er jour de leur exĂ©cution. Afin de mieux rĂ©pondre aux besoins des usagers, de faire face Ă  la fluctuation des demandes inhĂ©rentes Ă  l’activitĂ©, et d’assurer une continuitĂ© de service, les horaires de travail peuvent ĂȘtre modifiĂ©s dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  7 jours et dans la limite de 4 jours, sauf les cas d’urgence citĂ©s-ci-dessous. En cas d’urgence, et conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, l’employeur doit vĂ©rifier que l’intervention est justifiĂ©e exclusivement par l’accomplissement d’un acte essentiel de la vie courante et s’inscrit dans l’un des cas suivants remplacement d’un collĂšgue en absence non prĂ©vue maladie, congĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux ou congĂ©s exceptionnels, besoin immĂ©diat d’intervention auprĂšs d’enfants ou de personnes dĂ©pendantes du Ă  l’absence non prĂ©visible de l’aidant habituel, retour d’hospitalisation non prĂ©vu, aggravation subite de l’état de santĂ© de la personne aidĂ©e. Il est tenu compte de la situation particuliĂšre des salariĂ©s Ă  employeurs multiples. Les contreparties En contrepartie d’un dĂ©lai de prĂ©venance infĂ©rieur Ă  7 jours, le salariĂ© a la possibilitĂ© de refuser 4 fois, par annĂ©e de rĂ©fĂ©rence, la modification de ses horaires sans que ce refus ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement. Les salariĂ©s s’engageant Ă  accepter les interventions d’urgence dĂ©lai de prĂ©venance infĂ©rieur Ă  4 jours, bĂ©nĂ©ficieront, par annĂ©e de rĂ©fĂ©rence, d’un jour de congĂ© supplĂ©mentaire, au choix du salariĂ©, dĂšs lors qu’ils seront intervenus effectivement dans ce cadre. Ces salariĂ©s peuvent refuser 4 fois ces interventions ; au delĂ , le salariĂ© perd son droit Ă  congĂ© supplĂ©mentaire. Tout salariĂ© refusant une modification d’horaires doit le confirmer par Ă©crit Ă  l’employeur. Article 38. Information/consultation Le choix d’un mode d’amĂ©nagement du temps de travail implique l’information et/ou consultation du comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©es du personnel s’ils existent, l’information de l’inspecteur du travail et l’information des salariĂ©s conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires B. Modes d’amĂ©nagement du temps de travail Article 39. Organisation hebdomadaire La durĂ©e lĂ©gale du travail est de 35 heures, rĂ©parties sur 5 jours. Les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient d’un repos hebdomadaire de deux jours pleins incluant en principe le dimanche c’est-Ă -dire deux jours par semaine sur 52 semaines. Article 40. Les heures supplĂ©mentaires Dans le cadre de la mensualisation, les heures de travail effectuĂ©es au-delĂ  de 35 heures sont des heures supplĂ©mentaires, et se voient appliquer les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Article 41. Les heures complĂ©mentaires Le nombre d’heures complĂ©mentaires effectuĂ©es par un salariĂ© Ă  temps partiel ne peut ĂȘtre supĂ©rieur au tiers de la durĂ©e mensuelle ou hebdomadaire de travail prĂ©vue dans son contrat. En contrepartie le salariĂ© a la possibilitĂ© de refuser au maximum deux fois par annĂ©e civile ou toute autre pĂ©riode de 12 mois choisie par l’employeur, d’effectuer les heures complĂ©mentaires telles que prĂ©vues au contrat de travail, sans que son refus constitue une faute ou un motif de licenciement. Ces refus doivent ĂȘtre notifiĂ©s par Ă©crit Ă  l’employeur. Lorsque, pendant une pĂ©riode de douze semaines consĂ©cutives ou pendant douze semaines au cours d’une pĂ©riode de quinze semaines, l’horaire moyen rĂ©ellement accompli par un salariĂ© a dĂ©passĂ© de deux heures au moins par semaine, ou de l’équivalent mensuel de cette durĂ©e, l’horaire prĂ©vu dans son contrat, celui-ci est modifiĂ©, sous rĂ©serve d’un prĂ©avis de sept jours et sauf opposition du salariĂ© intĂ©ressĂ©. L’horaire modifiĂ© est Ă©gal Ă  l’horaire antĂ©rieurement fixĂ© auquel est ajoutĂ©e la diffĂ©rence entre cet horaire et l’horaire moyen rĂ©ellement accompli. Article 42. RĂ©partition du temps de travail sur une pĂ©riode de deux semaines Article modifiĂ© par l’avenant 24/2016 signĂ© le 27 janvier 2016, entrĂ© en vigueur le 1er aoĂ»t 2016 Ce mode d’amĂ©nagement du temps de travail est ouvert Ă  tout salariĂ© Ă  temps plein ou temps partiel, et quelle que soit sa catĂ©gorie. Pour les salariĂ©s employĂ©s Ă  temps plein, la durĂ©e du travail est de 70 heures par pĂ©riode de deux semaines civiles soit une pĂ©riode dĂ©butant le lundi Ă  0h et se terminant le dimanche de la semaine suivante Ă  24 heures. Pour les salariĂ©s Ă  temps partiel, la durĂ©e de travail est fixĂ©e au contrat de travail, la durĂ©e Ă©tant nĂ©cessairement infĂ©rieure Ă  70 heures par pĂ©riode de deux semaines civiles. Les salariĂ©s intervenant dans ce cadre ne peuvent pas travailler plus de 6 jours consĂ©cutifs. Ils bĂ©nĂ©ficient au moins de quatre jours de repos par pĂ©riode de deux semaines comprenant au moins deux jours consĂ©cutifs, dont un dimanche. a Conditions et dĂ©lais de prĂ©venance des changements de durĂ©e ou d’horaire de travail Les rĂšgles relatives aux conditions et dĂ©lais de prĂ©venance des changements de durĂ©e ou d’horaire de travail sont celles dĂ©finies Ă  l’article L’employeur remet au salariĂ© des informations mensuelles sur le temps de travail accompli conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales en vigueur b Limites pour le dĂ©compte des heures supplĂ©mentaires ou complĂ©mentaires Il peut ĂȘtre effectuĂ© au cours de l’une ou l’autre semaine, des heures de travail en nombre inĂ©gal, sous rĂ©serve que soit respectĂ©e la durĂ©e maximale de travail prĂ©vue Ă  l’article Pour les salariĂ©s employĂ©s Ă  temps plein, les heures effectuĂ©es au-delĂ  de 70 heures sur cette pĂ©riode de deux semaines, et dĂ©comptĂ©es en fin de pĂ©riode, sont des heures supplĂ©mentaires rĂ©munĂ©rĂ©es selon les dispositions lĂ©gales et rĂšglementaires. Pour les salariĂ©s Ă  temps partiel, les heures effectuĂ©es au-delĂ  de la durĂ©e contractuelle dĂ©terminĂ©e sur cette pĂ©riode de deux semaines, et dĂ©comptĂ©es en fin de pĂ©riode, sont des heures complĂ©mentaires rĂ©munĂ©rĂ©es le mois concernĂ© selon les dispositions lĂ©gales et rĂšglementaires. c Conditions de prise en compte des absences du salariĂ© En cas d’absence, le temps non travaillĂ© ne donne pas lieu Ă  rĂ©cupĂ©ration. S’il s’agit d’une absence rĂ©munĂ©rĂ©e, celle-ci est valorisĂ©e sur la base du temps qui aurait Ă©tĂ© travaillĂ© si le salariĂ© avait Ă©tĂ© prĂ©sent. S’il s’agit d’une absence non rĂ©munĂ©rĂ©e, la retenue opĂ©rĂ©e est proportionnelle Ă  la durĂ©e de l’absence, en tenant compte de l’horaire programmĂ© au cours de la journĂ©e ou des la semaines concernĂ©es. Les absences pour formation professionnelle et exercice de mandats syndicaux sont assimilĂ©es Ă  du temps de travail effectif conformĂ©ment Ă  l’article Elles sont, sur justificatif, valorisĂ©es en fonction du temps passĂ©. Les absences pour congĂ© de formation Ă©conomique sociale et syndicale sont assimilĂ©es Ă  du temps de travail effectif conformĂ©ment Ă  l’article pour l’ouverture des droits Ă  congĂ© et le calcul de l’anciennetĂ©. A ce titre, Elles sont valorisĂ©es, sur justificatif, en fonction du temps passĂ©. d Conditions de prise en compte des arrivĂ©es et dĂ©parts en cours de pĂ©riode En cas d’arrivĂ©e ou de dĂ©part en cours de pĂ©riode, le droit Ă  rĂ©munĂ©ration est ouvert au prorata du temps de prĂ©sence. La rĂ©munĂ©ration est alors rĂ©gularisĂ©e sur la base de l’horaire rĂ©el de travail. e Limite pour les salariĂ©s Ă  temps partiel En aucun cas, la durĂ©e de travail hebdomadaire du salariĂ© Ă  temps partiel ne peut Ă©galer, voire dĂ©passer, la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire. Article 43. AmĂ©nagement du temps de travail avec octroi de jours de repos Article AmĂ©nagement annuel du temps de travail avec octroi de jours de repos Cet amĂ©nagement du temps de travail consiste en un maintien d’une durĂ©e hebdomadaire de travail de plus de 35 heures et l’octroi en contrepartie de jours de congĂ©s supplĂ©mentaires dans la limite de – 23 jours ouvrĂ©s par an pour 39 heures – ou 18 jours ouvrĂ©s par an pour 38 heures – ou 12 jours ouvrĂ©s par an pour 37 heures – ou 6 jours ouvrĂ©s par an pour 36 heures En aucun cas ces jours ne peuvent ĂȘtre accolĂ©s au congĂ© payĂ© principal. Ils sont pris pour moitiĂ© au choix des salariĂ©s et pour moitiĂ© selon un calendrier dĂ©terminĂ© par l’employeur. Toute modification motivĂ©e de ce calendrier ne peut intervenir que sous rĂ©serve d’un dĂ©lai de prĂ©venance de 15 jours quand la durĂ©e des congĂ©s ne dĂ©passe pas 1 semaine ; d’un dĂ©lai de prĂ©venance de 1 mois quand la durĂ©e des congĂ©s est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  1 semaine. Ces jours peuvent ĂȘtre fractionnĂ©s sans pour autant donner lieu Ă  majoration. Ils se voient appliquer le mĂȘme rĂ©gime conventionnel que les congĂ©s payĂ©s. A moins qu’elles ne soient versĂ©es Ă  un compte Ă©pargne-temps, ces journĂ©es doivent ĂȘtre prises au plus tard avant le terme de la pĂ©riode ou de l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence dĂ©terminĂ©e dans la note d’information ou dans l’accord local. Le lissage des salaires s’applique dans les conditions suivantes, sous rĂ©serve de l’application du rĂ©gime lĂ©gal des heures supplĂ©mentaires conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Pour Ă©viter que la variation de l’activitĂ© ne se traduise par une fluctuation de la rĂ©munĂ©ration, il est versĂ© au salariĂ© une rĂ©munĂ©ration mensuelle moyenne indĂ©pendante de l’horaire rĂ©ellement effectuĂ© dans le mois et calculĂ©e sur une base horaire hebdomadaire de 35 heures. Article AmĂ©nagement du temps de travail sur quatre semaines avec octroi de jours de repos Article modifiĂ© par l’avenant 24/2016 signĂ© le 27 janvier 2016, entrĂ© en vigueur le 1er aoĂ»t 2016 Cet amĂ©nagement du travail s’applique uniquement aux salariĂ©s Ă  temps plein et consiste en l’attribution de journĂ©es ou demi-journĂ©es de repos sur une pĂ©riode de 4 semaines civiles. Un calendrier prĂ©alablement Ă©tabli selon les besoins du service et les contraintes personnelles des salariĂ©s doit fixer les dates de prise de ces journĂ©es ou demi-journĂ©es de repos dans le cadre de la pĂ©riode de 4 semaines. a Conditions et dĂ©lais de prĂ©venance des changements de durĂ©e ou d’horaire de travail Les rĂšgles relatives aux conditions et dĂ©lais de prĂ©venance des changements de durĂ©e ou d’horaire de travail sont celles dĂ©finies Ă  l’article L’employeur remet au salariĂ© des informations mensuelles sur le temps de travail accompli conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales en vigueur b Limites pour le dĂ©compte des heures supplĂ©mentaires Il peut ĂȘtre effectuĂ© au cours de l’une ou l’autre semaine, des heures de travail en nombre inĂ©gal, sous rĂ©serve que soit respectĂ©e la durĂ©e maximale de travail prĂ©vue Ă  l’article Les heures effectuĂ©es au-delĂ  de 140 heures sur cette pĂ©riode de quatre semaines, et dĂ©comptĂ©es en fin de pĂ©riode, sont des heures supplĂ©mentaires rĂ©munĂ©rĂ©es selon les dispositions lĂ©gales et rĂšglementaires. c Conditions de prise en compte des absences du salariĂ© En cas d’absence, le temps non travaillĂ© ne donne pas lieu Ă  rĂ©cupĂ©ration. S’il s’agit d’une absence rĂ©munĂ©rĂ©e, celle-ci est valorisĂ©e sur la base du temps qui aurait Ă©tĂ© travaillĂ© si le salariĂ© avait Ă©tĂ© prĂ©sent. S’il s’agit d’une absence non rĂ©munĂ©rĂ©e, la retenue opĂ©rĂ©e est proportionnelle Ă  la durĂ©e de l’absence, en tenant compte de l’horaire programmĂ© au cours de la journĂ©e ou des la semaines concernĂ©es. Les absences pour formation professionnelle et exercice de mandats syndicaux sont assimilĂ©es Ă  du temps de travail effectif conformĂ©ment Ă  l’article Elles sont, sur justificatif, valorisĂ©es en fonction du temps passĂ©. Les absences pour congĂ© de formation Ă©conomique sociale et syndicale sont assimilĂ©es Ă  du temps de travail effectif conformĂ©ment Ă  l’article pour l’ouverture des droits Ă  congĂ© et le calcul de l’anciennetĂ©. A ce titre, Elles sont valorisĂ©es, sur justificatif, en fonction du temps passĂ©. d Conditions de prise en compte des arrivĂ©es et dĂ©parts en cours de pĂ©riode En cas d’arrivĂ©e ou de dĂ©part en cours de pĂ©riode, le droit Ă  rĂ©munĂ©ration est ouvert conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et au prorata du temps de prĂ©sence. La rĂ©munĂ©ration est alors rĂ©gularisĂ©e sur la base de l’horaire rĂ©el de travail. C. Contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e intermittent Article 44. PrĂ©ambule Face au dĂ©veloppement des activitĂ©s liĂ©es notamment Ă  la garde d’enfants, il est apparu nĂ©cessaire aux partenaires sociaux en raison notamment du rythme scolaire de mettre en place le travail intermittent et de garantir aux salariĂ©s concernĂ©s des conditions de travail satisfaisantes. Les partenaires sociaux rappellent que l’emploi en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e intermittent CDII ne saurait ĂȘtre un mode systĂ©matique d’embauche. Toutefois, en raison de l’alternance de pĂ©riode travaillĂ©e et non travaillĂ©e, les emplois correspondant Ă  ces activitĂ©s ne peuvent donner lieu durablement Ă  des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Il s’agit donc de favoriser l’emploi dans la branche par le recours Ă  des CDII pour les emplois correspondant Ă  des pĂ©riodes travaillĂ©es et non travaillĂ©es et uniquement dans le cadre dĂ©fini au prĂ©sent chapitre. Le contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e intermittent a pour objet de rĂ©pondre au dĂ©veloppement des services tels que dĂ©finis dans l’article de la prĂ©sente convention. En tout Ă©tat de cause, l’employeur ne peut mettre en place le travail intermittent dans sa structure qu’aprĂšs avoir consultĂ© le comitĂ© d’entreprise ou Ă  dĂ©faut les dĂ©lĂ©guĂ©es du personnel s’ils existent. Enfin, au vu du dĂ©veloppement de l’activitĂ©, l’employeur favorisera l’emploi de ces salariĂ©s sur toute l’annĂ©e. Article 45. Principe Le prĂ©sent texte est conclu en application des dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Il a pour objectif de permettre aux structures de conclure des contrats intermittents sur la base de ce texte. Article 46. Contrat de travail Le contrat de travail intermittent est un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Il doit faire l’objet d’un Ă©crit comportant les clauses suivantes l’identitĂ© des deux parties ; la date d’embauche ; le secteur gĂ©ographique de travail ; la durĂ©e de la pĂ©riode d’essai ; la nature de l’emploi ; la qualification l’intitulĂ© et la catĂ©gorie de l’emploi ; le coefficient de rĂ©munĂ©ration ; les Ă©lĂ©ments de la rĂ©munĂ©ration et les modalitĂ©s de calcul de la rĂ©munĂ©ration lissĂ©e ; la durĂ©e moyenne hebdomadaire ou mensuelle de travail sur l’annĂ©e ; les pĂ©riodes de travail et la rĂ©partition des heures de travail Ă  l’intĂ©rieur de ces pĂ©riodes ; la durĂ©e annuelle minimale de travail ; la durĂ©e des congĂ©s payĂ©s ; la durĂ©e de prĂ©avis en cas de rupture du contrat de travail ; les conditions de la formation professionnelle ; les organismes de retraite complĂ©mentaires et de prĂ©voyance ; la convention collective applicable et tenue Ă  disposition du personnel. Article 47. SalariĂ©s concernĂ©s Article modifiĂ© par l’avenant 49/2021 signĂ© le 1er juillet 2021 Les dispositions du prĂ©sent accord ne peuvent concerner que les salariĂ©s exerçant principalement les activitĂ©s suivantes -Garde d’enfants Ă  domicile -Accueil PĂ©riscolaire -Centre de loisirs sans hĂ©bergement -Petit jardinage & petit bricolage En effet, les emplois relatifs Ă  ce type d’activitĂ©s sont susceptibles de comporter des pĂ©riodes travaillĂ©es et des pĂ©riodes non travaillĂ©es. Ainsi, sont susceptibles de conclure des CDII les salariĂ©s des catĂ©gories EmployĂ© et Techniciens-agent de maĂźtrise, telles que dĂ©finies au titre III du prĂ©sent texte et exerçant notamment les fonctions suivantes -Agent Ă  domicile / EmployĂ© Ă  domicile / Auxiliaire de vie -Agent polyvalent ; -Auxiliaire de puĂ©riculture -Educateur de jeunes enfants Article 48. AnciennetĂ© ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, les pĂ©riodes non travaillĂ©es sont prises en compte en totalitĂ© pour la dĂ©termination des droits Ă  l’anciennetĂ©. Article 49. RĂ©munĂ©ration Avec l’accord du salariĂ©, la rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre lissĂ©e sur la base du douziĂšme de la rĂ©munĂ©ration de base, indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s comprise. A dĂ©faut, la rĂ©munĂ©ration est versĂ©e mensuellement et calculĂ©e selon l’horaire rĂ©ellement travaillĂ©. Les modalitĂ©s de rĂ©munĂ©ration sont fixĂ©es dans le contrat de travail. Les salariĂ©s embauchĂ©s en CDII bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes droits Ă  congĂ©s payĂ©s que l’ensemble des salariĂ©s. Article 50. DurĂ©e du travail La durĂ©e annuelle minimale de travail du salariĂ© est fixĂ©e dans le contrat de travail sur une pĂ©riode de 12 mois consĂ©cutifs. Le salariĂ© doit nĂ©anmoins informer son employeur de toute situation de cumul d’emploi afin de respecter la rĂ©glementation en matiĂšre de durĂ©e maximale de travail. Le salariĂ© peut demander Ă  ce que la durĂ©e du travail fixĂ©e ci-dessus puisse ĂȘtre revue Ă  la baisse. Cette durĂ©e annuelle est atteinte par l’addition des pĂ©riodes de travail qui alterneront avec des pĂ©riodes de non travail. Article 51. PĂ©riodes travaillĂ©es et non travaillĂ©es ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, le contrat de travail doit prĂ©ciser la rĂ©partition des heures de travail Ă  l’intĂ©rieur des pĂ©riodes de travail. La rĂ©partition des heures se fera conformĂ©ment Ă  l’article du prĂ©sent texte. En dehors des pĂ©riodes travaillĂ©es le contrat de travail du salariĂ© intermittent est suspendu. Article 52. DĂ©passement de la durĂ©e du travail Les heures dĂ©passant la durĂ©e annuelle minimale fixĂ©e au contrat de travail ne peuvent excĂ©der le tiers de cette durĂ©e sauf accord du salariĂ©. Lorsque le salariĂ© est embauchĂ© sur la base d’un temps plein 35 heures par semaine sur les pĂ©riodes travaillĂ©es, les heures effectuĂ©es au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire de travail sont des heures supplĂ©mentaires. Article 53. Divers Les salariĂ©s sous contrat de travail intermittent sont inclus dans l’effectif, en matiĂšre de reprĂ©sentation du personnel, selon les mĂȘmes modalitĂ©s que les salariĂ©s sous contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Ils ont accĂšs aux fonctions reprĂ©sentatives comme les autres salariĂ©s. Les salariĂ©s en CDII ont la facultĂ© de prendre leurs heures de dĂ©lĂ©gation mensuelles pendant les pĂ©riodes non travaillĂ©es. Les salariĂ©s en CDII bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes droits que les salariĂ©s employĂ©s tout au long de l’annĂ©e en matiĂšre de formation, de promotion et de rĂ©munĂ©ration. D. Le Compte Epargne Temps Article 54. Ouverture du Compte Epargne Temps Le Compte Epargne Temps CET a pour objet de permettre aux salariĂ©s qui le dĂ©sirent, d’accumuler des droits Ă  congĂ©s rĂ©munĂ©rĂ©s ou d’y affecter des sommes d’argent dans les conditions dĂ©finies par le prĂ©sent chapitre. Les salariĂ©s sont libres d’adhĂ©rer ou non au dispositif de compte Ă©pargne temps mis en place. Ils l’alimentent par les Ă©lĂ©ments dĂ©finis conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et par le prĂ©sent chapitre. Article 55. Alimentation du Compte Epargne Temps Le CET peut ĂȘtre alimentĂ© en temps ou en argent. Article Alimentation en temps a A l’initiative du salariĂ© ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires les salariĂ©s peuvent stocker dans le compte Ă©pargne temps autant de jours de congĂ© ou de repos qu’ils le souhaitent Ă  l’exception des quatre premiĂšres semaines de congĂ©s payĂ©s et des jours de repos prĂ©vus par les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires pour des raisons de protection de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© du salariĂ© repos quotidien et hebdomadaire, contreparties en repos au travail de nuit. b A l’initiative de l’employeur L’employeur, dans le cas d’une hausse temporaire ou exceptionnelle d’activitĂ©s, peut affecter au CET les heures effectuĂ©es au-delĂ  de la durĂ©e collective de travail. Article Alimentation en argent Le salariĂ© peut affecter au CET tout Ă©lĂ©ment monĂ©taire dans les conditions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Par dĂ©cision unilatĂ©rale, l’employeur peut affecter au CET du salariĂ© une somme d’argent qui vient uniquement en supplĂ©ment des rĂ©munĂ©rations dues conventionnellement. Article FormalitĂ©s liĂ©es Ă  l’alimentation du Compte Epargne Temps La demande d’alimentation du CET est effectuĂ©e sur un document Ă©tabli par la direction. Ce document prĂ©cise notamment l’origine du crĂ©dit CongĂ©s PayĂ©s, jours de RTT, 
. Afin de permettre l’organisation de l’activitĂ©, le salariĂ© est invitĂ© Ă  Ă©tablir sa demande d’alimentation du CET par Ă©crit datĂ©, avant le 31 dĂ©cembre de chaque exercice. La demande est dĂ©finitive Ă  la date de communication Ă  la direction. Toute demande tardive est refusĂ©e. Le CET est alimentĂ© Ă  chaque Ă©chĂ©ance de demande. Il est dĂ©bitĂ© au fur et Ă  mesure de son utilisation. Le salariĂ© reçoit chaque annĂ©e un relevĂ© de son CET. Article 56. Utilisation du Compte Epargne Temps Article Conditions d’utilisation Le salariĂ© peut utiliser son CET dĂšs lors qu’il a acquis un minimum de 22 jours de congĂ©s. Le salariĂ© devra faire sa demande d’utilisation Ă  son employeur par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception au moins 2 mois avant la date souhaitĂ©e d’utilisation. L’employeur doit rĂ©pondre dans les 15 jours suivant la demande. S’agissant d’un congĂ© de fin de carriĂšre, le salariĂ© doit prĂ©venir l’employeur par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, au moins trois mois avant la date du dĂ©part. La demande Ă©crite doit prĂ©ciser le nombre de jours crĂ©ditĂ©s au CET que le salariĂ© envisage d’utiliser. Le CET peut ĂȘtre utilisĂ© dans les conditions suivantes Article Utilisation du CET pour indemniser des jours de repos ou de congĂ©s Le salariĂ© peut utiliser son CET afin d’indemniser en tout ou partie un congĂ© ou une pĂ©riode d’inactivitĂ©. Ainsi le CET peut financer un congĂ© parental d’éducation un congĂ© sabbatique un congĂ© pour crĂ©ation d’entreprise ; un congĂ© de solidaritĂ© internationale; une pĂ©riode de formation en dehors du temps de travail; un passage Ă  temps partiel ; une cessation progressive ou totale d’activitĂ© fin de carriĂšre ; un congĂ© sans solde ; un congĂ© pour prolongation de congĂ© de maternitĂ© ou d’adoption. Article Utilisation sous forme monĂ©taire a Un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration Le salariĂ© peut demander le versement d’un complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration immĂ©diate, sans Ă©pargne, pour les congĂ©s payĂ©s acquis dans l’annĂ©e et qu’il n’aurait pas pris. Seuls sont visĂ©s les congĂ©s payĂ©s acquis au-delĂ  de la cinquiĂšme semaine ou autres jours de congĂ©s. En effet, les droits acquis grĂące Ă  l’épargne de la cinquiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s doivent ĂȘtre obligatoirement pris sous forme de congĂ©s sauf en cas de rupture du contrat de travail entrainant une liquidation monĂ©taire totale du CET ; de transfert du CET dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article Le complĂ©ment de rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre versĂ©, au choix du salariĂ©, soit de maniĂšre unique et forfaitaire ; de maniĂšre lissĂ©e sur l’annĂ©e. b Un produit d’épargne Le salariĂ© peut utiliser son CET pour alimenter soit un plan d’épargne d’entreprise PEE ; un plan d’épargne interentreprises PEI ; ou un plan d’épargne retraite collectif PERCO ; Si ce type de plan d’épargne a Ă©tĂ© mis en place dans l’entreprise et dans les conditions lĂ©gales et rĂ©glementaires. c Rachat des cotisations d’assurance vieillesse, des annĂ©es d’étude ou des annĂ©es incomplĂštes Le compte peut contribuer Ă  financer le rachat d’annuitĂ©s manquantes, correspondant notamment aux annĂ©es d’études, pour le calcul de la pension de retraite. Article Renonciation du salariĂ© Ă  l’utilisation de son compte Le salariĂ© peut renoncer Ă  l’utilisation du compte Ă©pargne temps et en demander la contrepartie financiĂšre dĂšs lors qu’il se trouve dans l’un des cas suivants mariage de l’intĂ©ressĂ© ; naissance ou adoption d’un enfant ; divorce ; invaliditĂ© du bĂ©nĂ©ficiaire ou de son conjoint ; dĂ©cĂšs du conjoint ou d’un enfant ; crĂ©ation par l’intĂ©ressĂ© ou son conjoint, ou reprise d’une entreprise industrielle, commerciale, artisanale ou agricole ; acquisition, agrandissement ou travaux concernant la rĂ©sidence principale ; Ă©tat de surendettement du mĂ©nage. Article 57. Gestion du compte Ă©pargne temps Article Gestion par un organisme collecteur Les fĂ©dĂ©rations et unions d’employeurs pourront dĂ©cider de dĂ©signer un organisme collecteur chargĂ© de gĂ©rer les comptes Ă©pargnes temps des salariĂ©s de leurs adhĂ©rents. Article Valorisation d’une journĂ©e Dans le cadre de l’utilisation du CET, la valeur d’une journĂ©e est calculĂ©e en divisant le salaire mensuel par 22 et la valeur d’une demi-journĂ©e en divisant le salaire mensuel par 44. Le salaire Ă  prendre en compte pour la valorisation d’une journĂ©e est le salaire brut primes incluses. Article RĂ©munĂ©ration du salariĂ© A l’occasion de l’utilisation de son CET, le salariĂ© peut choisir entre deux modalitĂ©s de rĂ©munĂ©ration l’indemnisation versĂ©e Ă  hauteur du nombre de jours de congĂ©s acquis et / ou utilisĂ©. Lorsque la durĂ©e du congĂ© demandĂ© par le salariĂ© est supĂ©rieure au nombre de jours Ă©pargnĂ©s par le salariĂ© dans le cadre du CET, le diffĂ©rentiel de jours est rĂ©putĂ© sans solde. la rĂ©munĂ©ration lissĂ©e pendant toute la durĂ©e du congĂ©. Une fois le choix effectuĂ©, le salariĂ© ne saurait le modifier pour la pĂ©riode visĂ©e. L’indemnitĂ© Ă©tant soumise aux charges sociales, elle donne lieu Ă  chaque versement Ă  l’établissement d’un bulletin de salaire. Pendant la pĂ©riode d’indemnisation, le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie de tous les avantages sociaux non liĂ©s Ă  la prĂ©sence ou au travail effectif. La durĂ©e d’un congĂ© financĂ© par le CET est notamment prise en compte pour l’apprĂ©ciation de l’anciennetĂ© du salariĂ© et le maintien de sa protection sociale. La rĂ©munĂ©ration est versĂ©e de façon pĂ©riodique. Elle prĂ©sente un caractĂšre forfaitaire et dĂ©finitif. Par consĂ©quent, ni le montant, ni la durĂ©e, ni la pĂ©riodicitĂ© de l’indemnitĂ© ne sont modifiĂ©s du fait de l’intervention d’un jour fĂ©riĂ© et chĂŽmĂ©. En cas de maladie ou d’accident du salariĂ© pendant la pĂ©riode de versement des indemnitĂ©s de CET, nĂ©cessitant l’arrĂȘt de travail du salariĂ©, ce dernier est toujours considĂ©rĂ© en congĂ© CET, sous dĂ©duction des IJSS et ce conformĂ©ment aux rĂšgles habituellement appliquĂ©es dans l’organisme employeur. Dans le cas oĂč l’arrĂȘt de travail se prolonge au-delĂ  de la pĂ©riode de congĂ©s CET ; les jours d’arrĂȘt de travail au-delĂ  de cette pĂ©riode sont indemnisĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant, au titre du maintien de salaire de l’employeur ou des garanties de protection sociale complĂ©mentaire d’incapacitĂ© ou d’invaliditĂ© de l’organisme employeur. Cette derniĂšre disposition n’est pas applicable en cas de congĂ© pour cessation anticipĂ©e de fin de carriĂšre. Article Retour du salariĂ© A l’issue du congĂ© et qu’elle qu’en soit sa nature, le salariĂ© doit retrouver son prĂ©cĂ©dent emploi ou un emploi similaire assorti d’une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©quivalente. Article 58. Rupture du Contrat de travail En cas de rupture du contrat de travail, le CET du salariĂ© peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© vers le nouvel organisme employeur, si le salariĂ© en fait la demande avant la fin de son prĂ©avis. Le transfert est subordonnĂ© Ă  un accord Ă©crit entre les deux organismes employeurs. En l’absence de transfert, le salariĂ© perçoit une indemnitĂ© correspondant Ă  la conversion monĂ©taire de l’ensemble des droits qu’il a acquis et qui se trouvent sur le CET. L’indemnitĂ© est Ă©gale au produit du nombre d’heures inscrites au CET par le taux horaire du salariĂ© en vigueur Ă  la date de la rupture. Article 59. Liquidation automatique du Compte Epargne Temps ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, afin de limiter les droits affectĂ©s dans un CET, hors ceux affectĂ©s Ă  un plan d’épargne ou Ă  des prestations de retraite, il est prĂ©vu une liquidation automatique des droits sous forme d’indemnitĂ© dĂšs lors qu’ils atteignent un montant dĂ©terminĂ© par dĂ©cret. Ce montant ne peut excĂ©der six fois le plafond mensuel retenu pour le calcul des contributions au rĂ©gime d’assurance chĂŽmage conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Article 60. Les conditions de garantie du CET Les droits Ă©pargnĂ©s sur le CET sont garantis conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires. Article 61. DĂ©cĂšs du salariĂ© Les droits Ă©pargnĂ©s dans le CET sont dus aux ayant droits du salariĂ© dĂ©cĂ©dĂ© au mĂȘme titre que le versement des salaires arriĂ©rĂ©s ou encore les droits Ă  repos compensateurs. Chapitre 4. Dispositions spĂ©cifiques aux cadres Article 62. Cadres autonomes » Les cadres dits cadres autonomes » sont les cadres non soumis Ă  l’horaire collectif de travail et bĂ©nĂ©ficiant d’une large autonomie dans le choix des moyens qu’ils mettent en Ɠuvre pour rĂ©aliser les tĂąches qui leur sont confiĂ©es indĂ©pendamment de tout horaire collectif ; d’une autoritĂ© sur tout ou partie du personnel ; d’une dĂ©lĂ©gation partielle de l’employeur pour le reprĂ©senter ; d’une rĂ©munĂ©ration intĂ©grant les dĂ©passements de la durĂ©e lĂ©gale du travail ; en raison des missions qui leur sont dĂ©volues, leur durĂ©e du travail est fixĂ©e dans des conventions individuelles annuelles de forfait en heures ou en jours qui sont contractualisĂ©es entre l’employeur et le salariĂ©. Article 63. Forfaits annuels en heures et en jours Article SalariĂ©s visĂ©s ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, la formule du forfait dĂ©fini en heures ou en jours peut ĂȘtre convenue avec les salariĂ©s ayant la qualitĂ© de cadre, au sens de la prĂ©sente convention, qui ne sont pas occupĂ©s selon l’horaire collectif applicable au sein du service ou de l’équipe auquel ils sont intĂ©grĂ©s, de telle sorte que la durĂ©e de leur temps de travail ne soit pas prĂ©dĂ©terminĂ©e. Les parties peuvent ainsi convenir que la durĂ©e du travail des salariĂ©s est organisĂ©e sur la base d’un forfait en heures ou en jours. Les salariĂ©s cadres disposent effectivement d’une certaine autonomie dĂ©finie par la libertĂ© qui leur est accordĂ©e dans l’organisation de leur emploi du temps. Il appartient alors Ă  l’employeur, pour tenir compte de l’organisation existante au sein de chaque entreprise, de vĂ©rifier si ces cadres ne relĂšvent pas d’une autre catĂ©gorie que celle visĂ©e Ă  l’article Article Dispositions communes Les salariĂ©s peuvent affecter leurs heures ou leurs jours sur le CET conformĂ©ment aux dispositions de l’article et suivants. Les dispositions relatives au repos hebdomadaire sont celles prĂ©vues Ă  l’article de la prĂ©sente convention. Le contrat de travail peut prĂ©voir des pĂ©riodes de prĂ©sence nĂ©cessaires au bon fonctionnement de l’entreprise. Le salariĂ© doit bĂ©nĂ©ficier d’un temps de repos quotidien d’au moins 11 heures consĂ©cutives. Article 64. Le forfait annuel en heures Article Principe Le contrat de travail peut prĂ©voir que la durĂ©e du travail des salariĂ©s est organisĂ©e sur la base d’un forfait en heures sur l’annĂ©e. Article RĂ©gime juridique ConformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires, l’horaire hebdomadaire moyen sur la base duquel le forfait a Ă©tĂ© convenu peut varier, d’une semaine sur l’autre, dans le cadre de l’annĂ©e. Cette variation d’horaire vise Ă  s’adapter Ă  la charge de travail, sous rĂ©serve que soit respectĂ©, dans le cadre de l’annĂ©e, l’horaire hebdomadaire moyen sur la base duquel le forfait a Ă©tĂ© convenu, multipliĂ© par le nombre de semaines travaillĂ©es. Le volume moyen hebdomadaire de travail sur une annĂ©e ne peut excĂ©der le volume moyen hebdomadaire lĂ©gal de travail de 35 heures majorĂ© de 20 % au plus. Le nombre de semaines travaillĂ©es est calculĂ© en dĂ©duisant, des 52 semaines d’une annĂ©e, les semaines de congĂ©s payĂ©s lĂ©gaux et conventionnels, auxquelles le salariĂ© peut prĂ©tendre, ainsi que les jours fĂ©riĂ©s chĂŽmĂ©s tombant des jours pouvant ĂȘtre travaillĂ©s. En tout Ă©tat de cause l’horaire annuel ne peut excĂ©der 1607 heures de travail effectif, majorĂ©es de 20 % au plus, pour des salariĂ©s pouvant prĂ©tendre, compte tenu de leur temps de prĂ©sence dans l’entreprise, Ă  des droits complets en matiĂšre de congĂ©s payĂ©s lĂ©gaux et conventionnels ainsi que de chĂŽmage des jours fĂ©riĂ©s. La durĂ©e journaliĂšre de travail ne peut excĂ©der 10 heures, la durĂ©e hebdomadaire de travail ne peut excĂ©der 48 heures sur une semaine et 44 heures en moyenne sur une pĂ©riode de 12 semaines consĂ©cutives. La durĂ©e journaliĂšre peut ĂȘtre portĂ©e, de façon exceptionnelle et en fonction des nĂ©cessitĂ©s Ă  12 heures, sous rĂ©serve du respect de la limite de 44 heures en moyenne sur 12 semaines consĂ©cutives. L’horaire peut ĂȘtre rĂ©parti sur certains ou tous les jours ouvrables de la semaine en fonction de la charge de travail. Ce forfait s’accompagne d’un mode de contrĂŽle de la durĂ©e rĂ©elle du travail. L’employeur est tenu d’établir un document de contrĂŽle des horaires faisant apparaĂźtre la durĂ©e journaliĂšre et hebdomadaire du travail. Article RĂ©munĂ©ration La rĂ©munĂ©ration mensuelle du salariĂ© est lissĂ©e sur la base de l’horaire annuel convenu divisĂ© par 12. Le paiement des heures supplĂ©mentaires et de leur majoration est inclus dans la rĂ©munĂ©ration mensuelle forfaitaire. La rĂ©munĂ©ration ne peut donc pas ĂȘtre infĂ©rieure au salaire rĂ©el correspondant au classement de l’intĂ©ressĂ© pour la durĂ©e lĂ©gale du travail, Ă  laquelle s’ajoutent les dĂ©passements de cette durĂ©e. Le bulletin de salaire du cadre doit faire apparaĂźtre le nombre moyen mensuel d’heures de travail sur la base duquel le salaire forfaitaire a Ă©tĂ© convenu. Article 65. Le forfait annuel en jours Article RĂ©gime juridique Le contrat de travail dĂ©finit les caractĂ©ristiques de la fonction qui justifient l’autonomie dont dispose le salariĂ© pour l’exĂ©cution de cette fonction. Le contrat de travail dĂ©termine le nombre de jours sur la base duquel le forfait est dĂ©fini. Le nombre de jours travaillĂ©s sur la base duquel le forfait est dĂ©fini ne peut excĂ©der 217 pour une annĂ©e complĂšte de travail. Si le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie de jours de congĂ©s d’anciennetĂ© dans les conditions fixĂ©es Ă  l’article le nombre de jours du forfait est diminuĂ© d’autant. Pour les salariĂ©s ne bĂ©nĂ©ficiant pas d’un congĂ© annuel complet, le nombre de jours de travail est augmentĂ© du nombre de jours de congĂ©s lĂ©gaux et conventionnels auxquels le salariĂ© ne peut prĂ©tendre. Le temps de travail peut ĂȘtre rĂ©parti sur certains ou sur tous les jours ouvrables de la semaine, en journĂ©es ou demi-journĂ©es de travail. Le cadre peut prendre ses repos par journĂ©e entiĂšre ou par demi-journĂ©e. La demi-journĂ©e s’apprĂ©cie comme toute plage commençant ou se terminant entre 12 heures et 14 heures. Les dates de prise de repos sont proposĂ©es par le cadre en tenant compte des impĂ©ratifs de sa mission et acceptĂ©es par son supĂ©rieur hiĂ©rarchique salariĂ© ou bĂ©nĂ©vole. Le forfait en jours s’accompagne d’un contrĂŽle du nombre de jours travaillĂ©s. L’employeur est tenu d’établir un document de contrĂŽle faisant apparaĂźtre le nombre et la date des journĂ©es ou demi-journĂ©es travaillĂ©es, ainsi que la qualification des jours de repos en repos hebdomadaires, congĂ©s payĂ©s, congĂ©s conventionnels ou jours de repos au titre de la rĂ©duction du temps de travail. Ce document peut ĂȘtre tenu par le salariĂ© sous la responsabilitĂ© de l’employeur. En cas d’entrĂ©e, de sortie en cours d’annĂ©e ou d’absences autres que 1er mai ; jours fĂ©riĂ©s lĂ©gaux ; jours de congĂ©s payĂ©s lĂ©gaux et conventionnels ; ensemble des jours de repos RTT ; pĂ©riodes considĂ©rĂ©es comme du temps de travail effectif visĂ©es Ă  l’article du prĂ©sent texte ; temps passĂ© par les conseillers prud’homaux ; le nombre des jours de repos RTT est proratisĂ© Ă  due concurrence. En outre, le salariĂ© ayant conclu une convention de forfait dĂ©fini en jours bĂ©nĂ©ficie, chaque annĂ©e, d’un entretien avec son supĂ©rieur hiĂ©rarchique au cours duquel sont Ă©voquĂ©es l’organisation et la charge de travail de l’intĂ©ressĂ© et l’amplitude de ses journĂ©es d’activitĂ©. Cette amplitude et cette charge de travail doivent rester raisonnables et assurer une bonne rĂ©partition, dans le temps, du travail de l’intĂ©ressĂ©. Article RĂ©munĂ©ration La rĂ©munĂ©ration doit tenir compte des responsabilitĂ©s confiĂ©es au salariĂ© dans le cadre de sa fonction, de sa charge de travail et des impĂ©ratifs d’amplitude horaire correspondant et dĂ©passant la durĂ©e lĂ©gale. La rĂ©munĂ©ration forfaitaire mensuelle est indĂ©pendante du nombre d’heures de travail effectif accomplies durant la pĂ©riode de paie considĂ©rĂ©e. Pendant les pĂ©riodes oĂč le salariĂ© est tenu de fournir la prestation de travail correspondant Ă  la mission qui lui a Ă©tĂ© confiĂ©e en cas de refus par le supĂ©rieur hiĂ©rarchique d’accorder le repos demandĂ© par le salariĂ©, la suspension du contrat de travail supĂ©rieure Ă  une journĂ©e entiĂšre ou Ă  une demi-journĂ©e, selon la rĂ©partition choisie par le contrat de travail, peut entraĂźner une retenue sur salaire. La valeur d’une journĂ©e entiĂšre de travail est calculĂ©e en divisant le salaire mensuel par 22 et la valeur d’une demi-journĂ©e en le divisant par 44. La rĂ©munĂ©ration du salariĂ© ne peut ĂȘtre rĂ©duite du fait d’une mesure de chĂŽmage partiel affectant l’organisme employeur. Le bulletin de paie doit faire apparaĂźtre que la rĂ©munĂ©ration est calculĂ©e selon un nombre annuel de jours de travail en prĂ©cisant ce nombre. Le choix de cette formule de forfait en cours de contrat de travail, pour un salariĂ© soumis Ă  un horaire, ne peut entraĂźner une baisse du salaire rĂ©el en vigueur Ă  la date de ce choix, quelle que soit la base horaire sur laquelle ce salaire avait Ă©tĂ© fixĂ©.
Ily a toujours quelque chose Ă  faire Ă  la RĂ©union.Quelle que soit la pĂ©riode de l’annĂ©e. Il y aura toujours des festivals, Ă©vĂ©nements sportifs ou fĂȘte religieuse Nous courons bien souvent quand notre emploi du temps le permet, mais y a-t-il un meilleur moment de la journĂ©e pour courir ? Sommes-nous aussi performant pour courir le matin, le midi ou le soir ? Le moment pour courir Ă  chacun son habitude À quelle heure courir ? Chacun a ses habitudes celui qui court tĂŽt le matin avant de commencer la journĂ©e et de filer au boulot. Celui qui va courir entre midi et deux, parce qu’il a du temps de libre Ă  ce moment de la journĂ©e et une douche disponible ou boulot !. Enfin, il y a ceux qui n’ont pas pu, ou qui prĂ©fĂšrent y aller le soir, pour se changer les idĂ©es aprĂšs la journĂ©e. Ce sont schĂ©matiquement les 3 moments de la journĂ©e oĂč nous courons le plus. Le choix est en fait souvent guidĂ© par notre emploi du temps
 Il y a bien le weekend oĂč l’on peut caler une sĂ©ance en fin de matinĂ©e ou dans l’aprĂšs-midi, mais cela ne reprĂ©sente guĂšre qu’une sĂ©ance ou deux dans la semaine. Et je ne parle pas ici des pros qui ont toute la journĂ©e pour organiser leurs sĂ©ances. Mais y a-t-il vraiment un meilleur moment de la journĂ©e pour courir ? Les moments Ă  Ă©viter Pas de mystĂšre, nos aptitudes physiques varient tout au long de la journĂ©e, il est Ă©vident que la nuit correspond Ă  un creux », l’aprĂšs dĂ©jeuner, vers 14h, en est un autre d’oĂč la fameuse sieste aprĂšs repas !. Ceci fait partie de notre rythme biologique innĂ©, hĂ©ritĂ© depuis bien longtemps. Et en dehors de ces temps faibles ? Courir en fin d’aprĂšs-midi le top pour la performance Plusieurs Ă©tudes ont en effet montrĂ© que la fin d’aprĂšs-midi est le meilleur moment de la journĂ©e pour ĂȘtre performant. Plusieurs hypothĂšses peuvent expliquer ce constat. L’hypothĂšse principale est que la hausse de performance est due Ă  la tempĂ©rature corporelle qui est plus Ă©levĂ©e entre 16 et 18h et oui, la tempĂ©rature du corps n’est pas constante tout au long de la journĂ©e, regardez la figure ci-dessous !. Or, une tempĂ©rature plus Ă©levĂ©e permettrait entre autre de rĂ©duire la viscositĂ© des muscles et d’accĂ©lĂ©rer les rĂ©actions mĂ©taboliques. Une autre hypothĂšse est que le corps, dĂ©jĂ  chaud en fin d’aprĂšs-midi, Ă©vacuerait mieux la chaleur produite lors de l’exercice. Le rythme circadien la variation au cours de la journĂ©e des hormones joue sans doute un rĂŽle Ă©galement. Variation schĂ©matique de la tempĂ©rature corporelle au cours de la journĂ©e. Des tests sur les paramĂštres physiologiques endurance, force, temps de rĂ©action, fonctions ventilatoires ont confirmĂ© que c’est en fin d’aprĂšs-midi que les rĂ©sultats sont les meilleurs. Voici par exemple ci-dessous l’évolution de la force isomĂ©trique contraction musculaire sans allongement ni raccourcissement du muscle, lors d’exercices de gainage par exemple des muscles extenseurs du genou au cours de la journĂ©e. On constate un pic vers 18h, avec une force environ 10% plus importante que la moyenne journaliĂšre, mais aussi un lĂ©ger creux vers 14h Ă  97% de la moyenne sur la journĂ©e. Variation de la force isomĂ©trique du muscle extenseur du genou au cours de la journĂ©e d’aprĂšs Aktinson and Reilly 1996. Cette bonne prĂ©disposition des paramĂštres physiologiques en fin d’aprĂšs-midi explique pourquoi les performances sont meilleures Ă  ce moment de la journĂ©e et aussi pourquoi la plupart des records sportifs sont battus en fin de journĂ©e. Par exemple, voici ci-dessous un graphique qui montre la diffĂ©rence de temps mis par des cyclistes pour parcourir 16,1km Ă  deux moments diffĂ©rents de la journĂ©e, Ă  7h30 du matin ou Ă  17h30. On s’aperçoit que mĂȘme avec un Ă©chauffement de 25 minutes, la performance est bien meilleure en fin d’aprĂšs-midi ! L’échauffement est nĂ©anmoins utile pour amĂ©liorer les performances, pour vous en convaincre, je vous invite Ă  relire l’article sur pourquoi s’échauffer avant de faire du sport. DiffĂ©rence de temps mis par des cyclistes pour parcourir 16,1km entre le matin et le soir, avec ou sans Ă©chauffement d’aprĂšs Drust et al. 2005. Par contre, au niveau mental, c’est parfois diffĂ©rent. Si certains iront courir volontiers aprĂšs leur journĂ©e pour se dĂ©fouler, pour d’autres en revanche, la fatigue nerveuse de la journĂ©e a plutĂŽt tendance Ă  jouer en leur dĂ©faveur. La motivation est en berne, et le pic physiologique coĂŻncide avec un creux mental. Pourtant, mĂȘme si vous ne pensez pas ĂȘtre un coureur du soir, essayez tout de mĂȘme de courir Ă  ce moment lĂ , vous pourriez ĂȘtre surpris de votre aisance 😉 Un autre moment opportun est la fin de matinĂ©e, vers 9-11h. Ce crĂ©neau correspondrait Ă  un pic d’agilitĂ©, de dextĂ©ritĂ© et de coordination. En effet, des chercheurs ont Ă©tudiĂ© la prĂ©cision et la vitesse des services de joueurs de tennis Ă  9h, 14h et 18h. Ils ont observĂ© que la prĂ©cision Ă©tait maximale Ă  9h, alors qu’au contraire la vitesse Ă©tait minimale Ă  9h et maximale Ă  18h. Variation de la prĂ©cision et de la vitesse de services de joueurs de tennis au cours de la journĂ©e d’aprĂšs Drust et al. 2005. Courir le midi Le crĂ©neau de midi est pratique pour ceux qui en ont la possibilitĂ©, on a l’impression de ne pas perdre de temps sur la journĂ©e mais justement, attention Ă  ne pas trop empiĂ©ter sur le dĂ©jeuner et ĂȘtre contraint d’avaler un sandwich sur le pouce. Essayez de garder du temps pour un dĂ©jeuner correct et Ă©quilibrĂ© si possible !. Les avantages Ă  courir le matin Si notre corps est au top en fin d’aprĂšs midi, cela ne veut pas dire que l’entraĂźnement ne sera pas bĂ©nĂ©fique le matin. En forme pour la journĂ©e GĂ©nĂ©ralement, aprĂšs un footing le matin, on se sent bien, prĂȘt Ă  affronter la journĂ©e. L’entraĂźnement a permis au corps de s’éveiller, le cerveau est aussi plus vif car il s’est employĂ© Ă  coordonner nos mouvements, Ă  nous Ă©viter la chute via notre systĂšme d’équilibre, nos rĂ©flexes. Mentalement plus fort Courir le matin signifie souvent se battre contre son corps encore endormi. La tempĂ©rature corporelle est encore basse donc le corps et les muscles ne sont pas prĂȘts Ă  l’effort. Si vous avez peu mangĂ© avant de partir courir, le corps dispose Ă©galement de peu de carburant disponible et devra aller puiser dans vos rĂ©serves, de lipides notamment regardez par ici pour en savoir plus sur les glucides, lipides, protĂ©ines pendant l’effort. C’est pourquoi on a parfois l’impression que le footing du matin est plus difficile. Ceci va en fait permettre de dĂ©velopper votre force mentale, votre aptitude Ă  lutter et tenir dans les moments difficiles, que vous ne manquerez pas de rencontrer pendant vos courses. Les coureurs du matin plus assidus ? Des recherches ont montrĂ© que les coureurs du matin sont plus constants dans leur pratique. Peut-ĂȘtre est-ce dĂ» au fait que le matin on est moins dĂ©pendant de l’emploi du temps de la journĂ©e et Ă  l’abri des imprĂ©vus une rĂ©union qui s’éternise, et hop, une sĂ©ance qui saute !. Ou est-ce dĂ» aussi Ă  la motivation, au mental qui est souvent meilleur le matin qu’en fin de journĂ©e ? SĂ»rement un peu des deux ! Courir le matin pour un meilleur sommeil ? Il est admis que le sport amĂ©liore la qualitĂ© du sommeil. Mais l’effet est-il le mĂȘme le matin et le soir ? Il semblerait que ce soit le matin que l’exercice aide le mieux Ă  dormir. L’exercice le soir pourrait mĂȘme altĂ©rer la qualitĂ© du sommeil. En effet, Ă  cause de l’élĂ©vation de la tempĂ©rature corporelle, de la forte activitĂ© mĂ©tabolique aprĂšs l’exercice, de la libĂ©ration d’hormones stimulantes adrĂ©naline, courir le soir pourrait retarder l’endormissement et perturber le sommeil. Ces phrases sont au conditionnel car certaines Ă©tudes ne montrent pas de tels effets et concluent que le sport du soir ne perturbe pas la qualitĂ© du sommeil, seule une frĂ©quence cardiaque plus Ă©levĂ©e est observĂ©e pendant les premiĂšres heures du sommeil voir figure ci-dessous. FrĂ©quence cardiaque pendant le sommeil aprĂšs l’effort ou sans effort d’aprĂšs Myllymaki et al. 2010. Il est donc difficile d’en tirer des conclusions, surtout que beaucoup de paramĂštres entrent en compte Les sujets des Ă©tudes sont-ils de bons dormeurs Ă  la base ? Est-ce des athlĂštes confirmĂ©s habituĂ©s Ă  ce rythme ? Quelle intensitĂ© pendant l’exercice endurance, seuil, fractionnĂ© et quelle durĂ©e ? Combien de temps entre la fin de l’exercice et le moment de se coucher ? En pratique, il est conseillĂ© de garder 3-4h entre l’entraĂźnement et le moment de se coucher. Et surtout, essayez d’adapter vos sĂ©ances d’entraĂźnement si vous sentez que votre sommeil est perturbĂ©. Par exemple, si vous avez du mal Ă  vous endormir aprĂšs une sĂ©ance de fractionnĂ© regardez par ici pour savoir comment faire une sĂ©ance de fractionnĂ©, essayez de les dĂ©caler Ă  un autre moment et gardez les sorties en endurance pour le soir. Sinon, essayez d’allonger le temps de retour au calme, de bien vous relaxer chez vous aprĂšs l’entraĂźnement. Courir le matin fraĂźcheur et quiĂ©tude C’est un plus indĂ©niable en Ă©tĂ© lors des fortes chaleurs, le matin l’air est encore frais et on se sent mieux pour courir que pendant la journĂ©e. Autre avantage, le matin tout est encore calme, l’agitation de la journĂ©e est encore loin, bref, on est tranquille pour courir ! Courir le matin, midi ou le soir ? Le corps s’adapte ! Si vous ne pouvez pas courir au moment opportun, pas de panique ! En effet, notre corps s’habitue et devient plus performant avec la rĂ©pĂ©tition des sĂ©ances Ă  la mĂȘme heure. C’est pourquoi, il est conseillĂ© de s’entraĂźner Ă  la mĂȘme heure que la prochaine compĂ©tition Ă  laquelle vous comptez participer. Par exemple, si vous prĂ©parez un marathon avec un dĂ©part Ă  8h, essayez d’inclure des sĂ©ances le matin, d’autant plus si ce n’est pas votre tasse de thĂ© ! Et vous, quand prĂ©fĂ©rez-vous aller courir ? Êtes-vous plutĂŽt un coureur du matin ou du soir ? Dites le moi dans les commentaires en dessous 😉 HĂŽtelLe Soleil Couchant (Hotel Le Soleil Couchant) - HĂŽtel Le Soleil Couchant Saint Pierre, situĂ© Ă  1,6 km du Piton de Mont Vert, propose une vĂ©randa pour se bronzer, une piscine en plein air et une terrasse ensoleillĂ©e. HĂŽtel Le Soleil Couchant de 2 Ă©toiles est situĂ© Ă  20 km de l'aĂ©roport de Pierrefonds. La sĂ©lection et les conseils de Jessica Incontournable TrĂšs intĂ©ressant IntĂ©ressant Temps de visite 1 Ă  2 jours Le Piton de la Fournaise Le conseil de Jessica Pour une dĂ©couverte du Piton de la Fournaise encore plus mĂ©morable, les randonneurs ont la possibilitĂ© de passer une nuit au gĂźte du Volcan, Ă  proximitĂ© du cratĂšre, et de faire une halte Ă  la CitĂ© du Volcan pour en apprendre plus sur l’activitĂ© sismique de l’üle. Le Piton de la Fournaise est le site naturel le plus connu, et le plus visitĂ©, de l’üle de la RĂ©union. Avec en moyenne deux Ă  trois Ă©ruptions par an, il fait partie des volcans les plus actifs de la planĂšte, et ses crachats de lave incandescente offre rĂ©guliĂšrement aux visiteurs un spectacle flamboyant, Ă  venir observer avant le lever du soleil. Le rĂ©veil risque d’ĂȘtre un peu rude, mais la rĂ©compense vaut bien ce petit effort. Culminant Ă  2631 mĂštres d’altitude, le volcan est accessible assez facilement grĂące aux sentiers de randonnĂ©e balisĂ©s, dont les plus sportifs partent du littoral pour arriver jusqu’aux abords du cratĂšre. À pied, en voiture, en VTT, ou plus insolite, Ă  cheval et mĂȘme en segway, il existe de nombreuses possibilitĂ©s pour faire de l’ascension du volcan une expĂ©rience unique. Incontournable, le passage par la Plaine des Sables est souvent comparĂ© Ă  une excursion sur Mars. La vaste Ă©tendue minĂ©rale aux reflets rougeĂątre donne en effet l’impression d’avoir atterri sur une autre planĂšte. On chemine ainsi jusqu’au Pas de Bellecombe, spot d’observation pour admirer les frĂ©quentes Ă©ruptions en toute sĂ©curitĂ©. Avec tout cela, pas de surprise lorsque l’on sait que le Piton de la Fournaise, avec l’ensemble des autres volcans, pitons et cirques de la RĂ©union, est classĂ© depuis 2010 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Voir plus Temps de visite 1 jour et demi Le Piton des Neiges Le conseil de Jessica La randonnĂ©e vers le sommet du volcan n’est pas donnĂ©e Ă  tout le monde et requiert un peu d’entraĂźnement et une bonne condition physique. SituĂ© en plein centre de l’üle, le Piton des Neiges et le plus haut sommet de la RĂ©union atteignant plus de 3000 mĂštres d’altitude. À l’origine de la crĂ©ation d’une grande partie de l’üle, il y a des millions d’annĂ©es, le volcan, contrairement Ă  son petit frĂšre » le Piton de la Fournaise, est endormi depuis plusieurs siĂšcles. Mais il n’en demeure pas moins un site d’exception pour les amoureux de la randonnĂ©e et de nature sauvage. L’ascension s’effectue depuis le cirque de Cilaos avec une traversĂ©e de la vaste plaine des Cafres puis une halte d’une nuit en refuge. Au grĂ© de la montĂ©e, la forĂȘt laisse place Ă  des paysages plus secs. AprĂšs plusieurs heures de marche et un rĂ©veil matinal, la rĂ©compense est lĂ  un lever de soleil d’une beautĂ© incroyable sur le relief escarpĂ© de l’üle on peut apercevoir au loin la silhouette du Piton de la Fournaise, admirer les cirques verdoyants de Cilaos, Mafate et Salazie, puis enfin perdre son regard dans le bleu de l’ocĂ©an. Voir plus Temps de visite 2 Ă  3 jours suivant les sentiers de randonnĂ©e choisis Le cirque de Mafate Le conseil de Jessica Il est souvent conseillĂ© d’explorer Mafate sur deux ou trois jours, en faisant des haltes dans les gĂźtes prĂ©sents dans les villages et Ăźlets du cirque. Le cirque de Mafate est uniquement accessible Ă  pied par des sentiers tracĂ©s dans la montagne, ou bien en hĂ©licoptĂšre. C’est dire Ă  quel point ce site naturel reste prĂ©servĂ© de l’activitĂ© humaine et permet un vĂ©ritable retour Ă  la nature. Les habitants des villages construits sur de petits plateaux appelĂ©s Ăźlets y cultivent leurs champs en toute simplicitĂ©. Ici, une seule Ă©cole, des vivres acheminĂ©s essentiellement par hĂ©licoptĂšre, de l’électricitĂ© qui fonctionne Ă  l’énergie solaire
 les Mafatais s’adaptent Ă  leur milieu et non l’inverse. Avec son relief et sa situation isolĂ©e, le cirque de Mafate est Ă©galement un endroit idĂ©al pour pratiquer la randonnĂ©e pĂ©destre grĂące aux nombreux sentiers amĂ©nagĂ©s sur prĂšs de 140 km. Mafate est notamment accessible depuis les cirques de Cilaos et de Salazie. Le sentier depuis les crĂȘtes du Piton MaĂŻdo jusqu’à Roche Plate offre une vue d’ensemble imprenable sur le cirque de Mafate. Voir plus Temps de visite 1 jour MaĂŻdo Nature Point de vue Rando Le conseil de Jessica Des kiosques sont accessibles le long des chemins de randonnĂ©e, profitez-en pour pique-niquer en famille ou entre amis. Le cadre est enchanteur ! Surplombant le cirque de Mafate, le piton du MaĂŻdo offre une vue Ă©poustouflante sur la nature environnante. Contemplez les reliefs des hauts sommets de l’üle depuis le point d’observation du MaĂŻdo le piton des Neiges, la Roche-Ecrite ou encore le Gros Morne ! De nombreux circuits de randonnĂ©es sont accessibles depuis le MaĂŻdo, modulables selon les niveaux, ainsi qu’une longue descente en VTT. Le terrain de jeu idĂ©al pour les amateurs d’aventure ! Temps de visite 2 Ă  3 jours Le cirque de Cilaos Le conseil de Jessica À Cilaos, on fait Ă©galement la dĂ©couverte des spĂ©cialitĂ©s culinaires telles que les lentilles de Cilaos, du vin de pays, mais aussi de son eau pĂ©tillante. Cilaos est l’un des trois cirques que compte la RĂ©union, tous rassemblĂ©s au centre de l’üle autour du Piton des Neiges. Merveilles de la nature façonnĂ©es il y a 300 000 ans Ă  la suite de l’effondrement du cratĂšre du volcan, ces trois cirques sont marquĂ©s par un relief chaotique creusĂ© au fil des dĂ©cennies par l’érosion remparts, gorges, vallĂ©es profondes, pitons rocheux dressĂ©s vers le ciel, et cascades vertigineuses
 mais chacun possĂšde sa petite particularitĂ© qui les rend unique. Cilaos, point de dĂ©part de plusieurs belles randonnĂ©es dont l’ascension du Piton des Neiges, est Ă©galement une station thermale reconnue pour la qualitĂ© de ses eaux et leurs vertus curatives. Dans le village de montagne de Cilaos, l’authenticitĂ© est de mise les maisons crĂ©oles suivent les courbes du relief et les habitants du village vivent en harmonie avec la nature qui les entoure. Cependant, Cilaos est aussi le cirque le plus adaptĂ© pour l’accueil des touristes, avec une large offre d’hĂŽtels et de restaurants. Grands sportifs, Cilaos rassemble toutes les conditions physiques de la haute montagne, la neige en moins randos, treks, VTT, canyoning, escalade
 autant d’activitĂ©s permettant Ă  chaque fois de dĂ©couvrir un nouveau visage de cet endroit magique. Voir plus Temps de visite 2 Ă  3 jours Le cirque de Salazie Le conseil de Jessica Parmi les villages crĂ©oles dissĂ©minĂ©s dans l’ensemble du site, Hell Bourg, l’un des plus beaux villages de France » est Ă  dĂ©couvrir. Mais Ă©galement Grand Ăźlet, Salazie, ou encore BĂ©lier parmi bien d’autres villages au charme indĂ©niable, et dont certains abritent quelques beaux Ă©difices classĂ©s Monuments Historiques. Accessible grĂące Ă  une seule et unique route, le cirque de Salazie est un cocon verdoyant protĂ©gĂ© par des remparts naturels recouverts de vĂ©gĂ©tation. Comme ses confrĂšres, on y trouve une formation gĂ©ologique tourmentĂ©e, composĂ©e de forĂȘts luxuriantes, de pitons, d’ülets et de villages typiquement crĂ©oles. Mais la spĂ©cificitĂ© de ce cirque rĂ©side dans ses cascades vertigineuses, dont l’une des plus impressionnantes et des plus connues est celle du Voile de la MariĂ©e ». Mais beaucoup d’autres chutes d’eau arrosent Salazie, alimentĂ©es par les pluies rĂ©guliĂšres qui tombent sur ses cimes. Parmi celles Ă  ne pas manquer, on citera essentiellement la cascade Blanche l’une des plus hautes au monde ! ou encore celle du Trou de fer. Amateurs d’activitĂ©s sportives en plein-air, ces cascades sont accessibles via des sentiers de randonnĂ©e dont certains permettent de se rendre Ă  pied jusqu’au cirque de Mafate, mais aussi grĂące Ă  plusieurs parcours de canyoning. Ce climat plus humide qu’ailleurs, fait donc de cet endroit un lieu privilĂ©giĂ© pour dĂ©velopper diverses cultures, dont celles du chouchou, un lĂ©gume devenu emblĂ©matique dans la rĂ©gion. Le cirque de Salazie est bien entendu intĂ©grĂ© dans le parc national de la RĂ©union, avec les autres cirques et volcans de l’üle figurants sur la liste des biens naturels du patrimoine mondial de l’UNESCO. Voir plus Temps de visite De 1 Ă  plusieurs heures Le Voile de la MariĂ©e Le conseil de Jessica Au dĂ©part du parking du Voile de la MariĂ©e, empruntez la petite route pentue en direction de la pisciculture et vous trouverez le dĂ©part d’un sentier qui vous mĂšnera au pied de toutes ces chutes qui se jettent dans la RiviĂšre du MĂąt. Et cette randonnĂ©e est en partie aquatique ! Parmi les nombreuses cascades que compte l’üle de la RĂ©union, celle du Voile de la MariĂ©e est sans doute l’une des plus belles et Ă©galement la plus cĂ©lĂšbre situĂ©e dans le cirque de Salazie. Visible facilement depuis la route aprĂšs le village de Salazie et en direction d’Hell Bourg, elle se dĂ©compose en plusieurs filets d’eau qui s’écoulent du haut d’un rempart de vĂ©gĂ©tation. Voici la lĂ©gende qui se cache derriĂšre ce nom poĂ©tique un jour, un pĂšre et sa fille prĂ©nommĂ©e Amanda, s’installĂšrent dans le cirque de Salazie. Amanda s’éprit d’un jeune homme de la rĂ©gion, mais son pĂšre refusa de laisser sa fille partir. MalgrĂ© l’interdiction de son pĂšre, Amanda s’enfuit avec son amoureux, mais son pĂšre les retrouva alors que les jeunes amants Ă©taient sur le point de se marier devant l’autel. Amanda s’enfuit alors, mais aveuglĂ©e pas son voile de mariĂ©e, elle tomba dans un prĂ©cipice et le voile resta accrochĂ© Ă  une branche. On raconte alors que le pĂšre pleure encore sa fille disparue et que ses larmes continuent de couler sur le Voile de la MariĂ©e. Voir plus Temps de visite 2 Ă  3 jours Saint-Denis de la RĂ©union Le conseil de Jessica Avis aux randonneurs, de belles randonnĂ©es sont accessibles au dĂ©part de Saint-Denis. Sur les hauteurs de la ville, la vĂ©gĂ©tation reprend ses droits et les sentiers serpentent au cƓur d’une nature luxuriante. On emprunte celui qui mĂšne jusqu’à la cascade Maniquet, un havre de fraĂźcheur en pleine nature ! Chef-lieu de la RĂ©union, la ville de Saint-Denis se situe au nord de l’üle. Capitale administrative, la ville dynamique forme le plus gros bassin d’emplois rĂ©unionnais et constitue le cƓur palpitant de l’üle. Si Saint-Denis fait souvent office de ville Ă©tape, il serait dommage de ne pas s’y arrĂȘter deux ou trois jours pour visiter les joyaux culturels qu’elle abrite on commence par sortir de la voiture pour emprunter les rues piĂ©tonnes bordĂ©es de maisons Ă  l’architecture crĂ©ole, que l’on peut voir par exemple dans la rue de Paris ou la rue du MarĂ©chal-Leclerc. Justement, en passant dans ladite rue de Paris, les amoureux d’art feront un stop au musĂ©e Leon Dierx, amĂ©nagĂ© dans une belle demeure crĂ©ole, pour y admirer ses belles collections d’art moderne. Impossible ensuite de ne pas passer par le Jardin de l’Etat, poumon vert de la ville avec ses nombreux arbres fruitiers, plantes exotiques et bassins amĂ©nagĂ©s. On s’y rend pour une balade bucolique, un moment dĂ©tente, entourĂ© par la verdure, ou bien pour aller visiter le MusĂ©e d’Histoire Naturelle. Autre balade Ă  faire, celle du Barachois, promenade en front de mer bordĂ©e de canons, rĂ©guliĂšrement lieu de marchĂ©s animĂ©s ou de manifestations en tout genre. Du fait du mĂ©tissage de la population rĂ©unionnaise, on trouve Ă©galement Ă  Saint-Denis un grand nombre d’édifices religieux une cathĂ©drale, la mosquĂ©e Noor-Al-Islam, premiĂšre mosquĂ©e de France, ou encore plusieurs temples tamouls. Voir plus Temps de visite 2 jours Saint-Pierre de la RĂ©union Le conseil de Jessica En parlant de spĂ©cialitĂ©s locales, n’hĂ©sitez pas Ă  faire Ă  visiter le musĂ©e de la Saga du rhum, retraçant toute l’histoire de la production de rhum Ă  la RĂ©union. À consommer avec modĂ©ration ! AppelĂ©e Ă©galement la capitale du Sud, Saint-Pierre de la RĂ©union est une ville portuaire et Ă©galement une station balnĂ©aire apprĂ©ciĂ©e des visiteurs. Si son front de mer et sa plage font partie des attractions les plus plĂ©biscitĂ©es, elle cache Ă©galement quelques monuments culturels qui valent bien un petit dĂ©tour. Comme toute station balnĂ©aire qui se respecte, on trouve dans le centre-ville bon nombre d’infrastructures de loisirs restaurants, boutiques, cinĂ©mas, casinos, cafĂ©s, bars, boĂźtes de nuit
 tout ce qu’il faut pour faire la fĂȘte ! Saint-Pierre est, en effet, renommĂ©e pour son activitĂ© nocturne qui attire la jeunesse rĂ©unionnaise. À faire Ă©galement, les marchĂ©s de Saint-Pierre le marchĂ© forain, qui investit le front de mer le samedi matin, l’un des plus grands et des plus beaux marchĂ©s de l’üle fruits, lĂ©gumes, poissons, fromage, mais Ă©galement des spĂ©cialitĂ©s locales vanille, rhum, miel, confitures, Ă©pices, et pĂątisseries rĂ©gionales dĂ©bordent des Ă©tals et font saliver les visiteurs. Tout comme Saint-Denis, l’histoire culturelle de la ville se lit dans son architecture cases crĂ©oles, demeures coloniales, sans oublier l’ancien HĂŽtel de Ville, tĂ©moin de l’époque de la Compagnie des Indes. Voir plus Notre-Dame des Laves Le conseil de Jessica En voiture, empruntez la RN2 aussi appelĂ©e la route des Laves », un itinĂ©raire reliant Saint-Philippe Ă  Sainte-Rose et permettant d’admirer de trĂšs prĂšs les strates des coulĂ©es de lave laissĂ©es par chaque Ă©ruption. SituĂ©e sur la cĂŽte Est de l’üle sur la commune de Sainte-Rose, l’histoire de Notre-Dame des Laves attire un grand nombre de pĂšlerins, mais Ă©galement foule de curieux. C’est lors de l’une des Ă©ruptions du Piton de la Fournaise en 1977, que la lave s’écoula le long des flancs du volcan, dĂ©truisant tout sur son passage y compris le village de Sainte-Rose. La coulĂ©e meurtriĂšre s’arrĂȘta miraculeusement Ă  peine entrĂ©e dans la nef de l’église, ne causant que des dĂ©gĂąts superficiels dont l’éclatement des vitraux sous l’effet de la chaleur. Suite Ă  cet Ă©vĂšnement, l’église fut alors rebaptisĂ©e Notre-Dame des Laves. Aujourd’hui, on peut encore voir les traces des coulĂ©es de lave solidifiĂ©es encerclant l’édifice rose, devenu l’un des lieux de culte les plus importants de la RĂ©union. PrĂšs de l’église, de nombreux croyants se recueillent devant la statue de la Vierge au Parasol, dĂ©placĂ©e ici pour ĂȘtre protĂ©gĂ©e des coulĂ©es de lave. C’est suite Ă  cette impressionnante Ă©ruption de 1977 que fut créé l’observatoire des activitĂ©s volcaniques, afin de mieux prĂ©voir les futures Ă©ruptions du Piton de la Fournaise. Voir plus Temps de visite 1 Ă  2 jours Saint-Paul Le conseil de Jessica Assistez au coucher de soleil depuis Cap la Houssaie, le point de vue y est extraordinaire. Plus grande commune de la RĂ©union, Saint-Paul se situe sur la cĂŽte Ouest de l’üle et combine parfaitement mer et nature. Saint-Paul se trouve en effet Ă  proximitĂ© des plus belles plages de sable blanc de la RĂ©union telles que Boucan-Canot ou encore l’Hermitage situĂ©e dans la commune voisine de Saint-Gilles. Elle englobe Ă©galement les plus beaux sites naturels de l’üle avec le Piton MaĂŻdo et les hauteurs du cirque de Mafate. Autant dire que les amoureux de randonnĂ©es et d’activitĂ©s de plein-air s’y retrouveront avec les nombreux sentiers tracĂ©s Ă  travers ces paysages sauvages. Sans aller aussi loin, parmi les incontournables Ă  faire tout prĂšs, on citera l’étang de Saint-Paul, paradis des pĂ©cheurs et classĂ© RĂ©serve naturelle nationale Ă  l’UNESCO. Parmi les randonnĂ©es, celle du Tour des Roches est Ă©galement un must une balade apaisante Ă  faire en famille, Ă  pied ou Ă  vĂ©lo, et qui permet de faire une halte Ă  l’étang de Saint-Paul. CĂŽtĂ© culture, la ville possĂšde quelques beaux monuments hĂ©ritĂ©s de son passĂ© en tant que premiĂšre capitale rĂ©unionnaise maisons coloniales datant du XVIIIe siĂšcle, mais aussi un marchĂ© forain qui se tient tous les vendredis et samedis matin sur le front de mer. En plus des produits alimentaires, on y trouve toutes sortes d’objets artisanaux, de quoi faire le plein d’idĂ©es de souvenirs Ă  ramener dans ses valises. Voir plus Temps de visite 1 jour Saint-Leu Le conseil de Jessica Ne manquez pas le Conservatoire botanique national de Mascarin, une belle propriĂ©tĂ© crĂ©ole dĂ©diĂ©e Ă  la protection des espĂšces botaniques rares et menacĂ©es avec son splendide parc d’oĂč vous aurez de beaux points de vue sur la baie de Saint-Leu. La visite guidĂ©e est recommandĂ©e pour en apprendre davantage sur les plantes et connaĂźtre quelques anecdotes. Parmi les stations balnĂ©aires de la cĂŽte Ouest, Saint-Leu fait partie des plus renommĂ©es de l’üle de la RĂ©union, car elle sĂ©duit aussi bien les amoureux du farniente que les sportifs en quĂȘte de sensations fortes. Son littoral, bordĂ© de jolies plages, est Ă©galement le spotn°1 pour la pratique du surf, de la plongĂ©e, ou encore du parapente. Dans l’eau ou dans les airs, un passage Ă  Saint-Leu laisse toujours un souvenir impĂ©rissable. Mais il n’y a pas que ça. Saint-Leu abrite Ă©galement la RĂ©serve marine naturelle de la RĂ©union. Rendez-vous au centre KĂ©lonia, un aquarium-musĂ©e consacrĂ© Ă  l’observation des tortues marines. Bien qu’étant une petite ville, quelques visites sont intĂ©ressantes le jardin botanique, le musĂ©e du sel ou encore le musĂ©e Stella Matudina dĂ©diĂ© Ă  la culture de la canne Ă  sucre Ă  la RĂ©union, un espace culturel d’ailleurs amĂ©nagĂ© dans une ancienne exploitation sucriĂšre. Saint-Leu offre donc un parfait condensĂ© croisant Ă  la fois le patrimoine culturel, Ă©conomique, et naturel rĂ©unionnais. Voir plus Temps de visite 30 minutes aller-retour Ă  pied. L’ület BethlĂ©em Le conseil de Jessica Avis aux amateurs de camping, il est possible de bivouaquer en bordure de la riviĂšre des Marsouins, un endroit trĂšs agrĂ©able oĂč vous pourrez vous rafraĂźchir en Ă©tĂ© et dĂ©vorer des litchis. L’ület BethlĂ©em se situe sur la commune de Saint-BenoĂźt Ă  l’Est de la RĂ©union. Moins connu, ce site cache nĂ©anmoins un site naturel enchanteur oĂč le silence n’est troublĂ© que par le cliquetis de l’eau de la riviĂšre des marsouins. On s’y rend trĂšs facilement Ă  pied depuis Saint-BenoĂźt 30 minutes aller-retour pour profiter d’une sortie familiale en plein-air. L’endroit est Ă©galement idĂ©al pour un pique-nique au bord de l’eau entourĂ© par les bambous. AprĂšs cela, place Ă  la baignade, ou pour les plus sportifs, Ă  une descente de la riviĂšre en rafting histoire de digĂ©rer. ChargĂ© d’histoire, l’ület BethlĂ©em est Ă©galement un lieu de pĂšlerinage oĂč se trouve une chapelle datant du XIXĂšme siĂšcle et dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame de Fatima. Le sentier qui mĂšne depuis le parking jusqu’à l’ület est d’ailleurs encore aujourd’hui un chemin de croix foulĂ© par les pĂšlerins lors des cĂ©lĂ©brations religieuses. Voir plus LadurĂ©e quotidienne de travail accomplie par un travailleur de nuit ne peut excĂ©der 8 heures, sauf lorsqu’un accord collectif le prĂ©voit (voir ci-dessous) ou lorsqu’il est fait VĂ©rifiĂ© le 18 mars 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreLe temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail n'est pas considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif compensation salariale n'est imposĂ©e Ă  l'employeur sauf, dans certains cas, remboursement partiel des frais de transport domicile-travail.Le temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail ne peut pas donc obliger l'employeur Ă  verser au salariĂ© des heures Ă  l'occasion d'un dĂ©placement professionnel, le temps de trajet peut dĂ©passer le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de dĂ©passement peut se produire, par exemple, en cas de RĂ©union dans un autre Ă©tablissement de l'entrepriseRencontre avec un client sur un lieu diffĂ©rent du lieu de travail habituelSi c'est le cas, une contrepartie pour le salariĂ© doit ĂȘtre prĂ©vue soit sous forme de repos, soit sous forme contenu de cette contrepartie est fixĂ© par convention ou accord d' l'absence de convention ou d'accord, il est fixĂ© directement par l'employeur aprĂšs consultation du comitĂ© social et Ă©conomique CSE ou des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, s'ils existent.Qui peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionPour tout renseignement complĂ©mentaireRenseignement administratif par tĂ©lĂ©phone - Allo Service PublicLe service Allo Service Public est actuellement perturbĂ©. Nous vous prions de nous en informateurs qui vous rĂ©pondent appartiennent au ministĂšre chargĂ© du service gratuitAttention le service ne rĂ©pond pas aux questions portant sur l'indemnisation du chĂŽmage et les dĂ©marches auprĂšs de PĂŽle Emploi, les fonctionnaires ou contractuels de la fonction publique, le montant ou le versement des cotisations sociales, salariales ou service est accessible aux horaires suivants Être rappelĂ©eCode du travail article L3121-4Droits Ă  contreparties dispositions d'ordre publicCode du travail article L3121-7Contreparties fixĂ©es par l'employeurCode du travail article L3121-8Contreparties fixĂ©es par l'employeur dispositions supplĂ©tivesQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ? Babysitting Ă  La RĂ©union : Annonces et offres d'emploi - (51 annonces). Vous ĂȘtes ou recherchez un ou une baby-sitter Ă  La RĂ©union ? 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Un point perdu au milieu de l'ocĂ©an ou l'homme ne s'installa vĂ©ritablement qu'Ă  partir du 18eme siĂšcle. Mais pourtant, malgrĂ© une taille relativement modeste, de nombreuses manifestations d'OVNIS ont eu lieu au cours des derniĂšres dĂ©cennies. En fait la premiĂšre observation signalĂ©e remonte Ă  1925. Sans doute s'agissait-il d'un mĂ©tĂ©ore. En tout cas un habitant de Saint Denis vit trĂšs clairement au cours d'une nuit une boule rouge d'un fort diamĂštre qui survola la ville et disparut dans l'ocĂ©an. Un cas classique difficile Ă  trancher en l'absence de toute autre indication. Le premier cas reconnu comme Ă©tant un OVNI date lui de 1968 et reste un cas d'Ă©cole de l'ufologie. En effet le 31 juillet de cette annĂ©e lĂ  vers 9 heures du matin Luce Fontaine tombe nez Ă  nez avec des " Cosmonautes". Deux annĂ©es passent avant qu'un autre objet soit aperçu au-dessus du quartier de la montagne Ă  l'ouest de St Denis. Puis de 1975 Ă  1978 on note une recrudescence d'observations. En 1975 tout d'abord les "cosmonautes" sont de retour le 14 fĂ©vrier Ă  Petite Ăźle et c'est un autre cas d'Ă©cole avec l'observation traumatisante pour lui de Antoine SĂ©verin ou le tĂ©moin va collectionner un nombre impressionnant d'effets sur sa personne . Chose intĂ©ressante, quatre jours plus tĂŽt un autre tĂ©moin de la mĂȘme localitĂ© avait observĂ© un OVNI sortant de la mer, le 14 fĂ©vrier au soir plusieurs tĂ©moins observent un objets Ă  St Denis et deux jours aprĂšs un objet est vu encore Ă  St Benoit. Fin fĂ©vrier un autre tĂ©moin observait mais cette fois Ă  St Denis trois objet dans le ciel d'un petit matin. En 1976, c'est tout d'abord un gendarme qui se retrouve stoppĂ© en plein St Denis par un nuage Ă©trange. Toujours la mĂȘme annĂ©e un crash de rien quand des habitants de l'Etang SalĂ© et de St Louis observent un objet mĂ©tallique s'abĂźmer en mer. Bien sur aucun avion ne sera perdu ce jour lĂ  et les recherches ne donneront rien. En 1977 en janvier Ă  nouveau un objet s'abĂźme en mer au large de St Gilles sur la cĂŽte ouest, puis trois jours plus tard re belote, mais cette fois au large de St BenoĂźt sur la cĂŽte est. En fĂ©vrier de cette mĂȘme annĂ©e, un photographe de presse prend une photo du dĂ©collage d'un Boeing 747 Ă  l'aĂ©roport de Gillot Ă  Ste Marie. Au dĂ©veloppement, surprise, il y a un objet au-dessus de l'appareil, tout dĂ©faut de pellicule est Ă©cartĂ©. En 1978 c'est carrĂ©ment plus de 150 personnes qui assistaient Ă  une reprĂ©sentation au théùtre en plein air de St Gilles qui sont survolĂ©es par un objet bleu vert trĂšs lumineux qui semble finir sa course dans la mer. Les annĂ©es passent, les ovnis sont toujours lĂ . En 1981 des malades et du personnel de l'hĂŽpital de Bellepierre observent une boule aux lueurs vives En 1982 un policier en faction devant la prĂ©fecture de St Denis observe plusieurs objets, est-ce l'observation dont fait part Alain Lefeuvre Ă  propos de la vie de Jean MiguĂšres, le cĂ©lĂšbre contactĂ© du dĂ©but des annĂ©es 80 quand il signale que coĂŻncidant avec l'arrivĂ©e de ce dernier pour une confĂ©rence dans l'Ăźle une soucoupe mĂšre et dix engins survolĂšrent St Denis faisant la une du Quotidien un journal de l'Ăźle, sans doute. En 1984 plusieurs personnes observent un objet Ă  l'Hermitage. 1985, deux observations prĂšs du volcan de la Fournaise alors en pleine Ă©ruption, une Ă  la Plaine des Sables et l'autre faĂźte par des gendarmes en faction au pas de Bellecombe. 1986, plusieurs observations dans le mĂȘme quartier de la Bretagne Ă  St Denis, en juin tout d'abord, puis en juillet. En 1994 le 17 mars, une triple observation eut lieu Ă  Manapany Ă  quelques heures d’intervalles, le premier tĂ©moin fut mĂȘme tellement surpris qu’il faillit perdre le contrĂŽle de son vĂ©hicule. En 1997 un livreur de pain Ă  St AndrĂ© est suivi par un objet ayant la forme d'une classique soucoupe avec dĂŽme. En 2001 au moment d'une Ă©clipse partielle de soleil plusieurs lumiĂšres sont observĂ©es qui ne sont pas des Ă©toiles. Cela clĂŽture t-il la liste des observations ? Non car il existe aussi des incidents Ă©tranges, des crashs de rien notamment qui sont rĂ©guliĂšrement relayĂ©s par les mĂ©dias. Le huit mai 2000 par exemple vers 18h30 un lundi fĂ©riĂ©, les retours vers St Denis venant de l'ouest sont important et la route du littoral est comme souvent dans ce cas lĂ  trĂšs encombrĂ©e dans le sens La Possession St Denis, Soudain au niveau du tunnel du Cap St Bernard, les nombreux automobilistes prĂ©sents observent un objet de forme triangulaire tomber Ă  l'eau Ă  200 mĂštres au large. Des policiers effectuant un contrĂŽle routier observeront aussi cet objet s'Ă©craser en mer. Et voilĂ  que des dizaines d'appel arrivent sur le central des pompiers signalant ce drame disant qu'un ULM est tombĂ© Ă  la mer. Bien sur rien ne sera retrouvĂ©, aprĂšs vĂ©rification aucun appareil de ce type ou d'un autre n'est portĂ© manquant sur l'Ăźle. Autre crash "de rien" dont l'Ăźle semble coutumiĂšre je n'ai plus l'annĂ©e en tĂȘte, mais j'avais le souvenir vers 2002 d'une autre observation, toujours sur cette fameuse route du littoral d'une boule de feu qui une fois encore s'abĂźmait en mer. Des militaires furent tĂ©moins aussi de ce fait et se rĂ©tractĂšrent par la suite. J'ai eu la chance de dĂ©couvrir sur un forum un message d'une jeune fille qui avait assistĂ© Ă  la scĂšne, je vous livre ci-dessous toute l'histoire racontĂ©e par elle " Il y a d'ici quelques temps, alors que le temps Ă©tait parfaitement ensoleillĂ© c'Ă©tait vers 10h un phĂ©nomĂšne Ă©trange se passa. J'Ă©tais Ă  bord de la voiture de mon pĂšre et on se dirigeait vers la capitale de la rĂ©union St Denis. A un certain moment nous sommes arrivĂ©s Ă  un bouchon, ce qui est trĂšs courant sur la route dite "le littoral". J'Ă©tais Ă  l'arriĂšre de la voiture et je regardais l'ocĂ©an qui se trouvait Ă  ma gauche, quand tout a coup, j'entendis un bruit Ă©trange et je vis une espĂšce de boule en feu, puis un immense "plouf", je vis Ă  ce moment lĂ  de la fumĂ©e sortir de l'eau, mes parents avaient vu la mĂȘme chose que moi. Bien entendu nous n'Ă©tions pas les seuls, Et certains automobilistes se rangĂšrent sur le bas cotĂ© pour aller voir ce qui venait de se passer... Mais les voyants revenir dĂ©jĂ  je compris qu'ils n'avaient rien vu. Le soir aux actualitĂ©s on entendit parler de ce fait... Beaucoup de questions se soulevĂšrent... Des tĂ©moins dont des militaires expliquĂšrent la scĂšne. Le lendemain on envoya une Ă©quipe de plongeur sur le lieu de l'incident. Et quand les journalistes interrogĂšrent cette fameuse Ă©quipe, voilĂ  ce qu'ils rĂ©pondirent "nous n'avons rien trouvĂ©". Peut convaincus les journalistes ont rĂ© interrogĂ© les militaires, et lĂ  qu'elle fĂ»t ma surprise quand ils dirent avec conviction "nous n'avons rien vu" alors que la veille ils Ă©taient persuadĂ©s comme moi d'avoir vu une chose enflammĂ©e se cracher dans l'ocĂ©an... Je sais cette histoire peut paraĂźtre bizarre, mais comment se fait-il que ces militaires soient revenus sur leur dĂ©claration? Si c'Ă©tait une mĂ©tĂ©orite qui s'Ă©tait brisĂ©e en petit morceau lors de la collision avec l'eau, les militaires ne seraient pas revenus sur leur tĂ©moignage, et si c'Ă©tait quelques choses de courant il n'y aurait pas eut tout ce camouflage, car je sais que un peu plus tard des plongeurs sont repartis sur ce lieu, alors pourquoi? ? Je pense vraiment qu'il y a eu quelque chose qui s'est crachĂ© ici et je ne suis pas la seule Ă  penser cela... "La rĂ©union et ses observations - 1 St Denis 1925 - 2 Plaine des Caffres 31/07/1968 - 3 La Montagne St Denis 30/12/1970 - 4 Petite Ile 10/02/1975 - 5 Petite Ile 14/02/1975 - 6 Ste Clotilde St Denis les 14/02/1975 et 26/02/1975 - 7 St Denis 27/03/1976 et 8/10/1981- 8 Etang SalĂ© 01/04/1976 - 9 St Louis 01/04/1976 - 10 St Gilles les Hauts 21/01/1977 - 11 St BenoĂźt les 16/02/1975 et 24/01/1977 - 12 AĂ©roport de Gillot 19/02/1977 - 13 St Gilles 07/09/1978 - 14 St Denis 16/06/1982 - 15 L'Hermitage 11/1984 - 16 Plaine des Sables 06/08/1985 - 17 Pas de Bellecombe 13/09/1985 - 18 La Bretagne St Denis 06/1986 - 19 La Bretagne St Denis 14/07/1986 - 20 Manapany 17/03/1994 - 21 Route du Littoral 8/05/2000 - 22 St Paul 21/06/2001 - 23 St Joseph 25/08/2005 - 24 St AndrĂ© 15/08/1997La rencontre de Petite-Ile Ă  la RĂ©union Petite-Île est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement et la rĂ©gion de la RĂ©union. La commune est limitrophe de Saint-Joseph, Ă  l'est, et de Saint-Pierre, Ă  l'ouest. L'Ăźlot de Petite-Île. Elle tire son nom de l'Ăźlot qui se trouve au large du littoral, le seul de la RĂ©union Les autres rochers Ă©mergeants de la RĂ©union n'ont pas de vĂ©gĂ©tation terrestre et ne peuvent pas ĂȘtre qualifiĂ©s d'Ăźlots.. Sa devise souligne sa vocation rurale Une ville Ă  la campagne ». Auparavant une section administrative de Saint-Pierre, la commune a Ă©tĂ© créée en 1935. Petite-Île est une commune multipolarisĂ©e. C'est la seule de l'Ăźle avec Bras-Panon et enquĂȘte de la Gendarmerie Nationale française. Voici le procĂšs-verbal de synthĂšse rĂ©digĂ© par brigade de la Gendarmerie Nationale de Petite-Ile, compagnie de Saint-Pierre, le 3 mars 1975. Ce document est apparu dans la littĂ©rature ufologique il y a des faits Le Carrefour qui n'a pas beaucoup changĂ© aujourd'hui ou eut lieu l'observation d'un gendarme Ă  St Denis Photo Gendarmerie Nationale Le 15 fĂ©vrier 1975 Ă  10 heures, au bureau de notre brigade, se prĂ©sente Mme S[-] Marie, sans profession, domiciliĂ©e Ă  Petite-Ile dans la RĂ©union. Cette personne porte Ă  notre connaissance que le 14 fĂ©vrier 1975, vers 13 heures, son fils Antoine ĂągĂ© de vingt et un ans a Ă©tĂ© fortement commotionnĂ© par un rayon lumineux provenant d'une boule brillante aperçue sur le piton du Calvaire Ă  Petite-Ile. L'intĂ©ressĂ© a regagnĂ© sa demeure Ă  pied en empruntant le chemin du cratĂšre qui passe prĂšs du cimetiĂšre. Notre informatrice prĂ©cise que son fils lui a dĂ©clarĂ© avoir vu trois petits bonshommes descendre de l'engin bizarre qui ne touchait pas le sol, les avoir observĂ©s puis avoir Ă©tĂ© projetĂ© Ă  terre par un puissant Ă©clair parti de la partie supĂ©rieure de la soucoupe laquelle s'est ensuite Ă©levĂ©e en sifflant trĂšs fort. Mme S[-] ajoute qu'aprĂšs lui avoir fait le rĂ©cit dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin, son garçon, trĂšs bouleversĂ© et choquĂ©, a perdu l'usage de la parole et que de ce fait le docteur en mĂ©decine T[-] de Petite-Ile a Ă©tĂ© appelĂ© au chevet du patient vers 19 heures. Les Ovnis Ă  La RĂ©union Sur notre demande, Mme S[-] affirme que son fils Antoine, parfaitement Ă©quilibrĂ©, n'a jamais Ă©tĂ© soignĂ© pour maladie mentale. Elle ne croit pas Ă  une hallucination. Nous prenons alors contact avec le docteur T[-] Ce praticien nous dĂ©clare verbalement que S[-] Antoine victime d'un choc Ă©motionnel important est sous l'effet d'une crise pithiatique. Qu'il jouit de toutes ses facultĂ©s mentales, qu'il n'est pas atteint de blessures et ne porte pas de brĂ»lures. L'intĂ©ressĂ© est placĂ© sous contrĂŽle mĂ©dical et un repos de quarante-huit heures lui est imposĂ©. Sous la direction du marĂ©chal des logis P[-], chef de poste, tout le personnel de la brigade participe Ă  l'enquĂȘte prises Au reçu de ces informations, Ă  10 h 15 le 15 fĂ©vrier 1975, nous rendons compte des faits au commandant de la compagnie de gendarmerie Ă  Saint-Pierre. Suivant les instructions de cet officier, nous procĂ©dons au recueil de renseignements complĂ©mentaires permettant de concrĂ©tiser l'affaire et de localiser si possible le lieu de l'apparition de l'objet volant non identifiĂ©. Un message Ă©tabli Ă  14 heures le 15 fĂ©vrier 1975, est adressĂ© Ă  notre commandant de compagnie et ce message fait Ă©tat de nos premiĂšres investigations et des lieux et constatations Selon les dires de Mme S[-] Marie, l'endroit oĂč l'objet a Ă©tĂ© observĂ© se situe sur le piton Calvaire, territoire de la commune de Petite-Ile Ă  la RĂ©union, Ă  300 mĂštres Ă  l'ouest de l'agglomĂ©ration. Ce piton, couvert sur ses versants de bois de filaos, comporte un plateau cultivĂ©, traversĂ© nord-sud par le chemin du cratĂšre qui dessert quelques cases dissimulĂ©es dans la verdure. Compte tenu de l'imprĂ©cision du lieu et en raison du relief parfois rocailleux et broussailleux au sol, l'exploration du piton s'avĂšre difficile. Nous ne dĂ©couvrons aucune trace ou indice laissĂ©s Ă©ventuellement par le passage d'un objet volant non Le 15 fĂ©vrier 1975 Ă  10 h 30, les gendarmes C[-] et C[-] se transportent au domicile de M. S[-] Maximin oĂč se trouve son fils Antoine. Ils s'entretiennent quelques minutes avec l'observateur, celui-ci est alitĂ©. Ils constatent que l'intĂ©ressĂ© est dans un Ă©tat de prostration incontestable, ses yeux grands ouverts fixent l'inconnu. Sa mĂšre prĂ©sente, lui annonce la visite des enquĂȘteurs, il tressaille. Aux questions qui lui sont posĂ©es, S[-] ne peut rĂ©pondre de vive voix. Avec beaucoup d'acharnement par gestes, il dĂ©crit avec ses mains une forme ronde et allongĂ©e qui brille. Pour expliquer ce fait, il porte plusieurs fois ses mains horizontalement vers ses yeux. Il montre ensuite quatre doigts de sa main indiquant ainsi qu'il y avait quatre passagers vĂȘtus de blanc et dĂ©signe pour cela le drap de son lit. Sa main se maintient Ă  environ un mĂštre du plancher indiquant la taille des sujets. Des explications muettes, il apparaĂźt que trois personnages Ă©quipĂ©s d'antennes Ă©taient au sol groupĂ©s prĂšs d'une Ă©chelle Ă  trois marches, le quatriĂšme se trouvait dans la sphĂšre ou coupole. De sa position allongĂ©e, S[-] Antoine fait une esquisse de l'engin qu'il a aperçu. Il termine sa dĂ©monstration en portant d'abord ses mains aux oreilles, puis au front et ensuite aux yeux. Sa face est grimaçante, il peut alors Ă©mettre un sifflement aigu, de trĂšs bas en crescendo tout en faisant tourbillonner l'index de sa main droite pointĂ©e vers le plafond, expliquant alors que l'engin s'Ă©levait et disparaissait. Au prĂ©alable en dĂ©crivant les trois sujets, S[-] Antoine a Ă©levĂ© verticalement les deux index Ă  20 centimĂštres au-dessus de sa tĂȘte prĂ©cisant qu'ils Ă©taient Ă©quipĂ©s de courtes antennes et que celles du troisiĂšme ont bougĂ©. A l'issue de l'entretien, S[-] Antoine, trĂšs agitĂ©, ne s'aperçoit plus de la prĂ©sence des deux militaires dans la piĂšce. Le 16 fĂ©vrier 1975 Ă  9 heures, le lieutenant-colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la RĂ©union, informĂ© la veille des faits par notre commandant de compagnie nous ordonne d'effectuer une enquĂȘte, de rĂ©diger un questionnaire OVNI et de procĂ©der Ă  diverses vĂ©rifications, notamment auprĂšs des services de la tour de contrĂŽle de l'aĂ©roport de Gillot Saint-Denis, afin de connaĂźtre si des avions ou hĂ©licoptĂšres Ă©taient en vol le 14 fĂ©vrier 1975 entre 12 heures et 14 heures. Les instructions Ă©manant de cette haute autoritĂ© sont exĂ©cutĂ©es dans le courant de la matinĂ©e du 16 fĂ©vrier 1975. Aucun aĂ©ronef n'a survolĂ© le dĂ©partement de la RĂ©union aux dates et heures indiquĂ©es. A noter que le 14 fĂ©vrier 1975, Ă  13 heures, heure de l'apparition de l'OVNI, le temps Ă©tait clair, le ciel dĂ©gagĂ©, le soleil non voilĂ© se trouvait pratiquement au zĂ©nith, il n'y avait pas de vent, aucune prĂ©cipitation de pluie n'a eu lieu depuis le 10 fĂ©vrier 1975. Le 16 fĂ©vrier 1975 Ă  15 heures, S[-] Antoine est toujours dans un Ă©tat second, il n'a pas retrouvĂ© l'usage de la parole et de plus sa vue s'est considĂ©rablement affaiblie. Il peut faire quelques pas et toujours par gestes tente quelques explications concernant l'OVNI. Nous comprenons alors que cet engin ne touche pas le sol au moment de l'observation et s'est stabilisĂ© Ă  environ 1,50 mĂštre de la surface. S[-] Antoine explique que s'approchant du lieu de l'apparition, il a Ă©tĂ© attirĂ© par des sons "bip-bip" qu'il peut prononcer une douzaine de fois. Il a cherchĂ© Ă  savoir d'oĂč venaient ces bruits et a ainsi dĂ©couvert la soucoupe au fond d'un champ, sur sa droite Ă  une distance de 15 Ă  20 mĂštres. S[-] saute Ă  pieds joints pour nous faire comprendre la dĂ©marche de trois petits bonshommes se dĂ©plaçant sur la terre. Ceux-ci ont rejoint la passerelle qui s'est escamotĂ©e sous l'engin. Il explique avoir Ă©tĂ© renversĂ© par une dĂ©charge lumineuse au moment oĂč le troisiĂšme sujet qui lui a fait face a actionnĂ© ses antennes, les deux autres Ă©tant de profil. Description de l'ufonaute S[-] s'est alors enfui en retroussant son pantalon. Le dialogue avec l'observateur s'avĂšre fastidieux, notamment lorsque nous lui demandons de situer l'endroit de l'apparition. Nous remarquons alors qu'il ouvre plusieurs fois ses mains, sans en comprendre la signification. Un membre de sa famille nous apporte alors un dictionnaire franco-anglais, sur la page de garde vierge, S[-] a tracĂ© au crayon l'objet qu'il a observĂ© mais aussi une sorte de plan des lieux, lequel trop imprĂ©cis s'avĂšre inexploitable par nos soins. Le dessin esquissĂ© sur le Larousse, le 14 fĂ©vrier 1975, peu aprĂšs l'observation, est semblable Ă  celui exĂ©cutĂ© le 16 fĂ©vrier 1975. L'objet volant non identifiĂ© a la forme d'un chapeau, type coiffure de la police montĂ©e canadienne. Deux hublots rectangulaires apparaissent Ă  la partie supĂ©rieure; sous la soucoupe se trouve inclinĂ©e une courte Ă©chelle comportant trois marches. Le 17 fĂ©vrier 1975 Ă  8 heures, toujours trĂšs agitĂ©, encore dĂ©pourvu de la parole et de la vue, S[-] Antoine voudrait nous amener sur les lieux de l'observation mais, accompagnĂ© d'hommes armĂ©s. L'intĂ©ressĂ© veut prouver sa bonne foi, mais ce transport est diffĂ©rĂ© en raison du handicap physique du tĂ©moin. Avant tout, ce jeune homme doit ĂȘtre remis en confiance. Au dĂ©but, son histoire a provoquĂ© une certaine hilaritĂ© dans son village, puis il a fallu se rendre Ă  l'Ă©vidence que les dires de S[-] Antoine pouvaient ĂȘtre pris au sĂ©rieux. Les renseignements complĂ©mentaires recueillis Ă  son sujet indiquent qu'il est parfaitement Ă©quilibrĂ©. Plusieurs personnes entendues verbalement, semblent ĂȘtre convaincues de l'existence des soucoupes volantes, ou ne rejettent pas catĂ©goriquement la possibilitĂ© de telles apparitions. Le mĂȘme jour Ă  9 heures, nous contactons le responsable de la station mĂ©tĂ©orologique de Gillot. il est portĂ© Ă  notre connaissance que dans le dĂ©partement de la RĂ©union, il n'est pas procĂ©dĂ© au lĂącher de ballons sondes. En outre, le prĂ©sident de l'aĂ©ro-club du Sud nous indique qu'aucun avion n'a dĂ©collĂ© de la piste de Pierrefond Saint-Pierre le 14 fĂ©vrier 1975 durant la journĂ©e. A 11 h 45, nous rendons compte de la progression de l'enquĂȘte Ă  notre chef de corps Ă  Saint-Denis et l'informons de ce que le commandant L[-], directeur de la protection civile, doit se dĂ©placer Ă  Petite-Ile. L'officier supĂ©rieur de la gendarmerie nous signale qu'il se rendra Ă  Petite-Ile le 18 fĂ©vrier 1975, Ă  9 h 30. A 18 heures, le 17 fĂ©vrier 1975, tĂ©lĂ©phoniquement, le docteur H[-], remplaçant de son confrĂšre T[-] nous dit avoir examinĂ© S[-] Antoine dans la journĂ©e et que son diagnostic n'est pas alarmant. Le patient est difficile Ă  questionner et peut rester dans l'Ă©tat d'anxiĂ©tĂ© actuel, dĂ» Ă  un fort choc Ă©motionnel, de trois jours Ă  trois mois. L'Ă©tat gĂ©nĂ©ral est bon, le plus grand repos lui est conseillĂ© sinon l'intĂ©ressĂ© devra ĂȘtre confiĂ© Ă  un psychiatre. Les autoritĂ©s annoncĂ©es arrivent Ă  Petite-Ile le 18 fĂ©vrier 1975 Ă  9 h 30 et sont conduites auprĂšs de S[-] Antoine. L'intĂ©ressĂ© alitĂ©, a la tĂȘte enfouie dans des coussins et serviettes de toilette. Au bout de quelques minutes et malgrĂ© une mise en condition prĂ©caire, S[-] Antoine se soumet sans difficultĂ© Ă  l'interrogatoire du lieutenant-colonel commandant le groupement de la gendarmerie. Les gestes prĂ©cisant l'OVNI et ceux de l'Ă©quipage sont les mĂȘmes que ceux enregistrĂ©s les jours prĂ©cĂ©dents. ParallĂšlement le commandant L[-], muni d'un appareil geiger procĂšde Ă  une dĂ©tection de radioactivitĂ© sur la personne et les vĂȘtements de l'observateur. Le rĂ©sultat est nĂ©gatif. S[-] Antoine, plein de bonne volontĂ©, veut conduire les personnes intĂ©ressĂ©es sur le plateau du Piton-Calvaire, mais doit y renoncer en raison de sa cĂ©citĂ©. C'est alors qu'il nous fait comprendre qu'une voisine, Mme F[-] Albert, prĂ©sente lors du rĂ©cit initial, serait en mesure de nous emmener dans le champ de maĂŻs oĂč il a aperçu l'OVNI. Cette personne nous rejoint rapidement et nous dit avoir remarquĂ© trois trous dans le sol. Elle nous guide Ă  l'endroit indiquĂ©, qui se situe non loin de son domicile prĂšs du chemin cratĂšre, soit dans le pĂ©rimĂštre englobant le plan dressĂ© par le tĂ©moin quelques heures aprĂšs l'observation. En l'absence du tĂ©moin principal, nous nous fions aux dires de Mme F[-]. Cette personne se dirige dans un champ d'une superficie de 13 ares environ, propriĂ©tĂ© de Mme O[-]. Le sol est dĂ©nudĂ©, mais quelques souches de maĂŻs subsistent. Dans l'angle nord-ouest, Mme F[-], accompagnĂ©e de ses deux filles retrouve finalement l'emplacement des trois trous qu'elle dit avoir remarquĂ©s au dĂ©but de la matinĂ©e du 15 fĂ©vrier 1975. Ils sont espacĂ©s d'un mĂštre et disposĂ©s en triangle isocĂšle. Ils n'ont pas de forme bien prĂ©cise en raison de la friabilitĂ© de la terre et se confondent avec d'autres cavitĂ©s ayant la mĂȘme grosseur semblables Ă  de petits bols profonds de 2 Ă  3 centimĂštres, trĂšs Ă©vasĂ©s. Ces creux rĂ©partis sur une grande surface du terrain semblent avoir Ă©tĂ© occasionnĂ©s par des oiseaux cherchant de la nourriture. La recherche d'autres indices s'avĂšre d'autant plus compliquĂ©e que le sol a Ă©tĂ© largement foulĂ© par des pas humains, plus particuliĂšrement durant les journĂ©es des 15 et 16 fĂ©vrier 1975. Le contrĂŽle de la radioactivitĂ© effectuĂ© Ă  cet endroit par le commandant L[-] est nĂ©gatif. Le 19 fĂ©vrier 1975 Ă  22 h 45, au bureau de notre brigade, sommes avisĂ©s par M. S[-] Maximin que son fils Antoine a retrouvĂ©, dans la soirĂ©e, l'usage de la parole et a retrouvĂ© la vue. L'observateur dĂ©sire que sa dĂ©position soit rapidement enregistrĂ©e car il craint de ne pouvoir rester lucide trĂšs longtemps. A cet effet, l'audition de l'intĂ©ressĂ© est recueillie Ă  23 h 50. Pendant prĂšs d'une heure, le gendarme enquĂȘteur doit Ă©couter le dĂ©roulement des faits vĂ©cus par S[-] Antoine le 14 fĂ©vrier 1975 vers 13 heures. Il ne se souvient pas ĂȘtre restĂ© six jours dans un Ă©tat comateux et rĂ©alise pĂ©niblement cette vĂ©ritĂ© apportĂ©e par les siens. Au cours du rĂ©cit qui reflĂšte parfaitement les explications fournies par gestes, S[-] Antoine a des coupures. C'est-Ă -dire que pendant quelques secondes il retombe dans un Ă©tat second. Lorsqu'il reprend ses esprits son corps tressaille. Il dit alors avoir Ă©tĂ© en communication avec l'objet, il veut nous conduire sur les lieux de l'observation. En raison de la nuit complĂšte et de l'Ă©tat de fatigue de l'intĂ©ressĂ©, ce transport est reportĂ© au dĂ©but de la matinĂ©e du 20 fĂ©vrier 1975. Nous mentionnons qu'au dĂ©but de notre entretien, S[-] Antoine porte Ă  notre connaissance que deux jours avant l'apparition, il avait dĂ©jĂ  entendu, dans un rĂȘve, les sons "bip-bip" et que cela l'avait intriguĂ© et Ă©nervĂ©. Cet Ă©lĂ©ment prĂ©curseur des faits est vraisemblable car un habitant de la commune de Petite-Ile avait remarquĂ© les 12 et 13 fĂ©vrier 1975, l'attitude peu communicative de l'intĂ©ressĂ© qui travaillait dans le magasin de son employeur, M. Gabriel A[-] L'observateur prĂ©cise que l'Ă©chelle Ă  trois marches en forme de porte ne touchait pas complĂštement le sol, que le premier personnage, genre nain Michelin, portait un instrument brillant et le second une sorte de sachet ou cornet Ă©galement Ă©tincelant. Il ne les a pas vus en action de prĂ©lĂšvement d'Ă©chantillons de terre. Il a remarquĂ© qu'ils se dĂ©plaçaient plus facilement sur l'Ă©chelle au contact du mĂ©tal que sur le sol oĂč leur dĂ©marche Ă©tait gauche. A 8 h 30, le 20 fĂ©vrier 1975, S[-] Antoine, fermement dĂ©cidĂ© Ă  nous montrer le lieu de l'apparition de l'OVNI, prend place dans la jeep de la brigade de Petite-Ile conduite par le gendarme C[-] M. S[-] Maximin est prĂ©sent, il accompagne son fils sur le chemin de terre aboutissant au sentier qui conduit aux habitations des S[-] et tape sur l'Ă©paule du chauffeur, lui indiquant ainsi le champ de maĂŻs dĂ©jĂ  prospectĂ© par les enquĂȘteurs le 18 fĂ©vrier 1975. S[-] Antoine fait quelques pas dans le champ, son regard dirigĂ© vers le fond de la parcelle prĂšs du bois de filaos, il s'arrĂȘte subitement, porte les mains Ă  ses oreilles en appuyant trĂšs fort, puis il vacille s'Ă©croulant sur le sol. Son pouls retentit faiblement, ses mains sont froides, ses yeux se rĂ©vulsent. il est immĂ©diatement ramenĂ© chez lui et ne reprend partiellement ses esprits que trente minutes plus tard. Il explique alors qu'une force inexplicable l'empĂȘche d'avancer en direction du lieu prĂ©cis oĂč il a observĂ© l'objet volant non identifiĂ©. Sur prescription du docteur L[-], S[-] Antoine doit ĂȘtre examinĂ© par un psychiatre Ă  l'hĂŽpital Saint-Paul. L'intĂ©ressĂ© accepte ce contrĂŽle mais veut ĂȘtre accompagnĂ© par sa mĂšre. A 8 h 55, le lieutenant-colonel commandant le groupement de gendarmerie de la RĂ©union est mis au courant des Ă©volutions de l'enquĂȘte et plus particuliĂšrement du comportement physiologique de l'observateur. Le mĂȘme jour nous apprenons que S[-] Antoine, examinĂ© Ă  l'hĂŽpital psychiatrique de Saint-Paul, a regagnĂ© son domicile dans le courant de la matinĂ©e. Un deuxiĂšme contrĂŽle de la radioactivitĂ© est effectuĂ© le 20 fĂ©vrier 1975 sur la personne de S[-] Antoine, soit six jours aprĂšs l'apparition supposĂ©e de l'engin non identifiĂ©. Le commandant L[-] n'a pas dĂ©celĂ© de prĂ©sence de radioactivitĂ©. Au cours de l'enquĂȘte, plusieurs personnes ont Ă©tĂ© entendues notamment l'employeur, la fiancĂ©e, les compagnons de l'observateur ainsi que le maire de la commune de Petite-Ile. Unanimement, elles dĂ©peignent S[-] Antoine comme un garçon sĂ©rieux, honnĂȘte, sobre et jouissant de l'estime gĂ©nĂ©rale. L'audition de Mme S[-] Marie confirme sa dĂ©position verbale du 15 fĂ©vrier 1975 ayant motivĂ© l'ouverture d'une enquĂȘte. Celle de Mme F[-] Marie prĂ©cise que l'intĂ©ressĂ©e a Ă©tĂ© tĂ©moin d'un deuxiĂšme malaise survenu Ă  S[-] Antoine le 22 fĂ©vrier 1975 alors qu'il s'approchait du lieu oĂč il avait observĂ© la soucoupe volante. Malaise analogue Ă  celui du 20 fĂ©vrier mais d'une durĂ©e de deux heures. Dans divers tĂ©moignages, tant verbaux qu'Ă©crits, il est prĂ©cisĂ© que S[-] Antoine n'est pas passionnĂ© de tĂ©lĂ©vision il n'en possĂšde pas, ni de lectures Ă  caractĂšre scientifique ou humoristique traitant des soucoupes volantes ou autres phĂ©nomĂšnes extra-terrestres. Enfin le 24 fĂ©vrier 1975 Ă  16 h 30, au cours d'une interview officielle accordĂ©e Ă  un journaliste de Saint-Denis de la RĂ©union, S[-] Antoine accepte de se rendre sur le terrain du Piton-Calvaire. Aucune objection n'est formulĂ©e par les membres de sa famille. ArrivĂ©s Ă  destination, c'est-Ă -dire dans le champ dĂ©crit plus haut, l'observateur, dĂšs qu'il foule le sol, est victime d'une syncope inexplicable. Comme les deux fois prĂ©cĂ©dentes il est possĂ©dĂ©, semble-t-il, par la vision initiale, qui l'a profondĂ©ment choquĂ©. L'observateur agite ses mains parallĂšlement au sol, ses yeux se rĂ©vulsent, son pouls ralentit et les extrĂ©mitĂ©s des membres refroidissent. RamenĂ© Ă  sa demeure, il reprend ses esprits trente minutes plus tard. Entendu Ă  nouveau le 25 fĂ©vrier 1975, S[-] Antoine ne peut expliquer ses pertes de connaissance chaque fois qu'il se rend sur place. Il entend encore les sons "bip bip", l'obligeant Ă  se boucher les oreilles. Il affirme n'avoir jamais entendu parler d'une soucoupe volante aperçue en 1968 dans la plaine des Cafres Ăźle de la RĂ©union et dĂ©clare ne pas lire ou feuilleter des revues de science fiction. De l'enquĂȘte effectuĂ©e, il ressort que S[-] Antoine, de bonne conduite et moralitĂ©, normalement Ă©quilibrĂ©, n'est pas un simulateur. Les personnes entendues ne croient pas Ă  une hallucination de l'observateur et ses dires sont pris au sĂ©rieux. D'ailleurs deux personnes dignes de foi ont Ă©tĂ© tĂ©moins de l'observation d'un objet volant non identifiĂ© dans le ciel rĂ©unionnais. Il s'agit de M. P[-] Guy, dĂ©jĂ  entendu, qui a aperçu un objet lumineux le 10 fĂ©vrier 1975 vers 22 heures, se dĂ©plaçant Ă  vive allure, et de Mu. V[-] Jocelyne, seize ans, domiciliĂ©e Ă  Saint-BenoĂźt RĂ©union qui a vu, le 16 fĂ©vrier 1975 Ă  20 heures, une boule lumineuse avançant lentement. A ce jour, 6 mars 1975, date de clĂŽture du prĂ©sent procĂšs-verbal, S[-] Antoine a repris, semble-t-il, toutes ses facultĂ©s physiques et morales. Toutefois, en raison de trois dĂ©faillances ayant affectĂ© l'observateur Ă  l'approche du lieu de l'observation de l'objet volant non identifiĂ©, nous n'avons pas cru devoir effectuer une quatriĂšme tentative, ce qui pourrait encore ĂȘtre nĂ©faste pour l'intĂ©ressĂ©. Fait et clos Ă  Petite-Ile, le 6 mars 1975. Voici le certificat mĂ©dical par le docteur T[-] de la facultĂ© de mĂ©decine de Lyon, 97420 Petite-Ile, RĂ©union Le 6 mars 1975, je soussignĂ© certifie avoir examinĂ© le 14 fĂ©vrier 1975 M. S[-] Antoine, domiciliĂ© Ă  Petite-Ile, RĂ©union, qui m'a dĂ©clarĂ© avoir Ă©tĂ© victime d'un phĂ©nomĂšne "bizarre". Ai constatĂ© ce qui suit Etat de fatigue extrĂȘme avec prostration, angoisse, perte partielle du langage, fixitĂ© du regard. Il semble s'agir d'une crise d'aspect pithiatique survenue au cours d'un choc Ă©motionnel intense, difficile Ă  prĂ©ciser, mais rĂ©el, car il s'agit d'un sujet qui, antĂ©rieurement, n'a manifestĂ© aucun trouble tant neurologique que psychiatrique. Certificat remis Ă  la gendarmerie sur sa procĂšs verbaux d'audition Antoine SĂ©verin au milieu du champ de son observation Photo Gendarmerie Nationale ProcĂšs verbal du tĂ©moin Voici le procĂšs-verbal d'audition par la Gendarmerie Nationale, compagnie de Saint-Pierre, unitĂ© brigade de Petite-Ile. Ce jour, 23 fĂ©vrier 1975, nous entendons S[-] Antoine, nĂ© le 28 aoĂ»t 1953 Ă  Petite-Ile, chauffeur-commis, qui nous dĂ©clare, Ă  23 h 50 Dans la nuit du 11 au 12 fĂ©vrier 1975, j'ai rĂȘvĂ© Ă  des raisins. La mĂȘme nuit, j'ai rĂȘvĂ© sans rien voir mais j'ai entendu des sons, genre bip-bip, qui me parvenaient tantĂŽt prĂšs, tantĂŽt trĂšs loin. Cela a durĂ© toute la nuit. Le matin, alors que je me brossais les dents, j'entendais toujours les mĂȘmes sons, mais trĂšs lointains. Avant de partir au travail, j'ai parlĂ© du rĂȘve de raisin Ă  mon amie Mauricette L[-] Au cours de la matinĂ©e, j'en ai Ă©galement parlĂ© Ă  deux camarades de travail Marc L[-] et Guy P[-] Ces personnes m'ont dit n'avoir jamais rĂȘvĂ© de ces fruits. Je voulais Ă©galement leur parler de l'autre rĂȘve, mais je ne pouvais pas le faire. J'ignore pourquoi. J'Ă©tais Ă©nervĂ©, je pouvais travailler, mais j'Ă©tais gĂȘnĂ© car j'entendais toujours les mĂȘmes sons. Je pensais aller consulter un mĂ©decin, mais quelque chose m'en empĂȘchait. Cela a durĂ© jusqu'au vendredi 14 fĂ©vrier 1975. Ce jour-lĂ , Ă  12 h 05, j'ai dit Ă  ma patronne qu'il fallait que je parte. Elle a Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e car c'Ă©tait l'heure de fermeture du magasin, mais cela aurait pu arriver Ă  n'importe quelle heure de la matinĂ©e. Les bip-bip me cassaient les oreilles. Avant de quitter la boutique j'ai pris un paquet de grattons, ensuite je suis parti en courant en passant par le stade, puis prĂšs du cimetiĂšre, mon itinĂ©raire habituel. Les sons s'accentuaient de plus en plus, parfois je ralentissais mon allure, puis je reprenais la course. J'Ă©tais seul. Puis Ă  un moment donnĂ© j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de m'arrĂȘter comme retenu par une force surnaturelle. Je me trouvais alors prĂšs du sentier menant Ă  ma case et Ă  celle de mes parents, mais encore sur le chemin carrossable. J'avais l'impression que mes tympans allaient Ă©clater. J'ai alors pivotĂ© lentement pour sortir du chemin et avancer quelques mĂštres dans un champ de maĂŻs. J'ai alors ressenti une chaleur Ă©trange, accompagnĂ©e d'un souffle brĂ»lant, j'Ă©tais figĂ©, comme paralysĂ©, je ne pouvais faire un geste, c'est alors que j'ai aperçu un engin ayant la forme d'un grand chapeau ou d'une tasse posĂ©e sur une soucoupe renversĂ©e. Cet objet brillait intensĂ©ment. Il avait la couleur aluminium et se trouvait Ă  environ Ă  1,50 mĂštre du sol. Il Ă©tait donc stabilisĂ© et Ă©mettait toujours les mĂȘmes sons. Ensuite, une Ă©chelle Ă  trois marches est apparue de dessous la soucoupe. Elle s'est inclinĂ©e Ă  environ 45 degrĂ©s mais ne touchait pas la terre. Il est alors sorti de l'engin un petit bonhomme bizarre de forme boudinĂ©e, comme Michelin, Ă©galement brillant comme la soucoupe. Il portait Ă  la main droite un objet long de 30 centimĂštres environ toujours brillant. Sur l'escalier il avait l'air d'ĂȘtre Ă  l'aise, mais dĂšs qu'il s'est trouvĂ© Ă  terre, sa dĂ©marche est devenue diffĂ©rente, gauche, le sujet se dĂ©plaçait Ă  pieds joints. Un deuxiĂšme, puis un troisiĂšme petit bonhomme ont rejoint le premier. Celui-ci grattait le sol, je ne l'ai pas vu mettre de la terre dans le sachet Ă©galement brillant que tenait le second. Tous les trois avaient des antennes sur la tĂȘte de chaque cĂŽtĂ©. Je les voyais de profil. A un moment donnĂ©, j'ai vu le troisiĂšme bonhomme qui pivotait pour me faire face. Ses antennes ont bougĂ©. A ce mĂȘme instant, j'ai vraiment rĂ©alisĂ© ce que je voyais. Tout de suite mon regard s'est portĂ© vers le haut de la soucoupe, dans la tourelle. A travers le hublot circulaire, j'ai aperçu la tĂȘte d'un quatriĂšme robot, portant une sorte de casque, genre scaphandre. Je pense que le troisiĂšme bonhomme m'apercevant a dĂ» donner l'alerte. J'ai alors Ă©tĂ© projetĂ© en arriĂšre par un puissant Ă©clair. J'ai pu voir les petits bonshommes remonter plus vite que pour descendre. L'Ă©chelle s'est escamotĂ©e faisant un bruit hydraulique. AussitĂŽt l'engin s'est Ă©levĂ© provoquant un trĂšs fort sifflement. Je n'ai pu voir la direction qu'il prenait. J'ignore combien de temps je suis restĂ© Ă  terre. J'ai alors retroussĂ© le pantalon et je suis parti directement chez mes parents en apportant le paquet de grattons. Je ne me souviens pas avoir perdu l'usage de la voix ni ĂȘtre devenu aveugle. Ce soir, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© vous faire mon rĂ©cit qui est rĂ©el, car je crains de devenir aveugle et muet. Je pense que demain, au jour, je pourrai vous emmener sur les lieux oĂč j'ai Ă©tĂ© tĂ©moin de l'apparition de l'objet en question. Le 23 fĂ©vrier 1975 Ă  1 heure, lecture faite par moi, persiste et signe. Le 25 fĂ©vrier 1975, nous avons entendu Ă  nouveau s[-] Antoine, observateur, qui nous dĂ©clare Ă  10 heures Champs de canne Ă  sucre sur les pentes de Petite-Île vus depuis le piton Montvert. Je n'ai pratiquement rien Ă  ajouter ou Ă  changer Ă  ma prĂ©cĂ©dente dĂ©claration. L'objet que j'ai vu avait la forme d'un chapeau de dame ou d'un oeuf coupĂ© en deux posĂ© sur une soucoupe. Il avait la dimension d'une voiture ordinaire, tout brillait, l'engin, les sujets qui en sont descendus, et les outils qu'ils portaient. Je regrette beaucoup de ne pouvoir vous indiquer l'endroit prĂ©cis. Effectivement je suis toujours dĂ©cidĂ© Ă  me rendre sur place, mais chaque fois que j'arrive dans le champ je perds connaissance. ImmĂ©diatement, j'entends des bruits et sons lointains "bip-bip". Je suis obligĂ© de me boucher les oreilles et je vous assure que je ne fais pas ça intentionnellement. Chaque fois, je suis surpris de me retrouver allongĂ© sur un lit et je ne me souviens jamais avoir eu un Ă©vanouissement. Je suis encore faible, je pense un jour retrouver toute ma luciditĂ© et ma force physique qui me permettront de conserver mon Ă©quilibre moral. Je pourrais alors situer l'endroit exact oĂč j'ai vu l'OVNI. De mon existence, je n'ai jamais ouvert une revue, ou livre de science fiction oĂč figurent des objets tels que soucoupes ou fusĂ©es. Je n'avais jamais entendu parler de la soucoupe volante de la plaine des Cafres. Demain ou aprĂšs-demain, je dois me rendre Ă  Saint-Pierre consulter un docteur qui doit venir Ă  l'hĂŽpital psychiatrique de Saint-Paul. En tout Ă©tat de cause, je ne me considĂšre pas comme un malade mental. J'ai Ă©tĂ© choquĂ© et bouleversĂ© et cela m'a affaibli. Parfois ma tĂȘte chavire et je dors debout. Je m'aperçois alors que quelqu'un me passe un mouchoir sur le visage, puis tout redevient normal. Le 25 fĂ©vrier 1975 Ă  10 h 20, lecture faite par moi de la dĂ©claration ci-dessus, j'y persiste et n'ai rien Ă  y changer, Ă  y ajouter ou Ă  y procĂšs-verbal de l'employeur Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de l'employeur tĂ©moin le 21 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 21 fĂ©vrier 1975, nous entendons M. A[-] Gabriel, ĂągĂ© de quarante-cinq ans, commerçant, employeur du tĂ©moin, qui dĂ©clare Depuis six mois environ, j'emploie le nommĂ© S[-] Antoine comme garçon de magasin. Parfois il fait Ă©galement les livraisons avec ma camionnette. Ce garçon est trĂšs sĂ©rieux, ne boit pas, ne fume pas, ne cherche pas d'histoires Ă  quiconque. J'affirme qu'il me donne entiĂšre satisfaction dans son travail, mais je le trouve un peu personnel. Il ne cherche pas Ă  engager la conversation et il est peut-ĂȘtre un peu vif. Mais Ă  aucun moment je ne l'ai vu se mettre en colĂšre chez moi. Le 15 fĂ©vrier 1975 par l'intermĂ©diaire de sa soeur, j'ai appris que S[-] a vu le 14 fĂ©vrier 1975, vers 13 heures, alors qu'il regagnait son domicile, un engin non identifiĂ© qui pourrait ĂȘtre une soucoupe volante. Connaissant ce jeune homme, je ne pense pas qu'il invente une histoire pour se rendre intĂ©ressant. Il m'est difficile de me prononcer mais je pense que les affirmations de S[-] peuvent ĂȘtre prises au sĂ©rieux. Je ne l'ai jamais vu lire des livres ou revues scientifiques. Il ne m'a jamais parlĂ© d'une affaire semblable. En ce qui concerne l'affaiTe d'une soucoupe volante Ă  la plaine des Cafres, je crois que S[-] n'Ă©tait mĂȘme pas au courant. Le 21 fĂ©vrier 1975 Ă  18 heures, lecture faite, persiste et signe. Le procĂšs-verbal de la petite amie Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de la petite amie du tĂ©moin le 21 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 21 fĂ©vrier 1975, nous entendons L[-] Marie, nationalitĂ© française, qui nous dĂ©clare Depuis le 28 octobre 1974, je vis en concubinage avec S[-] Antoine; nous allons bientĂŽt nous marier, c'est un garçon sĂ©rieux, il ne boit pas, ne fume pas et ne cherche pas d'ennuis Ă  quiconque. Le 14 fĂ©vrier 1975, je me trouvais Ă  la maison. Avant de venir dĂ©jeuner, mon fiancĂ© s'est rendu chez ses parents. J'ai trouvĂ© anormal qu'Ă  13 heures il ne soit pas encore rentrĂ©. Je me suis rendue moi-mĂȘme chez mes beaux-parents et j'ai appris qu'Antoine Ă©tait allongĂ© sur un lit. Il Ă©tait pĂąle, et j'ai remarquĂ© qu'il transpirait et ne disait absolument rien. J'ai pensĂ© qu'il avait de la fiĂšvre et je l'ai laissĂ© dormir. Vers 15 heures, je me suis aperçue qu'il pleurait. Je lui ai demandĂ© la raison de cette tristesse. Il a expliquĂ© qu'il avait aperçu un objet en forme de grand chapeau avec trois petits personnages Ă  cĂŽtĂ© de l'engin, ainsi qu'un autre restĂ© Ă  bord. Il m'a expliquĂ© qu'un petit bonhomme avait un genre de sachet brillant dans ses mains, un autre portait un outil qu'il piquait dans le sol, le troisiĂšme se trouvait toujours sur un petit escalier composĂ© de trois marches. PrĂ©cisĂ©ment, ce troisiĂšme personnage a fait fonctionner les antennes qu'il portait sur sa tĂȘte, les autres aussi avaient des antennes. A ce moment-lĂ  le personnage qui Ă©tait restĂ© dans la cabine de l'appareil s'est prĂ©sentĂ© Ă  un hublot et avait aussi des antennes sur la tĂȘte. Mon fiancĂ© attirĂ© par cet objet, s'est avancĂ© discrĂštement dans cette direction. Il a alors reçu un Ă©clair provenant de l'appareil, l'aveuglant complĂštement. Mon fiancĂ© a Ă©tĂ© projetĂ© Ă  terre en apercevant les trois petits personnages qui montaient dans l'appareil qui a dĂ©collĂ© en sifflant. Mon fiancĂ© ne lit absolument pas de livres ou revues scientifiques, il ne se drogue pas. Je pense que les explications qu'il a faites peuvent ĂȘtre prises au sĂ©rieux, ce n'est pas un garçon Ă  faire parler de lui. D'ailleurs, il avait perdu l'usage de la parole du 14 fĂ©vrier 1975 vers 19 heures au 19 fĂ©vrier 1975 vers 21 heures environ. Je n'ai jamais entendu parler de l'affaire qui s'est dĂ©roulĂ©e dans la commune de la plaine des Cafres. Antoine ne m'a jamais parlĂ© de cette apparition, je crois qu'il ne le savait mĂȘme pas. Antoine porte en permanence un chapeau, je ne pense pas qu'il ait Ă©tĂ© victime d'une insolation. Il n'a jamais Ă©tĂ© malade, mais parfois il a de la sinusite. En toute sincĂ©ritĂ©, je crois qu'Antoine a Ă©tĂ© choquĂ© par cette affaire, je pense moi-mĂȘme qu'il a rĂ©ellement aperçu un objet. Je tiens Ă  prĂ©ciser que le 12 fĂ©vrier 1975, Antoine avait fait un rĂȘve, il voyait du raisin et il a appris que cela signifie malheur. Le 13 fĂ©vrier 1975, il m'en a parlĂ© et m'a demandĂ© si je n'avais pas fait un rĂȘve semblable. Le 21 fĂ©vrier 1975 Ă  17 heures, lecture faite par moi, persiste et procĂšs-verbal de la mĂšre Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de la mĂšre du tĂ©moin le 22 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 22 fĂ©vrier 1975 au bureau de notre brigade, nous entendons H[-] Marie, Ă©pouse S[-] qui nous dĂ©clare, Ă  15 h 30 Le 14 fĂ©vrier 1975 en entrant Ă  mon domicile vers 16 h 30 j'ai trouvĂ© mon fils Antoine, ĂągĂ© de vingt et un ans assis sur un banc dans la cuisine. Il avait les deux coudes sur les genoux, les mains sur le crĂąne et il pleurait. Je lui ai demandĂ© s'il avait mal Ă  la tĂȘte. Il m'a rĂ©pondu par l'affirmative. Je lui ai demandĂ© s'il avait reçu des coups, s'il avait eu un accident ou s'il Ă©tait tombĂ©. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© nĂ©gative. Il a ajoutĂ© que s'il racontait ce qu'il avait vu, personne ne le croirait. A ce moment-lĂ , j'ai remarquĂ© qu'il avait peur, il criait et pleurait. J'ai rĂ©ussi Ă  le faire parler. Il m'a alors fait le rĂ©cit qu'il a fait plusieurs fois par la suite. Rentrant du travail, se trouvant pas trĂšs loin de chez lui sur un chemin de terre, il avait vu une grosse boule trĂšs brillante. Il m'a expliquĂ© que trois bonshommes petits et gros Ă©taient descendus de la boule par un escalier composĂ© de trois marches. Le premier qui a touchĂ© le sol portait un objet brillant Ă  la main, le second tenait un genre de cornet, Ă©galement brillant, le troisiĂšme ne semblait rien porter. Il voyait ces bonshommes de profil. Tous les trois Ă©taient vĂȘtus de vĂȘtements brillants, ayant l'aspect du bonhomme Michelin. Ils avaient des antennes sur la tĂȘte. Lorsque le troisiĂšme a pivotĂ© dans la direction de mon fils, les antennes ont bougĂ©. C'est alors qu'un Ă©clair trĂšs puissant est parti de la partie supĂ©rieure de la boule, le projetant en arriĂšre. Antoine ne sait pas combien de temps il est restĂ© allongĂ© sur le dos. Il s'est relevĂ©, a retroussĂ© ses pantalons et est parti en courant directement chez nous. Antoine a mis trĂšs longtemps pour nous expliquer ce qui Ă©tait apparu Ă  ses yeux. Il faisait beaucoup de gestes, comme s'il dessinait ce qu'il avait vu. Il tremblait, son regard est devenu fixe et petit Ă  petit sa voix s'est Ă©teinte. Des voisins sont arrivĂ©s et l'ont portĂ© dans ma chambre. Nous lui avons donnĂ© de la tisane de romarin. Un peu plus tard nous avons fait venir le mĂ©decin de Petite-Ile. Le docteur nous a dit que mon enfant avait reçu un mauvais choc, ajoutant qu'il reprendrait bientĂŽt l'usage de la parole. Antoine entendait bien, il a mĂȘme, Ă  ma demande, dessinĂ© l'engin sur une feuille de dictionnaire. Il comprenait tout ce que nous lui de mandions mais ne pouvait parler. Il sursautait souvent, au moindre bruit. J'Ă©tais trĂšs inquiĂšte. Un autre mĂ©decin remplaçant le docteur T[-] nous a dit qu'il ne fallait pas se dĂ©courager. Il a cependant constatĂ© que mon fils avait Ă©tĂ© fortement choquĂ©. Le mercredi 19 fĂ©vrier 1975, vers 20 heures, Antoine a poussĂ© un cri en levant les mains, puis il a prononcĂ© le mot "maman." Il s'est alors passĂ© la main sur les yeux et nous a dit qu'il y voyait. Nous Ă©tions tous soulagĂ©s. Il nous a dit qu'il Ă©tait trĂšs fatiguĂ© et qu'il sortait d'un long rĂȘve, qu'il ne pouvait expliquer. Nous lui avons dit que ce rĂȘve Ă©tait connu des gendarmes et que ceux-ci voulaient le rĂ©entendre de sa bouche. Un peu plus tard, Antoine a voulu que les enquĂȘteurs viennent Ă  la maison, car il craignait Ă  nouveau de ne plus pouvoir s'expliquer. Il vous a alors racontĂ© son accident en dĂ©tails, comme il nous l'avait fait le 14 et les jours suivants, par gestes. Actuellement, mon fils est encore faible. Il a Ă©tĂ© examinĂ© par un docteur psychiatre Ă  Saint-Paul, qui doit le revoir mercredi ou jeudi prochain Ă  Saint-Pierre. Il n'a pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme malade mental. Depuis le premier jour, je n'ai jamais considĂ©rĂ© mon enfant comme fou. Antoine est un garçon sain de corps et d'esprit. Il n'a jamais Ă©tĂ© soignĂ© de la tĂȘte. Il est normalement Ă©quilibrĂ©, il ne s'adonne pas Ă  la boisson, ne fume pas. Il ne frĂ©quente pas les salles de cinĂ©ma, ne lit pas beaucoup. Il n'Ă©tait pas au courant de la soucoupe volante aperçue Ă  la plaine des Cafres il y a quelques annĂ©es. Mon fils ne ment pas. J'ai tout de suite cru ce qu'il disait. Nous avons parlĂ© de cette apparition en famille et nous sommes Ă  prĂ©sent convaincus que mon fils a vraiment vu l'engin qu'il dĂ©crit toujours de la mĂȘme façon. Il n'a pas Ă©tĂ© victime d'une hallucination. Antoine est bien considĂ©rĂ© par son employeur, ses camarades de travail, ainsi que dans le voisinage. A deux reprises, Antoine, depuis qu'il a retrouvĂ© la vue s'est rendu sur les lieux afin de montrer l'endroit exact oĂč il a vu l'engin. Chaque fois, en arrivant Ă  proximitĂ©, il s'est Ă©vanoui. Nous allons le surveiller et lorsqu'il sera complĂštement rĂ©tabli, nous vous en aviserons. Aucun membre de ma famille n'a Ă©tĂ© soignĂ© pour maladie mentale. Je me tiens Ă  votre entiĂšre disposition pour vous fournir d'Ă©ventuels renseignements utiles Ă  votre enquĂȘte. Le 22 fĂ©vrier 1975RadioactivitĂ© AprĂšs l’enquĂȘte de celui qui Ă©tait Ă  l’époque le responsable des secours dĂ©partementaux, LĂ©opold Legros, on s’est aperçu que le chapeau et le pantalon de Luce Fontaine Ă©taient radioactifs dans des proportions supĂ©rieures aux taux naturels. De retour sur place, l’enquĂȘteur trouve aussi de la radioactivitĂ© et six points alignĂ©s trois par trois. Aujourd’hui, encore, aucune explication n’a Ă©tĂ© fournie ovnis intĂ©ressĂ©s par le Volcan? Il convient de se poser la question, qu'est ce qui peut intĂ©resser autant les OVNIS dans cette petite Ăźle Ă  part les paysages merveilleux et le rhum Charrette comme pourraient dire ceux qui se gaussent de ce problĂšme. Il existe justement dans cette Ăźle un phĂ©nomĂšne naturel bien connu, dont la relation avec les OVNIS a Ă©tĂ© mainte fois dĂ©montrĂ©e, un volcan en activitĂ©. En effet au sud de cette terre perdue dans l'ocĂ©an se trouve le Piton de la Fournaise un majestueux volcan de type HawaĂŻen entrant rĂ©guliĂšrement en Ă©ruption en moyenne deux ou trois fois par an. Ce volcan Ă  la particularitĂ© d'ĂȘtre ce qu'on appelle un point chaud, c'est Ă  dire qu'il reste toujours au mĂȘme endroit alors qu'au-dessus de lui, les plaques formant la croĂ»te terrestre se promĂšnent. C'est ce mĂȘme volcan qui crĂ©a l'Ăźle Maurice. C'est ce mĂȘme volcan dont on retrouve la trace tout au long de l'ocĂ©an indien jusqu'au niveau de l'Inde. Le Volcan de la Fournaise en pleine Ă©ruption vu de l'espace le 5 avril 2007, vue par le satellite MODIS de la NASA. Les trace du volcan dans l'ocĂ©an Indien LĂ  il est Ă  l'origine d'un des plus formidables Ă©panchements de lave de la planĂšte, les Trapps du Deccan. Trapps du Deccan qui correspondent Ă  une pĂ©riode charniĂšre de l'Ă©volution sur la Terre, la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'annĂ©es. En effet cette construction gĂ©ologique a mĂȘme Ă©tĂ© un temps jugĂ©e responsable de la disparition de ces derniers avant la thĂ©orie de la mĂ©tĂ©orite. S'ils ne sont pas les vrais responsables, il est certain qu'ils ont jouĂ© un rĂŽle non nĂ©gligeable au cours de cette hĂ©catombe d'espĂšce. Alors vraiment intĂ©ressĂ©s par le volcan les OVNIS, possible pour ne pas dire probable. Quand plus haut nous vous disions que tous les cas de figure de l'ufologie sont rencontrĂ©s dans cette Ăźle, en voici le dernier exemple. En 2003 une personne reçue une lettre dont l'expĂ©diteur disait venir de la cĂ©lĂšbre planĂšte Ummo cette lettre NR15 dont l'intĂ©gralitĂ© du texte peut ĂȘtre lue sur le site Ummo-sciences en voici un extrait concernant la RĂ©union. " Nous surveillons avec constance les cratĂšres de l'Etna et de Panarea en Italie, du Colima et du Popocatepetl au Mexique, du Bezimianny et du Chikurachki au Kamchatka, du Guagua Pichincha et du Tungurahua en Equateur, du Kilauea Ă  Hawaii, du Nyamuragira au Congo, Du Pago en Nouvelle GuinĂ©e et du Piton de la Fournaise sur l'Ăźle de la RĂ©union. Nous tentons de rĂ©guler les phases Ă©ruptives de ces volcans et de mettre en place des mĂ©canismes de contention des dĂ©formations crustales au niveau des failles gĂ©ologiques. Les atterrissages de 1968 et 1975 autour du volcan ainsi que les observations en plein cours d'une Ă©ruption en 1976. Alors surveillance du volcan ou pas ? la question reste posĂ©e, les seuls qui ont certainement la rĂ©ponse, ce sont sans doute les " Babas Michelin ".MystĂ©rieux objets dans le ciel rĂ©unionnais Une dizaine d ’observations depuis 1968 Depuis 1968 et “l’affaire” de la Plaine-des-Cafres une dizaine d’objets volants non identifiĂ©s ont Ă©tĂ© observĂ©s dans le ciel rĂ©unionnais. Sans aller jusqu’à penser qu’ a Ă©lu domicile dans notre Ăźle, ces OVNIS n’en conservent pas moins leur mystĂšre. Voici quelques-unes de ces histoires parmi les plus Ă©tonnantes. 31 juillet 1968 C’est Ă  ce jour la plus Ă©trange histoire d’objet volant non identifiĂ© qui ait eu pour cadre la RĂ©union. Dans notre Ă©dition d’hier nous rapportions l’étrange aventure arrivĂ©e Ă  un agriculteur de la Plaine-des-Cafres, Luce Fontaine. “J’ai aperçu pendant une quinzaine de secondes un objet de forme ovoĂŻde stationnĂ© Ă  quatre ou cinq mĂštres du sol. Il Ă©mettait une lumiĂšre crue comme celle d’un arc Ă©lectrique. Il avait quatre Ă  cinq mĂštres de diamĂštre et environ deux mĂštres et demi de haut. Il Ă©tait bleu et blanc dans ses parties supĂ©rieures et infĂ©rieures. Un peu gĂȘnĂ© par la forte lumiĂšre j’ai pu quand mĂȘme distinguer derriĂšre un Ă©cran bleu deux personnages qui m’ont paru mesurer environ 90 cm. Ils Ă©taient vĂȘtus d’un scaphandre. Ils ressemblaient Ă  deux “babas Michelin” dont l’un me tournait le dos alors que l’autre me faisait face. Lorsque ces deux espĂšces de cosmonautes m’ont vu il y a eu un Ă©clair blanc et l’appareil s’est envolĂ©.” Lors de l’enquĂȘte menĂ©e par LĂ©opold Legros, responsable des services de secours du dĂ©partement, on s’était aperçu que le chapeau et le pantalon de Luce Fontaine Ă©taient radioactifs dans des proportions supĂ©rieures Ă  la normale. Sur place des traces de radioactivitĂ© sont dĂ©celĂ©es et six points alignĂ©s trois par trois sur le sol sont relevĂ©s. 14 fĂ©vrier 1975 Antoine SĂ©verin est victime d’une aventure semblable Ă  celle de Luce Fontaine. Elle a pour cadre le Piton Calvaire Ă  Petite-Île voir notre Ă©dition d’hier. “Il a vu des” bibendums “descendant de leur engin et se dĂ©plaçant pieds joints par bonds. Quand ils le voient, ils se dĂ©barrassent de lui Ă  l’aide d’un puissant Ă©clair parti du haut de la soucoupe”. 1977 Une habitante des Hauts de Saint-Leu entend un bruit bizarre, sort, voit ce qu’elle dĂ©crit comme “un petit avion” filer vers l’ocĂ©an et plonger dans la mer. Aucune disparition d’avion n’est signalĂ©e dans l’üle. Avril 1978 Les membres de l’équipage du Mascareigne en pĂȘche au large des Seychelles voient s’approcher trois boules lumineuses rouges au ras de l’eau qui disparaissent subitement. 7 septembre 1978 Plus de 200 personnes rĂ©unies au théùtre en plein de Saint-Gilles sont tĂ©moins d’un phĂ©nomĂšne Ă©trange. “Brusquement au-dessus de nous le ciel s’est embrasĂ© d’une vive lumiĂšre bleue, d’un bleu trĂšs clair. Au centre de cette illumination un objet d’un vert trĂšs clair qui semblait venir de la direction de Saint-Gilles-les-Hauts et se dirigeait vers la mer trĂšs vite. Tout s’est passĂ© en quelques secondes mais l’objet donnait l’impression de disparaĂźtre dans la mer”. 13 septembre 1985 Trois gendarmes aperçoivent dans l’enclos du volcan “un objet de couleur blanche, brillant, effectuant des allers et retours avant de s’élever et de se perdre”. 1999 Étrange vol en patrouille entre un Cessna de l’aĂ©ro-club Roland Garros et un objet volant non identifiĂ©, rapportĂ© dans notre Ă©dition d’hier. la suite ici Observation d'un ovni durant 45 minutes sur l'Ăźle de la rĂ©union L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Journal de l'Ile, La RĂ©union, le 15 Octobre 1999. L'auteur est Philippe Le Claire. Voici un article bien plus factuel et intĂ©ressant que ce que publie d'ordinaire la presse francophone sur ce type d'Ă©vĂ©nements. Il n'y est pas question de "fans de X-files pourchassant les petits hommes verts," comme cela est l'usage courant, mais des faits et circonstances de l'observation d'un OVNI entre les Ăźles de Madagascar et de la RĂ©union en pilotes accompagnĂ©s par un OVNI Eric Grignon, instructeur de l’aĂ©ro-club Roland Garros, Philippe Cadet, ingĂ©nieur Ă  la DDE et Eric Lescaret, commercial, s’en revenaient tranquillement d’un long pĂ©riple aĂ©rien sur Madagascar - DiĂ©go-Suarez, Tamatave, Gillot soit 7 heures de vol - mercredi 13 Octobre 1999, quand, au cours de la derniĂšre Ă©tape de leur navigation, au-dessus de l’OcĂ©an, entre la Grande Ile et la RĂ©union, alors qu’ils pratiquaient du VFR de nuit - Ă  savoir du vol Ă  vue nocturne, Ă  la lumiĂšre des Ă©toiles - Ă  bord de leur Cessna 172, un appareil monomoteur, une "Ă©toile" plus brillante que les autres attira leur attention. Ils avaient dĂ©collĂ© de Tamatave Ă  12 h 40 temps universel, soit 16 h 40 heure de la RĂ©union, on dit "temps Zoulou" dans le jargon des pilotes, et il Ă©tait 15 h 15 quand la chose s’est produite, Ă  110 nautiques de la RĂ©union, radiale 134 de Gillot. Eric Grignon, l’instructeur explique dans quel contexte "La nuit Ă©tait entamĂ©e car nous avions le coucher sur notre arriĂšre Ndlr Ă  l’Ouest, le ciel Ă©tait bien sombre. Un point lumineux a attirĂ© notre attention sur notre avant-gauche, Ă  11 h. On ne l’a pas vu apparaĂźtre parce que vraisemblablement il Ă©tait noyĂ© dans les Ă©toiles. Nous cherchions une lumiĂšre qui nous indiquerait la RĂ©union, et l’un de nous a dit "À gauche, il y a une lumiĂšre”. Mais la RĂ©union Ă  gauche, ce n’était pas possible, Ă  cause du cap, il ne pouvait y avoir de doute car nous avions un GPS en plus du reste... C’est sa luminositĂ© qui nous a donc amenĂ© Ă  le remarquer..." Pour Philippe Cadet, pilote lui aussi, qui Ă©tait installĂ© en place arriĂšre, "le point lumineux Ă©tait extrĂȘmement brillant, et sa taille Ă©tait d’environ trois fois celle de VĂ©nus..." Les trois hommes commencent alors Ă  s’interroger sur la nature de ce qu’ils voient au travers du Plexiglas de leur cockpit. "Un bĂąteau? Vous savez, la nuit, en avion, les lumiĂšres d’un bĂąteau sur la mer, avec les illusions d’optique, ça peut tromper. Mais ce n’était pas ça parce que le point lumineux bougeait. On a commencĂ© Ă  gamberger sĂ©rieusement!" Quand les trois hommes ont commencĂ© Ă  constater des dĂ©placements notables, ils se sont rĂ©ellement inquiĂ©tĂ©s. Philippe Cadet explique "Eric a pensĂ© que c’était un "trafic," un avion, il a donc appelĂ© la tour de Gillot..." Eric Grignon contacte donc Gillot sur VHF et signale "un appareil dans mon avant gauche", Ă  telle distance approximative, "dont la trajectoire paraĂźt convergente..." En l’air, surtout en VFR de nuit, on ne peut se permettre de prendre le moindre risque de collision. La tour de Gillot rĂ©pond et assure l’équipage d’India Tango qu’il n’y a aucun vol dans leur secteur. Le seul appareil Ă  se dĂ©placer dans l’espace aĂ©rien RĂ©union-Madagascar, Ă  ce moment-lĂ , est un Air Austral dont la route est extrĂȘmement Ă©loignĂ©e de la leur... ModĂ©rĂ©ment rassurĂ©s, les trois hommes dĂ©cident de procĂ©der le plus rationnellement possible et d’éliminer toutes les hypothĂšses fallacieuses. "C’était peut-ĂȘtre un effet lumineux parasite, un reflet Ă  travers le plexi..." Eric Grignon prend les commandes et stabilise parfaitement l’avion sur ses trois axes. L’équipage procĂšde Ă  une triangulation manuelle sommaire et constate en un premier temps que le point lumineux ne bouge pas... "Sur le coup, on a Ă©tĂ© rassurĂ©s et puis... hop, ça a commencĂ©... ce n’était pas une illusion d’optique, ni le fruit d’un mouvement relatif! Ça a durĂ© 45 minutes, jusqu’à ce que nous entamions notre descente et que le plafond de nuages nous cache la chose... la premiĂšre couche Ă©tait Ă  pieds..." Eric Grignon, certain d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  un appareil volant non identifiĂ© rappelle la tour et confirme son observation initiale. Gillot contrĂŽle et informe Ă  son tour le vol Air Austral de ce qu’il se passe quelque chose d’anormal. Le commandant de bord du 737 confirme qu’il a bien reçu et qu’il ouvre l’oeil... De ce moment l’équipage d’India Tango va bĂ©nĂ©ficier d’un spectacle rare, "C’est un peu comme lorsque les dauphins accompagnent un bateau... Dans notre cas c’était ce point lumineux qui nous prĂ©cĂ©dait et qui jouait avec nous!" Selon Eric Grignon, "on avait du mal Ă  estimer la distance et la taille de l’engin, la nuit, faute de rĂ©fĂ©rences ; soit l’engin Ă©tait Ă©loignĂ© et alors la vitesse et l’ampleur des dĂ©placements est remarquable, soit il Ă©tait petit et tout prĂšs, et le caractĂšre extraordinaire de ses dĂ©placements s’explique mieux..." Ces dĂ©placements constituent le caractĂšre Ă©tonnant de l’observation "Il effectua des changements de trajectoire instantanĂ©s, Ă  l’horizontale. Or un virage de cette ampleur, un 180° prend au moins une bonne minute, lĂ , c’était moins d’une seconde! Au dĂ©but les mouvements s’effectuaient surtout Ă  l’horizontale, puis les dĂ©placements sont devenus verticaux... Des taux de montĂ©e hallucinants! Et pareil dans l’autre sens!" Pour qui connaĂźt un tantinet les rĂ©alitĂ©s liĂ©es au dĂ©placement aĂ©riens, il est Ă©vident qu’une telle voltige n’appartient pas au domaine du possible que nous offre la technologie contemporaine. Les matĂ©riaux ne supportent pas les facteurs de charge qu’impliquent de tels changements de trajectoires, quant aux pilotes, n’en parlons pas... En voltige moteur, les meilleurs mondiaux ne s’aventurent que rarement au-delĂ  du + 10, - 10, syncope oblige. En jet, les facteurs de charge encaissĂ©s par les pilotes Ă©quipĂ©s de combinaison anti-G sont encore moindres, rarement plus de 7 G, bien que le temps passĂ© sous effort soit plus long, dans le cas des virages Ă  haute vitesse par exemple. Les trois hommes du Cessna ont assistĂ© Ă  un spectacle de haute voltige extraordinaire sur 80 nautiques, soit environ 160 km. Eric Grignon n’a aucun doute sur le caractĂšre "Ă©tranger" de l’engin "SĂ»r que ce n’était pas un avion de ligne! Ou alors, je vous laisse imaginer l’état des passagers! Un chasseur? Qu’est-ce qu’il ferait par lĂ ? Et puis, un chasseur ne s’amuse pas Ă  brĂ»ler du pĂ©trole pour le plaisir. Et lĂ , pour faire le centiĂšme de ce que nous avons vu, un chasseur se serait rapidement trouvĂ© Ă  sec! MĂȘme tĂ©moignage de la part de Philippe Cadet qui de sa place arriĂšre ne perdait pas une miette du spectacle. "Il faisait des Ă©volutions de droite Ă  gauche, assez rapides, puis en biais, sur une trajectoire d’éloignement par rapport Ă  nous... et il revenait. On l’a vu monter Ă  une vitesse pas possible... Il n’y avait pas de trace de propulsion, ni de feux de position ; pas non plus de variation d’intensitĂ© de la lumiĂšre, une couleur blanche, constante... C’était hallucinant! À un moment donnĂ© Eric m’a dit "Regarde!" L’engin plongeait vertigineusement Ă  une vitesse fantastique, et puis hop, il est remontĂ© dans l’autre sens tout aussi vite!" Au-delĂ  du spectacle qu’ils apprĂ©cient, les trois pilotes sont un tantinet inquiets. Seuls au-dessus de l’OcĂ©an Ă  bord d’un tout petit monomoteur! "On avait peur qu’il ne s’approche trop... on ne sait jamais, le rayonnement possible de l’engin aurait pu nous priver d’énergie Ă©lectrique, et alors, c’était le grand bain... Mais il ne s’est rien passĂ© de tel, l’engin paraissait jouer avec nous, tout en se tenant Ă  distance respectueuse... Il Ă©tait lĂ , il nous observait, et nous le montrait, comme en avion on se signale en battant des ailes..." Lorsque le Cessna 172 de l’aĂ©ro-club de Roland Garros a entamĂ© sa descente, il a percĂ© la couche nuageuse qui s’étalait dans le ciel Ă  pieds... "On l’a perdu de vue Ă  pieds... J’espĂ©rais que la tour puisse le voir et nous confirmer la prĂ©sence de notre poisson pilote en visuel, mais les nuages l’ont dĂ©robĂ© Ă  l’observation..." L’équipage d’India Tango racontait hier Ă  Gillot son aventure Ă  qui voulait bien l’entendre. On les comprend, un tel Ă©vĂ©nement n’arrive pas tous les jours. Mais leur "histoire" restera dans les annales de l’aĂ©ronautique locale, dĂ©clarĂ©e officiellement comme incident de vol, et parallĂšlement explicitĂ©e devant les enquĂȘteurs de la gendarmerie nationale. Dans les Ă©tats-majors des quatre rĂ©gions aĂ©riennes françaises, la sĂ©curitĂ© militaire reçoit rĂ©guliĂšrement les enquĂȘtes menĂ©es par la gendarmerie sur toutes les observations dĂ©clarĂ©es. Si l’ufologie n’est pas encore une science exacte, il y a longtemps que ce qui en constitue l’objet est pris au sĂ©rieux par l’État et la dĂ©fense nationale. Martiens sous le volcan dans une bande dessinĂ©e HergĂ© et Edgard P. Jacobs y avaient pensĂ© les volcans peuvent dissimuler des intrus ou s’expliquer par l’arrivĂ©e et le dĂ©collage de vaisseaux intersidĂ©reaux. Comme le Piton des Neiges, peut-ĂȘtre... Le Vol pour Sydney Ă  bord duquel Tintin, Milou et ses compagnons ont pris place dans un album des aventures du reporter du Petit journal est finalement dĂ©tournĂ© sur une Ăźle volcanique oĂč l’attend le terrible Rastapopoulos. Bien entendu, Tintin arrive Ă  s’échapper de sa prison et fait une rencontre Ă©trange un savant qui communique avec les extra-terrestres, lesquels se servent du volcan comme une base de lancement et de camouflage pour leur vaisseau. Ici, Jacques Bergier qui inspira le personnage de Mik Ezdanitoff dans le Tintin "Vol 747 pour Sydney". Jacobs, lui, envoie aussi Francis Blake et Philippe Mortimer sur une Ăźle volcanique mais pour leur faire dĂ©couvrir une autre sorte d’extra-terrestres les survivants de l’Atlantide. Qui, eux aussi et ce ne sont pas les seules similitudes entre les deux albums du maĂźtre belge et de son plus grand fan, font dĂ©coller leur vĂ©hicule Ă  la fin de l’histoire. Et Ă  chaque fois ça ressemble au rĂ©veil du volcan. Sources En complĂ©ment de cette affaire de RR3 Nous vous recommandons ce livre complet sur les rencontres du troisiĂšme Type Quand les Ovnis se posent et que d'Ă©tranges personnages en sortent sous les yeux de tĂ©moins, nous avons affaire Ă  ce que l'on appelle une Rencontre RapprochĂ©e du TroisiĂšme type ou RR3 ». Ce phĂ©nomĂšne est mondial et concerne aussi la France. Beaucoup d'ouvrages ont Ă©tĂ© publiĂ©s Ă  propos des observations d'Ovni, mais beaucoup plus rares sont ceux consacrĂ©s exclusivement Ă  l'Ă©tude des occupants de ces engins venus d'ailleurs que l'on dĂ©signe sous le terme d'ufonautes ». Il manquait aux passionnĂ©s du sujet un ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur ce type de rencontre. Voici enfin, avec cet ouvrage, la premiĂšre encyclopĂ©die des Rencontres du TroisiĂšme type en France ! 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