Avecune opinion publique sous contrĂŽle, le rĂ©gime put faire du mythe de la fusion intime entre le peuple et son Führer l’élĂ©ment central de sa propagande, dĂ©clinĂ© sous de multiples facettes : le chancelier issu du peuple ; le sauveur de l’Allemagne ; le chef humain, aimant les enfants mais se sacrifiant pour son pays ; le justicier, dĂ©fenseur de valeurs morales CorrigĂ© PremiĂšre partie Histoire 18 points + 2 points pour l’orthographe et l’expression SUJET A L’URSS DE STALINE montrez que les mĂ©thodes du regime stalinien sont totalitaires. DOCUMENT 1 Affiche de 1937 en l’honneur de Staline. DOCUMENT 2 Lettre d’un paysan au journal Notre Village, vers1930. Camarades, vous Ă©crivez dans votre journal que tous les paysans pauvres et moyennement aisĂ©s adhĂšrent volontairement au kolkhoze, mais ce n’est pas vrai. Ainsi, dans notre village, tous n’entrent pas au kolkhoze de bon grĂ©. Quand circula le registre des adhĂ©sions, 25 % seulement signĂšrent, tandis que 75 % s’abstenaient. Ils ont collectĂ© les semences par la terreur, en multipliant procĂšs verbaux et arrestations. Si quelqu’un exprimait son opposition, on le menaçait d’emprisonnement et de travail forcĂ©. Vous vous ĂȘtes trompĂ©s sur ce point, Camarades la vie collective peut exister seulement Ă  condition que la masse entiĂšre des paysans l’adopte volontairement, et non par force [
] Je vous prie de ne pas rĂ©vĂ©ler mon nom, car les gens du Parti seraient furieux. » DOCUMENT 3 Extrait d’un article de B. Souvarine, exilĂ© russe en France. On se reprĂ©sente mal en Europe et en AmĂ©rique la besogne d’extermination accomplie par Staline Ă  l’intĂ©rieur de l’URSS depuis quelque trois ans et en particulier l’annĂ©e derniĂšre. [...] On a eu connaissance de procĂšs incomprĂ©hensibles, sanctionnĂ©s par l’exĂ©cution de personnalitĂ©s de premier plan. [...] On s’est plus qu’étonnĂ© d’apprendre que les principaux chefs militaires ont Ă©tĂ© passĂ©s par les armes pour des motifs incroyables. Rien que pour l’armĂ©e, on s’accorde en URSS Ă  admettre plus de trente mille disparitions en majoritĂ© suivies d’exĂ©cutions capitales. [...] Staline a entrepris la destruction physique de deux gĂ©nĂ©rations de communistes et de socialistes. Il considĂšre leur existence comme incompatible avec son pouvoir. » Boris SOUVARINE, exilĂ© russe en France, Ă©crit dans le Figaro du 29 octobre 1938. Questions 8 points 1 – D’aprĂšs le document 1, relevez deux Ă©lĂ©ments montrant que Staline est l’objet d’un culte de la personnalitĂ©. 1 point 2 – En quoi les documents 1 et 2 s’opposent-ils ? De quel Parti » est-il question dans le document 2 ? 3 points 3 – Qui sont les victimes indiquĂ©es dans les documents 2 et 3 ? Indiquez le motif de leur Ă©limination. 3 points4 - À quoi fait allusion l’expression soulignĂ©e en caractĂšres gras dans le document 3 ? 1point PARAGRAPHE ARGUMENTĂ© 10 points À l’aide des documents et de vos connaissances, rĂ©digez un paragraphe argumentĂ© d’une vingtaine de lignes dans lequel vous montrerez que les mĂ©thodes du rĂ©gime stalinien sont totalitaires. CorrigĂ© Question 1 1 point Les deux Ă©lĂ©ments montrant que Staline est l'objet d'un culte de la personnalitĂ© sont - sa taille plus importante que celle des autres personnages - Le regard admiratif et heureux de la population qui s'Ă©lĂšve vers le "petit pĂšre des peuples". Question 2 3 points Les documents 1 et 2 s'opposent parce que dans le document 1, on voit le consentement, le bonheur et la reconnaissance du peuple Ă  l'Ă©gard de son chef, alors que dans le document 2, la lettre du paysanmentionne le refus de l'adhĂ©sion des paysans au kolkhoze contraire au consentement et les mĂ©thodes violentes utilisĂ©es rĂ©quisition des semences,arrestations.On est donc loin du consentement et du bonheur suggĂ©rĂ©s dans le document 1, qui est une affiche de propagande. - Le parti dont il est question dans le document 2 est le parti communiste. Question 3 3 points Les victimes indiquĂ©es sont les paysans document 2, les membres du parti communiste et les principaux chefs militaires document 3- Les paysans sont Ă©liminĂ©s car ils s'opposent Ă  la politique de Staline, ils refusent la Les membres du parti communiste, "vieux" bolcheviks, compagnons de LĂ©nine et les gĂ©nĂ©raux de l'armĂ©e sont considĂ©rĂ©s par Staline comme des rivaux qui pourraient entraver son pouvoir personnel, il dĂ©cide donc de les 4 1 point L'expression en caractĂšre gras du document 3 fait allusion aux grands procĂšs de Moscou de 1936 Ă  1938 procĂšs truquĂ©s au cours desquels Staline fait Ă©liminer tous ceux qui reprĂ©sentent pour lui un obstacle Ă  son pouvoir. PARAGRAPHE ARGUMENTĂ© 10 points Grille de notation sujet A CONNAISSANCES VENUES DES DOCUMENTS ET DU COURS Points Vos points Dictature un seul chef Staline, un Parti unique le Parti Communiste, Suppression des libertĂ©s individuelles, censure, population surveillĂ©e doc1 et 2 2 Population encadrĂ©e, propagande, culte de la personnalitĂ© glorification du chef doc1 1 Economie dirigĂ©e, planification impĂ©rative, collectivisation forcĂ©e des terres Ă  partir de 1929, kolkhozes les paysans qui rĂ©sistent sont Ă©liminĂ©s dĂ©koulakisation doc2 2 RĂ©pression et Ă©limination des opposants, la police politique GuĂ©pĂ©ou, NKVD fait rĂ©gner la terreur, arrestations, dĂ©portations dans les camps de travail forcĂ© du Goulag, grands procĂšs truquĂ©s de Moscou 1936-1938 2 RepĂšres dates, personnages, Ă©vĂ©nements, vocabulaire spĂ©cifique 1 TECHNIQUE DU PARAGRAPHE Phrase introductive et de conclusion 1 Plan et organisation des connaissances 1 TOTAL 10 Orthographe et expression 2 QUESTIONS 8 TOTAL 20 Construiresa Conclusion. 1) Une phrase qui rĂ©pond Ă  la problĂ©matique, qui rĂ©sume votre dĂ©veloppement. 2) Une phrase d'ouverture, qui ouvre sur un autre sujet possible. Exercice d'application : Remettre dans l'ordre les introductions et les conclusions suivantes.
Sujet inĂ©dit maĂźtriser les diffĂ©rents langages ‱ 20 points Le rĂ©gime stalinien ▶ 1. Sous la forme d'un dĂ©veloppement construit d'une vingtaine de lignes, prĂ©cisez en quelle annĂ©e Staline accĂ©da au pouvoir, puis montrez Ă  l'aide d'exemples que son rĂ©gime Ă©tait totalitaire. ▶ 2. a Dans le tableau ci-dessous, reprĂ©sentez les symboles du rĂ©gime soviĂ©tique que vous connaissez. Couleur de l'Ă©toile Couleur du drapeau Outils figurant sur le drapeau 








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... b Qu'incarnent les outils figurĂ©s sur le drapeau de l'URSS ? Les clĂ©s du sujet ▶ 1. Conforme-toi Ă  l'Ă©noncĂ© du sujet pour introduire ton dĂ©veloppement, donnes la date d'accĂšs au pouvoir de Staline. Avant de rĂ©diger ton dĂ©veloppement, recense au brouillon les caractĂšres d'un rĂ©gime totalitaire. Classe-les et, pour chacun, associe un ou deux exemples une organisation, un Ă©vĂ©nement, une rĂšgle, un nom propre
 Tu peux le faire Ă  l'aide d'un tableau Ă  deux colonnes caractĂšres ; exemples. RĂ©dige ensuite ton introduction et ton dĂ©veloppement, en consacrant un petit paragraphe pour chaque caractĂšre. Enfin, formule une conclusion en une phrase. Ici, il s'agit de confirmer ce que tu dois montrer. CorrigĂ© ▶ 1. À partir de 1924, Staline Ă©carta du pouvoir ses principaux concurrents et s'imposa Ă  la tĂȘte de l'URSS. Il mit en place un culte de la personnalitĂ© en sa faveur et se fit appeler le petit pĂšre des peuples ». Il put dĂšs lors mettre en Ɠuvre le programme des communistes. Astuce Un dĂ©veloppement » propose des rĂ©ponses illustrĂ©es par des exemples ; il est construit », parce qu'il expose les connaissances dans des paragraphes ordonnĂ©s de façon chronologique les faits les plus anciens avant les plus rĂ©cents ou thĂ©matique politique, Ă©conomie, sociĂ©té . Dans le cadre de la dictature du prolĂ©tariat assurĂ©e par le parti unique le PCUS, il nationalisa les industries et collectivisa les terres. Ainsi placĂ©e sous la responsabilitĂ© de l'État, l'Ă©conomie fut planifiĂ©e de façon impĂ©rative. Par la propagande et le contrĂŽle des mĂ©dias, il endoctrina la population et embrigada les plus jeunes en les enrĂŽlant dans des mouvements de jeunesse les pionniers. Contre ses opposants, il fit rĂ©gner la terreur par le biais d'une police politique le NKVD et l'instauration de camps de travail le Goulag. L'URSS sous Staline est ainsi devenue un État totalitaire. Info + Le rouge reprĂ©sente le sang des ouvriers lors de leurs soulĂšvements. Tous les partis et pays socialistes l'utilisent. ▶ 2. Les symboles du rĂ©gime soviĂ©tique sont l'Ă©toile rouge symbole du communisme et le drapeau rouge de l'URSS. Ces lettres signifient Union des RĂ©publiques socialistes soviĂ©tiques. Sur le drapeau figurent un marteau – symbole de la classe ouvriĂšre ou des ouvriers – et une faucille – symbole de la paysannerie.
Lesdirigeants de la rĂ©publique de Weimar avaient dĂ©cidĂ© d’utiliser le Sport est de le dĂ©velopper, mais Ă  des fins dĂ©jĂ  trĂšs rĂ©flĂ©chies. RĂ©gime Totalitaire DĂ©finition 3Ăšme . Un rĂ©gime totalitaire est un rĂ©gime politique oĂč l'Etat contrĂŽle tout, l'Ă©conomique comme en URSS avec la collectivisation des terres. Un rĂ©gime totalitaire est une dictature avec un seul homme au
L’Allemagne nazie est un Etat totalitaire dictature et raciste croyance en l’infĂ©rioritĂ© des races de l’arrivĂ©e d’Hitler au pouvoir en 1933 jusqu’à sa mort en 1945. Tout d’abord nous expliquerons en quoi l’Allemagne est un rĂ©gime totalitaire pendant cette pĂ©riode, puis nous nous montrerons le racisme mis en place L’Allemagne est un Etat totalitaire car elle rĂ©unit toutes les caractĂ©ristiques d’une dictature. En effet, en 1933, Hitler devient Chancelier et a les pleins pouvoirs dĂšs 1934 Ă  la mort d’Hindenburg. Il est le chef unique de l’Allemagne et le seul parti autorisĂ© est le sien le NSDAP. Par exemple le PC est interdit aprĂšs l’incendie du Reichstag. Hitler met en place une police politique, la gestapo, en appui Ă  ses milices SS et SA. Celle ci traque les opposants au rĂ©gime et les envoie dans des camps qui sont crĂ©es dĂšs 1933. C’est la fin des libertĂ©s de parole, d’expression
mais Hitler veut aller encore plus loin et contrĂŽler les pensĂ©es de la population allemande. Pour cela il se sert de la propagande au moyen d’affiches, du cinĂ©ma, de la radio
Afin de mieux embrigader la population, il crĂ©e aussi les jeunesses hitlĂ©riennes qui formatent les jeunes et instaure un culte de la son incarcĂ©ration aprĂšs le putsch de Munich, Hitler rĂ©dige Mein Kampf qui expose son programme politique mais surtout sa vision de la supĂ©rioritĂ© de la race aryenne allemande sur les autres races, tels les juifs par exemple. En 1935, les Lois de Nuremberg sont mises en place qui excluent les juifs de la citoyennetĂ© allemande, les empĂȘchent de pratiquer certains mĂ©tiers et de se mĂȘler Ă  la population allemande. Ils doivent porter des Ă©toiles jaunes pour ĂȘtre distinguĂ©s dans la rue. Cette politique aboutit Ă  la nuit de cristal le 9 et 10 novembre 1938. Mais Hitler vise aussi d’autres populations de par sa vision raciste les noirs, les tsiganes, les aliĂ©nĂ©s, les handicapĂ©s, les homosexuels. Reprendre les idĂ©es dĂ©veloppĂ©es pour bien montrer que l’on a traitĂ© le conclusion, l’Allemagne nazie est donc bien un Etat totalitaire et raciste. Ce n’est qu’à la mort d’Hitler en 1945 et Ă  la fin de la guerre, qu’un tel rĂ©gime disparaĂźt en est un Etat totalitaire car elle rĂ©unit toutes les caractĂ©ristiques d’une dictature. En effet, en 1933, Hitler devient Chancelier et a les pleins pouvoirs dĂšs 1934 Ă  la mort d’Hindenburg. Il est le chef unique de l’Allemagne et le seul parti autorisĂ© est le sien le NSDAP. Par exemple le PC est interdit aprĂšs l’incendie du Reichstag. Hitler met en place une police politique, la gestapo, en appui Ă  ses milices SS et SA. Celle ci traque les opposants au rĂ©gime et les envoie dans des camps qui sont crĂ©es dĂšs 1933. C’est la fin des libertĂ©s de parole, d’expression
mais Hitler veut aller encore plus loin et contrĂŽler les pensĂ©es de la population allemande. Pour cela il se sert de la propagande au moyen d’affiches, du cinĂ©ma, de la radio
Afin de mieux embrigader la population, il crĂ©e aussi les jeunesses hitlĂ©riennes qui formatent les jeunes et instaure un culte de la son incarcĂ©ration aprĂšs le putsch de Munich, Hitler rĂ©dige Mein Kampf qui expose son programme politique mais surtout sa vision de la supĂ©rioritĂ© de la race aryenne allemande sur les autres races, tels les juifs par exemple. En 1935, les Lois de Nuremberg sont mises en place qui excluent les juifs de la citoyennetĂ© allemande, les empĂȘchent de pratiquer certains mĂ©tiers et de se mĂȘler Ă  la population allemande. Ils doivent porter des Ă©toiles jaunes pour ĂȘtre distinguĂ©s dans la rue. Cette politique aboutit Ă  la nuit de cristal le 9 et 10 novembre 1938. Mais Hitler vise aussi d’autres populations de par sa vision raciste les noirs, les tsiganes, les aliĂ©nĂ©s, les handicapĂ©s, les homosexuels. En conclusion, l’Allemagne nazie est donc bien un Etat totalitaire et raciste. Ce n’est qu’à la mort d’Hitler en 1945 et Ă  la fin de la guerre, qu’un tel rĂ©gime disparaĂźt en Allemagne. Le17 dĂ©cembre 2011 s’est Ă©teint le « Cher Dirigeant » Kim Jong-il, dont le pĂšre Kim Il-sung fut le « Grand Leader » et fondateur de la RĂ©publique populaire dĂ©mocratique de CorĂ©e (RPDC). L'intensitĂ© de la propagande et la politique d’auto-isolement du pays en font un rĂ©gime encore plus totalitaire que ne l’étaient les rĂ©gimes totalitaires europĂ©ens.
Dans l’épreuve d’Histoire ou de GĂ©ographie, tu devras rĂ©diger un dĂ©veloppement construit d'une vingtaine de lignes sur un sujet donnĂ©. Dans cet exercice, tu n'as pas de documents sur lesquels t'appuyer. C'est pourquoi il te faut avoir des connaissances mais aussi une solide mĂ©thode de travail pour rĂ©ussir. Regarde cette vidĂ©o Cette vidĂ©o prĂ©sente la mĂ©thode Ă  connaĂźtre pour rĂ©ussir un dĂ©veloppement construit. C'est la version longue, tu trouveras une version courte en bas de page. Comment organiser un dĂ©veloppement construit ? L'introduction et la conclusion ne sont pas obligatoires mais si tu te destines Ă  une 2nde gĂ©nĂ©rale et technologique tu dois savoir comment les rĂ©diger. Dans l'introduction, prĂ©sente le sujet en le repĂ©rant dans le temps et dans l'espace. Pose une question qui guidera ta rĂ©flexion aussi appelĂ©e "problĂ©matique". Dans la conclusion, rĂ©ponds simplement Ă  la question posĂ©e en introduction. Tu peux aussi terminer ta copie en dĂ©finissant de façon claire la notion Ă©tudiĂ©e ou en ouvrant le sujet sur un autre point du cours ce qui montre ta maĂźtrise du programme. Les quatre Ă©tapes de la mĂ©thode 1. DĂ©cortique le sujet Lis et relis le sujet. Surligne les verbes d'action pour savoir ce qu'on attend de toi dĂ©crire, expliquer, raconter, caractĂ©riser, .... Souligne les termes du sujet pour cadrer les connaissances attendues dans le temps et l'espace. Si il y a une notion au cƓur du sujet, entoure-la. 2. Organise tes idĂ©es C'est en faisant un plan que tu vas mettre de l'ordre dans tes idĂ©es. Tu dois d'abord lister les informations dont tu as besoin pour rĂ©pondre au sujet. Se poser les questions quand ? oĂč ? qui ? quoi ? pourquoi ? comment ? est la meilleure façon de ne rien oublier. Pense Ă  noter des lieux, des dates, des personnages et de mots de vocabulaire historique ou gĂ©ographique. Tu dois ensuite dĂ©gager deux ou trois grandes idĂ©es et replacer tes connaissances de façon logique. Pour cela, tu peux suivre un plan chronologique, thĂ©matique ou mixte. EXERCICE Regarde ces cartes mentales et demande-toi quel type de plan a Ă©tĂ© choisi chronologique, thĂ©matique ou mixte chronologique et thĂ©matique ? Et toi, quel type de brouillon Ă  ta prĂ©fĂ©rence ? 4. RĂ©dige Au moment de passer du brouillon au propre, pense Ă  insĂ©rer dans ta rĂ©daction quelques mots de liaison. Ils montrent que tu as organisĂ© et pensĂ© ton travail de façon logique. Écris calmement et lisiblement en prenant soin de respecter l'orthographe et de faire des phrases complĂštes. Fais des phrases avec un verbe ! Une fois ta rĂ©daction terminĂ©e, prends le temps de te relire en cherchant les pluriels oubliĂ©s, les fautes de conjugaison et en regardant si tu n'as pas oubliĂ© un mot dans une phrase. EXERCICE 1 Consigne choisis un sujet dans le lien ci-dessous puis reprends les 4 Ă©tapes de la mĂ©thode. DĂ©cortique le sujet, organise tes idĂ©es, choisis un plan et rĂ©alise un brouillon que tu me montreras. EXERCICE 2 Et si on rĂ©digeait un dĂ©veloppement construit Ă  plusieurs sur Framapad ? Clique sur le lien ci-dessous et c'est parti ! Pour aller Ă  l'essentiel La version courte de la vidĂ©o
3 ComplĂ©tez la premiĂšre case du schĂ©ma suivant puis caractĂ©risez le rĂ©gime totalitaire stalinien dans les annĂ©es 1930 en donnant Ă  chacune des trois rubriques proposĂ©es un titre appropriĂ©. (2,5 points) 4. Citez un exemple d’adaptation lĂ©gislative Ă  l’évolution de la sociĂ©tĂ© française sous la V e RĂ©publique. (1 point)
La Guerre Civile espagnole s’achĂšve en 1939 et donne lieu Ă  la dictature du gĂ©nĂ©ral Francisco Franco. Triomphe du fascisme, du catholicisme le plus conservateur et de l’armĂ©e, le rĂ©gime franquiste se dĂ©finit comme Ă©tant totalitaire mais Ă©galement pragmatique, puisque cette dictature perdure pendant prĂšs de quarante ans, tĂ©moignant de sa capacitĂ© Ă  s’adapter au fil du temps. Elle illustre les idĂ©aux de son chef nationalisme, patriotisme, catholicisme, mais Ă©volue, et laisse d’ailleurs places Ă  diffĂ©rentes pĂ©riodes bien dĂ©limitĂ©es de l’Histoire espagnole. Les bases et fondements du Franquisme NĂ© Ă  l’issue de la Guerre civile, l’Etat franquiste se caractĂ©rise par un autoritarisme extrĂȘme, oĂč tous les pouvoirs sont concentrĂ©s entre les mains de son leader unique, aux traits antidĂ©mocratiques avec une rĂ©pression forte. Les statuts autonomes des diffĂ©rentes rĂ©gions espagnoles sont ainsi abolis, afin d’unir et centraliser l’Etat, reflet au niveau Ă©tatique de la concentration et unicitĂ© des pouvoirs que l’on retrouve dans la figure du chef unique, mais Ă©galement son dĂ©sir de patriotisme. C’est sans surprise que l’on retrouve une trĂšs rigide censure, souvent propre aux dictatures, quant aux moyens de communication, d’ailleurs dĂ©tournĂ©s pour devenir outils de propagande franquiste. Trois grands piliers permettent au Franquisme de perdurer pendant de longues dĂ©cennies l’armĂ©e, le parti unique et l’Eglise catholique. En effet, de nombreux ministres et membres du gouvernement sont des militaires de carriĂšre, tandis que le parti unique, la Falange Espagnole Traditionaliste et des JONS FET et des JONS dote le rĂ©gime de ses bases idĂ©ologiques. L’Eglise contrĂŽle la quasi-totalitĂ© du systĂšme Ă©ducatif et transmet ses valeurs dans la sociĂ©tĂ© espagnole. Les diffĂ©rentes classes sociales rĂ©agissent de trois façons Ă  la dictature le soutien, la passivitĂ© et le rejet. Les Ă©lites Ă©conomiques rĂ©cupĂ©rant le pouvoir Ă©conomique, social et politique perdu pendant la Second RĂ©publique apportent Ă©videmment leur soutien au nouveau rĂ©gime, qui peut Ă©galement compter sur les propriĂ©taires agricoles du nord de l’Espagne. Une partie importante des classes populaires s’oppose elle au rĂ©gime, s’estimant perdante de la Guerre Civile. Cependant, la peur et la rĂ©pression ainsi que la pauvretĂ© et la misĂšre caractĂ©risant une grande partie de la dictature font que la majoritĂ© des classes populaires optent pour une attitude de passivitĂ© politique. La culture dans l’Espagne de Franco Comme dans beaucoup d’autres rĂ©gimes dictatoriaux, la censure affecte de façon importante les activitĂ©s intellectuelles et donc a de forts Ă©chos sur la culture. Si les moyens de communications sont fortement atteints, le cinĂ©ma et le théùtre le sont Ă©galement et sont ainsi victimes d’une double censure. Le rĂ©gime a une influence trĂšs forte sur la scolaritĂ© et l’éducation, avec des rĂ©formes concernant les programmes de Bachillerato, l’équivalent du baccalaurĂ©at espagnol, mais Ă©galement au niveau supĂ©rieur Ă  l’UniversitĂ©. On peut cependant noter qu’en 1970 est promulguĂ©e la loi gĂ©nĂ©rale d’Education du Ministre Villar PalasĂ­ qui rĂ©forme tout le systĂšme Ă©ducatif de façon radicale et rend la scolarisation obligatoire jusqu’à 14 ans. L’autarcie franquiste 1939-1951 La premiĂšre pĂ©riode du rĂ©gime franquiste se dĂ©finit par l’autarcie, caractĂ©risĂ©e par une tendance Ă  l’autosuffisance Ă©conomique, une politique antilibĂ©rale et anticommuniste, et surtout le rationnement. Ainsi, au niveau agricole, la politique se concentre dans la rĂ©cupĂ©ration de la production et les terres expropriĂ©es durant la Seconde RĂ©publique et la Guerre Civile sont rendues Ă  leurs anciens propriĂ©taires. Des organismes tels que le Service National du BlĂ© Servicio Nacional del Trigo qui permettent la commercialisation et la vente des produits agricoles. Le rĂ©gime agit au niveau industriel, notamment avec la promulgation de lois propres Ă  une Ă©conomie de guerre promouvant l’autosuffisance et le dĂ©veloppement des industries d’armement en 1939, et la crĂ©ation de l’Institut National de l’Industrie en 1941 pour la crĂ©ation d’industries basiques et essentielles. Si la dictature prĂ©tend se moderniser, elle fait cependant face Ă  de nombreuses difficultĂ©s suite Ă  un dĂ©faut de matiĂšres primaires et un manque de structures indispensables Ă  l’industrialisation. La libĂ©ralisation du rĂ©gime 1950-1975 Si l’Espagne est d’abord Ă©loignĂ©e du plan Marshall, qui a permis la reconstruction de nombreux pays d’Europe Ă  la fin de la Seconde Guerre Mondiale, son isolement international prend fin quand le pays intĂšgre l’ONU en 1955. En 1957, un nouveau gouvernement est d’ailleurs formĂ©, dont se distinguent Carrero Blanco et Laureano LĂłpez RodĂł afin de se diriger vers une modernisation Ă©conomique qui va permettre un dĂ©veloppement important lors des annĂ©es 1960. Cette dĂ©cennie se caractĂ©rise ainsi par un dĂ©veloppement spectaculaire de l’économie espagnole avec un processus trĂšs rapide de transformation et de modernisation. C’est d’ailleurs, entre autres, cette Ă©volution qui a permis au rĂ©gime de Franco de perdurer jusqu’à 1975. Des mesures libĂ©ralisatrices sont entreprises sous le nouveau gouvernement, menĂ©es par les ministres Alberto Ullastres et Mariano Navarro Rubio, qui prĂ©parent le Plan de Stabilisation de 1959. Les objectifs sont clairs trouver un Ă©quilibre de l’économie au niveau interne mais Ă©galement externe. Les Plans de DĂ©veloppement permettent au pays de vivre une croissance extraordinaire dans les annĂ©es 60. Le Premier Plan de 1964 Ă  1967 donne lieu Ă  des rĂ©sultats positifs puisque le PNB augmente. Pourtant, la stabilitĂ© n’est pas atteinte et le secteur public n’adhĂšre DeuxiĂšme Plan de 1968 Ă  1971 prĂ©voit une croissance amoindrie par rapport au plan antĂ©rieur qui est cependant TroisiĂšme Plan de 1972 Ă  1975 ne prĂ©sente pas de nouveautĂ©s quant aux deux prĂ©cĂ©dents, ce qui n’empĂȘche pas d’atteindre de hauts taux de croissance. La chute du rĂ©gime La fin de la dictature voit croĂźtre la majeure prĂ©occupation de Franco, qui est celle d’assurer la continuitĂ© de son rĂ©gime aprĂšs sa mort. Cependant, d’un autre cĂŽtĂ©, l’opposition croĂźt de plus en plus, notamment grĂące aux Ă©tudiants, les groupuscules terroristes mais Ă©galement le retour et la crĂ©ation de partis politiques. En 1973 le chef du gouvernement, Carrero Blanco, meurt dans un attentat organisĂ© par le groupe basque ETA, ce qui coĂŻncide avec le dĂ©but du dĂ©clin du rĂ©gime franquiste. Franco dĂ©cide alors de nommer comme successeur Arias Navarro, remplaçant Carrero Blanco. Ce nouveau chef de gouvernement fait cependant l’erreur de rĂ©aliser des concessions entre l’ouverture du rĂ©gime et la continuitĂ©, donnant lieu Ă  une double opposition. La situation de tension politique, Ă©conomique et sociĂ©tale, ainsi que l’opposition croissante au gouvernement font qu’à la mort de Franco en 1975 s’initie alors une pĂ©riode de transition vers la dĂ©mocratie, qui met fin au rĂ©gime dictatorial. Michel Marie-Juliette
auniveau de la sociĂ©tĂ© – soumise, embrigadĂ©e et sur le plan de l’économie - planifiĂ©e . RĂ©pondez Ă  cette question dans un dĂ©veloppement bien organisĂ© de 20 Ă  25 lignes. (Ou plus si besoin) Sujet relu par le professeur au dĂ©but du cours en mettant l’accent sur les 3 parties notifiĂ©es dans l e devoir. 3 parties notĂ©es Le totalitarisme est le systĂšme politique qui a le plus marquĂ© le XXĂšme siĂšcle par le nombre de gens concernĂ©s, la taille et la puissance des États totalitaires mais aussi par leur impact dĂ©cisif sur l'histoire, et plus prĂ©cisĂ©ment sur le dĂ©clenchement des totalitaires = Emprise totale du pouvoir politique sur tous les aspect de la vie d'une sociĂ©tĂ©Il y a eu trois Ă©tats totalitaires au XXĂšme siĂšcle L'Italie Fasciste de Mussolini 1922 - 1943L'Allemagne Nazie d'Hitler 1933 - 1945L'URSS de Staline 1922 - 1953Pour l'URSS, les bases du rĂ©gime totalitaires sont mises en place par LĂ©nine en 1922, et la sortie du totalitarisme se fera progressivement aprĂšs la mort de Staline jusqu'aux annĂ©es 1980Ces rĂ©gimes ont de rĂ©els points communs, mais aussi leurs spĂ©cificitĂ©s qui leurs sont propres. Mais tous se confronteront aux dĂ©mocraties occidentales dans les annĂ©es 1930, de fait de leur nature et de leurs idĂ©ologies qui les poussent Ă  l' EXPLIQUER LA NAISSANCE DES RÉGIMES TOTALITAIRES EN EUROPE ? QUELLES SONT LEURS SPÉCIFICITÉS ET QUELS SONT LEURS POINTS COMMUNS ?I - GenĂšse des rĂ©gimes totalitaires dans l'entre deux guerresGenĂšse = DĂ©veloppementA L'appropriation du pouvoir par Staline en URSSQuestions 1, 2 et 6 s'oppose violemment au gouvernement provisoire qu'il juge trop modĂ©rĂ©. Il s'oppose Ă  la politique de guerre mise en place par l'URSS et s'oppose au rĂ©gime des 1917 1Ăšre rĂ©volution - Abdication du Tsar remplacĂ© par un gouvernement provisoire tenu par des bourgeoisOctobre 1917 - 2Ăšme rĂ©volution - Suppression du gouvernement provisoire remplacĂ© par LĂ©nine et les bolchĂ©viquesLĂ©nine pense que FĂ©vrier 1917 n'est qu'une Ă©tape car les bourgeois sont au pouvoir. La rĂ©volution n'est pas allĂ© jusqu'au bout de sa souhaite mener une politique de nationalisation consistant Ă  donner le pouvoir au prolĂ©tariat et Ă  l' lui, la politique Ă  mettre en place est une dictature, c'est selon lui le seul moyen pour que le peuple et l'État aient le fĂ©vrier 1917, une premiĂšre rĂ©volution Ă  mis fin au Tsarisme, la derniĂšre monarchie absolue europĂ©enne. Mais le rĂ©gime parlementaire, dirigĂ© par des bourgeois, qui est alors mis en place connaĂźt des difficultĂ©s qui permettent aux leaders bolchĂ©viques, LĂ©nine et Trotski, de lancer la rĂ©volution bolchĂ©vique en octobre 1917 "octobre rouge". Ils mettent en place un rĂ©gime de type communiste, s'inspirant des idĂ©es marxistes et fondĂ© en particulier sur la nationalisation de toutes les propriĂ©tĂ©s et entreprises privĂ©es collectivisation de l'Ă©conomieMais le nouveau rĂ©gime connaĂźt des dĂ©buts difficiles une guerre civile fait rage entre les partisans du rĂ©gime bolchĂ©vique transformĂ© par Trotski en "armĂ©e rouge" et ceux de l'ancien rĂ©gime tsariste "l'armĂ©e blanche", soutenus par les puissances occidentales. La situation du pays est dramatique la guerre et une terrible famine ont tuĂ© 8 millions de met en place un rĂ©gime autoritaire et antidĂ©mocratique en vue de la victoire. Il Ă©tablit un rĂ©gime dictatorial avec une police d'État chargĂ©e de traquer les opposants, un puissant appareil d'État et une Ă©conomie en partie collecitivisĂ©e. Pour permettre au pays de se redresser et aux paysans de se nourrir, il créé la "Nouvelle Politique Économique" en tolĂ©rant en partie des propriĂ©tĂ©s privĂ©es et une Ă©conomie de marchĂ©. Lorsqu'il meurt en 1924, une querelle de succession se dĂ©chaĂźne entre les principaux prĂ©tendants Ă  la direction d'une Russie devenue est l'un des prĂ©tendants les plus sĂ©rieux Ă  la succession de LĂ©nine, avec Trotski et Kamenec. Il mettra quatre ans pour Ă©carter et supprimer tous ses rivaux rĂ©pression, assassinat de Trotski, procĂšs truquĂ©s de Moscou entre 1936 et 1938 pour Ă©liminer les anciens compagnons de LĂ©nine et arriver au pouvoir. Il ne parvient donc pas au pouvoir par les urnes, puisque la Russie n'a jamais Ă©tĂ© une dĂ©mocratie. En 1929, il supprime la NEP et lance une collectivisation Ă  marche forcĂ©e de l'Ă©conomie puis met en place un rĂ©gime totalitaire. B La conquĂȘte du pouvoir par le fascisme en ItalieQuestions 1 et 2 dĂ©but des annĂ©es 1920, la situation sociale de l'Italie s'inscrit dans le fascisme. La crise que connaĂźt l'Italie est due aux problĂšmes sociaux grĂšves politiques mise en place du communisme et frustration due Ă  la guerreQuestions 3 et 4 fascistes s'opposent au rĂ©gime communiste arrivĂ© en Italie. Ils critiquent Ă©galement le gouvernement dĂ©mocratique, jugĂ© inutile et rempli d'hommes cherchant Ă  Ă©viter les responsabilitĂ©s et ne cherchant pas Ă  amĂ©liorer la dĂ©but des annĂ©es 1920, l'Italie connaĂźt une crise importante due aux problĂšmes sociaux grĂšves, politiques communisme et aux frustrations dues Ă  la guerre. Les mĂ©contentements sont divers, mais tout le monde s'entend pour critiquer la dĂ©mocratie libĂ©rale parlementaire en place l'antiparlementarisme et les forces antidĂ©mocratiques se dĂ©veloppent. Mussolini et le parti fasciste en profitent pour prendre le Mussolini Issu de la petite bourgeoisieAncien combattant Journaliste et instituteurCréé les Faisceaux Italiens en 1919AprĂšs la guerre, en 1919, Mussolini, Ă  l'Ă©poque simple journaliste, met en place les faisceaux de combat composĂ©s d'anciens combattants, de nationalistes, de syndicalistes rĂ©volutionnaires dans l'objectif de revaloriser le nationalisme et contrer les mouvements ouvriers menace et torture les syndicalistes et leur famille pour faire cesser ces mouvements sociaux + assassinat . En 1921, Les Faisceaux Italiens deviennent le Parti Nationaliste Fasciste et affichent leurs ambitions en 1922, le parti fasciste ne rĂ©cupĂšre pas un nombre de voix nĂ©cessaire ; Mussolini dĂ©cide alors de faire un coup d'Ă©tat. Il est soutenu =financĂ© par les bourgeois, le prolĂ©tariat , l'armĂ©e et l'Église. En octobre 1922, les militants du parti fasciste, les chemises noires, organisent une marche sur Rome dans l'espoir de s'emparer du pouvoir. Le roi ne va pas accepter la mise en place du siĂšge afin de permettre aux fascistes de pĂ©nĂ©trer dans la ville. Il va Ă©galement faire appel Ă  Mussolini car il craint une guerre civile dĂ©vastatrice s'il s'y oppose ; il nomme Mussolini prĂ©sident du parvient alors Ă  mettre en place une dictature, en muselant la presse et en supprimant ses opposants. C L'avĂ©nement d'Hitler et du nazisme en AllemagneQuestions 2 et 3 p. 197Dans les annĂ©es 1930, l'Allemagne connaĂźt une forte crise Ă©conomique et une hausse des prix, car ayant perdu la guerre elle doit Ă  prĂ©sent payer les rĂ©parations et s'est vu retirer des zones industrielles et un crash boursier.→ Baisse de production agricole + hausse du chĂŽmageD'aprĂšs les Allemands, les responsables de cette crise Ă©taient les Juifs, illustrĂ©s comme mauvais et en lien avec les ennemis, les AlliĂ©s et le gouvernement RĂ©publique de Weimar RĂ©sumĂ©L'Allemagne de la RĂ©publique de Weimar connaĂźt elle aussi une crise politique, Ă©conomique et sociale grave. DĂ©signĂ©e comme responsable de la PremiĂšre Guerre Mondiale par le traitĂ© de Versaille, elle doit payer de lourdes rĂ©parations aux vainqueurs en particulier la France. Une partie importante de la population Allemande ressent trĂšs mal le "diktat" de Versailles qui provoque colĂšre et frustrations. Ce sentiment favorise la montĂ©e d'un nationalisme allemand Ă  l'esprit revanchard qui rĂ©clame une Allemagne forte et expansionniste les dĂ©fenseurs du pangermanisme = dĂ©veloppement de la race Allemande veulent une reconquĂȘte de tous les territoires europĂ©ens oĂč se trouvent des peuples germaniques Il favorise aussi la recherche de coupables, de boucs-Ă©missaires La RĂ©publique de Weimar mais aussi les Juifs → L'antisĂ©mitisme se 1919 et 1918, le mouvement spartakiste communistes Allemands tente de lancer des insurrections sur le modĂšle des rĂ©volutions bolchĂ©viques en Russie. Cette situation inquiĂšte fortement la bourgeoisie et les milieux d'affaires, mais aussi une partie de la classe moyenne tous voudraient un État plus fort, garant de l'ordre social et de la sĂ©curitĂ© de la population. Le mĂ©contentement monte donc contre la RĂ©publique de Weimar jugĂ©e Ă  la fois responsable du fiasco de Versailles et impuissante face Ă  l'insĂ©curitĂ©. La situation empire en 1930 lorsque l'Allemagne est touchĂ©e de plein fouet par la crise Ă©conomique consĂ©cutive au crack boursier les faillites d'entreprises se multiplient et dĂšs 1930, 6 millions d'Allemands se retrouvent au en Italie, la situation est favorable Ă  l'arrivĂ©e de partis nationalistes, anti-parlementaristes et 4 et 7 nazis endoctrinent le peuple dĂšs l'enfance, "Les adultes nous enseignĂšrent que les Juifs Ă©taient mauvais". Ils montre leur puissance, s'oppose Ă  leurs opposants politiques par la violence + port de l'uniforme, rĂ©alisent des manifestations et des combats de dĂ©faite de la dĂ©mocratie est soulignĂ©e par la victoire d'Hitler au pouvoir. Il annonce que "sont autorisĂ©es les atteintes Ă  la libertĂ© individuelle, au droit de libre expression des opinions ainsi qu'Ă  la libertĂ© de la presse, au droit de rĂ©union et de rassemblement ; les violiations du secret de la correspondance, du tĂ©lĂ©graphe et du tĂ©lĂ©phone ; les ordres de perquisition et de rĂ©quisition, ainsi que les rĂ©strictions Ă  la propriĂ©tĂ©."DĂ©faite de la dĂ©mocratie montrĂ©e par Absence de libertĂ©Absence de tolĂ©ranceAbsence de vie privĂ©eAbsence de droit d'expressionEn supprimant ces libertĂ©s, le peuple perd son pouvoir, c'est la fin de la reporter les Ă©lections, les nazis vont mettre feu au Reichtag Parlement Allemand pour rĂ©cupĂ©rer des voix car les communistes ont Ă©tĂ© est fascinĂ© par le modĂšle fasciste et va reprendre les mĂȘmes mĂ©thodes pour conquĂ©rir le pouvoir. Il a participĂ© en 1919 Ă  la fondation du petit Parti ouvrier Allemand dont il prend la direction et qui devient le NSDAP en 1921 Parti nationaliste-socialiste des ouvrier Allemands.Hitler Issu de la petite bourgeoisieArtiste ratĂ©Combattant Plein de rancoeur, renvanchardAntisĂ©mite, anticommuniste, nationalisteHitler lance une tentative de putsch dans le Land de BaviĂšre en 1923 qui est un fiasco complet. ArrĂȘtĂ©, il Ă©crit en prison la premiĂšre partie de son livre qui deviendra la base de l'idĂ©ologie nazie Mein Kampf "Mon combat". Son parti ayant Ă©tĂ© interdit, il le refonde en 1925 aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ© et dĂ©cide de conquĂ©rir le pouvoir par les urnes en s'appuyant sur les difficultĂ©s de plus en plus importantes du gouvernement allemand et sur la montĂ©e de l'insatisfaction. Son plan est couronnĂ© de succĂšs le parti nazi, qui a obtenu des voix aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1928, obtient prĂšs de 40 % ds suffrages en juillet ces deux dates, Ă  l'instar du parti de Mussolini, le NSDAP se dote de ligues professionnelles et milices armĂ©es, les Sections d'assaut "chemises brunes" Hitler s'impose comme orateur efficace et n'hĂ©site pas Ă  abandonner le versant social de son programme pour sĂ©duire les grands industriels Allemands qui vont le financer et le soutenir pour le faire arriver au pouvoir. AprĂšs la victoire de juillet 1932, le prĂ©sident Hindenbourgh l'appelle donc en toute lĂ©galitĂ© Ă  la tĂȘte du gouvernement et il devient chancelier. En mars 1933, il rĂ©ussit Ă  manoeuvrer pour obtenir les pleins pouvoirs pour quatre ans et en juillet le parti nazi devient le parti unique du pays. Hitler entame la "mise au pas" de l'Allemagne. II - Les rĂ©gimes totalitaires points communs et spĂ©cificitĂ©sA Les similitudes Au niveau politique, les trois rĂ©gimes sont dirigĂ©s par un leader CharistmastiqueOrateur de talentFaisait l'objet d'un vĂ©ritable culteConcentrant le pouvoir entre leurs mainsGouvernant en s'appuyant sur un cercle restreint de prochesS'appuyant sur des partis uniques qui contrĂŽlent le pays Ă  l'aide de syndicats officielsQui ont Ă©liminĂ©s leurs opposants officielsQui se sont entourĂ©s de polices chargĂ©es de reprimer toute forme de contestationAu niveau social, on parle de sociĂ©tĂ© sous contrĂŽle Vie quotidienne Culture art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© si diffĂ©rentLoisirsEnrĂŽlement dĂšs le plus jeune Ăąge SociĂ©tĂ© soumise Ă  une propagande d'Ă©tatPopulation partagĂ©es entre consentement et resistanceB De rĂ©elles diffĂ©rences entre les trois totalitarismes1 Le racismeMussolini est obsĂ©dĂ© par le modĂšle de l'Empire romain. Son but est de Mettre en place un Ă©tat autoritaire Façonner la population Italienne pour favoriser un homme nouveau "viril, agressif et conquĂ©rant"Hitler est fascinĂ© par l'Italie but est de Mettre en place un Ă©tat autoritaireRefondre la sociĂ©tĂ© AllemandeAtteindre "la puretĂ© de la race"Le racisme est au centre de l'idĂ©ologie nazieL'URSS de Staline est fondamentalement diffĂ©rente des autres totalitarisme. Staline veut une sociĂ©tĂ© but est de Imposer le communismeSupprimer les classes socialesTandis qu'en Italie et en Allemagne, il existe une hiĂ©rarchie → inĂ©galitĂ© entre les hommes glorifiĂ©e → forts dominants + faibles dominĂ©s raisons sociales ou raciales2 La terreurAllemagne Terreur de masse camps de concentrationURSS Terreur de masse Goulags + DĂ©portations abandons La terreur de masse est une caractĂ©ristique commune du nazisme et du communsime comparaison du nombre de victimes impossible car durĂ©e de rĂšgne diffĂ©rentItalie les "SibĂ©ries de feu" ne sont pas comparable Ă  la terreur des deux autres Le chef Allemagne Charisme d'Hitler, le "FĂŒhrerprinzip" est central dans le nazismeURSS Culte de Staline, "indispensable Ă  son pouvoir, ne l'Ă©tait pas au fonctionnement du parti"Italie Culte du duce n'a pas empĂȘchĂ© se dĂ©position par le parti fasciste en 19434 La sociĂ©tĂ©Allemagne prééminance du Volk =peuple liĂ© au racisme ; Le parti et 'État sont les instruments de la domination + garant de la puretĂ© du VolkItalie L'État est toutURSS Le parti est au centre et se confond avec l'État5 IdĂ©ologieAllemagne ArrĂȘt de l'idĂ©ologie Ă  la mort d'HitlerURSS IdĂ©ologie Ă  perdurĂ© aprĂšs la mort de StalineItalie ArrĂȘt de l'idĂ©ologie par rĂ©volte, du vivant de MussoliniL'Ă©conomie est au service de l'État En Italie et en Allemagne, les fascistes et les nazis sont arrivĂ©s au pouvoir avec l'aide des milieux d'affaires qui continuent de les soutenir lorsqu'ils sont au pouvoir. En contre partie, la propriĂ©tĂ© privĂ©e est maintenue et les industriels peuvent continuer Ă  s'enrichir avec l'aide de l'État prisonniers exportĂ©s dans les grandes usinesAfin de rĂ©duire le chĂŽmage, Hitler et Mussolini lancent une politique de grands travaux → Mise en place de Collectivisation des terres DĂ©veloppement de l'industrie lourde Plans quiquennaux = sur 5 ans Abolition de la propriĂ©tĂ© privĂ©e Ă©conomie concentrĂ©e dans les mains de l'Ă©tat LURSS sous Staline est un État souvent prĂ©sentĂ© comme l'un des principaux exemples de rĂ©gime totalitaire, modelĂ© par un dirigeant qui disposait de la totalitĂ© des pouvoirs.Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviĂ©tique des bolcheviks depuis 1922, achĂšve de devenir le maĂźtre absolu du pays. En 1929, Staline est parvenu Ă  Ă©liminer tous ses opposants politiques personnels ou Ă  les faire fuir Trotski. Staline prend la succession officielle de LĂ©nine et engage son pays dans le grand tournant. La rĂ©alisation de ce projet mobilise la sociĂ©tĂ© soviĂ©tique dans son entier de sorte que l'exaltation de la production passe par l'instauration rapide d'un rĂ©gime de terreur. 1. L'instauration d'une dictature entre rĂ©volution et terreur LĂ©nine a contribuĂ© Ă  la nomination de Staline au poste-clef de SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti en 1922, afin de mieux le contrĂŽler. A la mort du premier en 1924, Staline se pose en hĂ©ritier politique lĂ©gitime. a. Staline et le pouvoir oLa conquĂȘte du pouvoir. Staline, le petit pĂšre des peuple, devient le chef absolu du nouveau rĂ©gime, un chef charismatique et omnipotent. Il s'appuie sur un parti de masse unique, qui assure la diffusion des valeurs sociales et idĂ©ologiques. A la diffĂ©rence de Mussolini et d'Hitler, la conquĂȘte du pouvoir par Staline ne se pose pas en terme de lĂ©galitĂ© Ă©lectorale, mais plutĂŽt en terme de conquĂȘte Ă  l'intĂ©rieur du Parti communiste. oUne terreur politique et limitĂ©e La premiĂšre expression de la terreur stalinienne est politique et limitĂ©e aux personnes qui s'opposent au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Staline fait face aux oppositions internes et dĂ©nonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en pĂ©ril le dĂ©roulement historique de la rĂ©volution bolchevique les indĂ©sirables », les hypocrites » et les carriĂ©ristes ». Ces indĂ©sirables encourent la prison, le goulag, ou l'exĂ©cution immĂ©diate. Staline veut lĂ©gitimer et conforter son statut, au dĂ©triment mĂȘme de ses alliĂ©s et camarades de la veille. Ces mesures dĂ©bouchent sur un important renouvellement des militants. oUn renouvellement des militants Staline gratifie, privilĂ©gie et promeut des hommes, afin qu'ils lui soient redevables et ainsi qu'ils le servent. Une relation fusionnelle s'instaure alors entre un parti et ses apparatchiks dĂ©vouĂ©s corps et Ăąmes Ă  son chef par les largesses accordĂ©es au sein mĂȘme du corps de l'Etat. Staline s' assure donc, par des avantages, l'emprise de son pouvoir sur la bureaucratie interne au parti. Progressivement le rĂ©gime de la terreur s'institutionnalise, et vise l'ensemble de la sociĂ©tĂ©. b. Les instruments de la terreur Staline s'appuie sur la soumission o D'une police d'Etat d'abord GPU puis NKVD en 1934. La police politique est un instrument absolu de surveillance du parti comme de la sociĂ©tĂ©. Totalement dĂ©vouĂ©e Ă  Staline, qui seul la contrĂŽle , la police d'Etat cumule pouvoirs policiers et judiciaires et reçoit de nombreux privilĂšges. o De commissaires politiques. o De tribunaux d'exception. 2. La terreur comme mode de gouvernement Progressivement Staline ambitionne de rĂ©former tous les pans de la sociĂ©tĂ© civile soviĂ©tique en utilisant la terreur. a. La collectivisation En novembre 1929, Staline dĂ©cide la collectivisation des terres et de l'agriculture afin de briser le pouvoir des koulaks, petits propriĂ©taires terriens. A ce moment prĂ©cis, la RĂ©volution russe enregistre un nouveau tournant qui oppose dĂ©sormais les ouvriers aux paysans, dĂ©noncĂ©s comme ennemis du rĂ©gime. En fĂ©vrier 1930, des ouvriers soutenus par des commissaires politiques du parti obligent 13 millions de paysans Ă  intĂ©grer les kolkhozes ferme oĂč la terre et les moyens de production sont mis en commun. Ainsi les biens et les terres sont confisquĂ©s, tandis que leur administration est confiĂ©e Ă  chaque assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de kolkhoze, en fait Ă  des apparatchiks. Le systĂšme agricole s'effondre les paysans font de la rĂ©sistance passive et ne travaillent plus. Ils fuient vers les villes pour Ă©chapper aux conditions de travail dans les kolkhozes. Staline autorise, presque contraint, une dĂ©collectivisation contenue, et moins de 20% des terres sont encore collectivisĂ©es au mois de juin 1930. Staline profite de ce rĂ©pit pour encadrer la future campagne de collectivisation par des membres du parti formĂ©s aux questions paysannes. Elle reprend en janvier 1931 et concerne 75 % des terres. En 1939, 98 % des terres appartiennent Ă  l'Etat. b. Les victimes de la terreur oLa population rurale Staline en appliquant la collectivisation a supprimĂ© la sociĂ©tĂ© rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anĂ©anti les vellĂ©itĂ©s d'opposition d'un monde rural rĂ©fractaire au nouveau rĂ©gime, en le poussant Ă  fuir vers les villes. Pour d'autres, la collectivisation a eu des consĂ©quences plus dramatiques environ 6 millions de paysans sont morts, victimes d'exactions, d'exĂ©cutions sommaires, de rĂšglements de compte, des premiĂšres dĂ©portations, et de la famine qui s'empare de l'URSS dĂšs 1932. 6 millions de morts selon les estimations les plus basses. oLes membres du parti Si l'on n'ose le critiquer officiellement, des voix s'Ă©lĂšvent depuis la tribune du parti. L'assassinat de Kirov, dirigeant du PC de LĂ©ningrad, en 1934, sert de prĂ©texte Ă  Staline pour procĂ©der Ă  l'Ă©puration du parti, dans une grande sĂ©rie de procĂšs, dont les procĂšs de Moscou. Les procĂšs de Moscou 1936-38, visent Ă  Ă©liminer la plupart des anciens cadres du parti dont tous les fidĂšles de LĂ©nine et les hauts fonctionnaires du parti. Ainsi Zinoviev, Boukharine, Trotski et Boukharine sont Ă©liminĂ©s tantĂŽt jugĂ©s pour complot, trahison ou sabotage. Cette Ă©puration est rendue possible par une modification du code pĂ©nal, qui instaure le principe de responsabilitĂ© collective. oL'armĂ©e Dans l'armĂ©e, la mĂȘme folie de l'Ă©puration sĂ©vit - Ă©limination des huit amiraux et de quatorze des seize gĂ©nĂ©raux; - Ă©limination de trois marĂ©chaux sur cinq, dont Toukhatchevski ; - Ă©limination de la moitiĂ© des officiers. Ainsi le commandement de l'armĂ©e est exsangue. c. Bilan de la terreur Nombreuses sont les estimations quant aux victimes de l'Ă©puration et de la terreur stalinienne. Soljenitsyne, dans l'archipel du goulag, Ă©value Ă  10 millions le nombre de victimes. Les recherches les plus rĂ©centes estiment en fait qu'il y aurait eu 15 millions de prisonniers en tout en camp de travail entre 1930 et 1953 ; pour un taux moyen de dĂ©cĂšs annuels de 10 %, c'est Ă  dire quasiment 12 millions de morts dans les goulags pour l'ensemble de la pĂ©riode. Les exĂ©cutions quant Ă  elles ont Ă©tĂ© de 800 000 environ pendant la grande terreur 1937-1939. Et il faut encore ajouter Ă  ces chiffres, les victimes de la famine de 1932-1933, 6 millions de morts selon l'estimation la plus basse. Ainsi le rĂšgne de Staline a engendrĂ© selon les estimations les plus vraisemblables un total gĂ©nĂ©ral de dĂ©cĂšs pour raisons politiques approchant les 20 millions de morts. L'essentiel La terreur stalinienne, motivĂ©e Ă  l'origine par une crainte excessive des rivalitĂ©s dans les sphĂšres du pouvoir s'est rapidement Ă©largie Ă  l'ensemble de la sociĂ©tĂ©, traquant chaque opposant ou traĂźtre prĂ©sumĂ©. A la diffĂ©rence de la terreur nazie guidĂ©e par une doctrine raciste, la terreur stalinienne s'est appliquĂ©e dans le seul but d'Ă©tendre le pouvoir personnel de Staline. La terreur de masse a permis Ă  Staline d'asseoir les fondements d'un rĂ©gime totalitaire en causant la mort d'environ 20 millions de personnes jusqu'en 1941. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours !
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LerĂ©gime stalinien se prĂ©sente comme une dĂ©mocratie, mais il s’agit en fait d’un rĂ©gime totalitaire : le PCUS a tous les pouvoirs, c’est un parti unique et les opposants sont Ă©liminĂ©s. Durant l'entre-deux-guerres se mettent en place en Europe des rĂ©gimes que les historiens qualifient de totalitaires ». DirigĂ©s par des dictateurs qui assoient leur pouvoir par la terreur et la propagande, ils cherchent Ă  remodeler les sociĂ©tĂ©s en fonction d'idĂ©ologies officielles. Trois principaux rĂ©gimes totalitaires Ă©mergent l'URSS de Staline, l'Italie de Mussolini et l'Allemagne d' fonctionnent les rĂ©gimes totalitaires de l'URSS stalinienne, de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie ? IL'URSS de Staline AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, la Russie de Staline est un pays dĂ©vastĂ©. Dans ce contexte politique, des idĂ©es rĂ©volutionnaires socialistes s'imposent. Elles conduisent bientĂŽt Ă  la mise en place d'un pouvoir autoritaire autour de la figure de Staline. Dans cette dictature, la terreur est un moyen d'oppression du peuple, et l'Ă©conomie est planifiĂ©e et industrialisĂ©e. ALe contexte l'URSS aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale La Russie est un pays dĂ©vastĂ© par la PremiĂšre Guerre mondiale et par la guerre civile 1917-1921, mais les Russes gardent espoir grĂące aux idĂ©es rĂ©volutionnaires de LĂ©nine. Des rĂ©formes communistes sont instaurĂ©es. En 1922, l'URSS Union des rĂ©publiques socialistes soviĂ©tiques est créée. À la mort de LĂ©nine en 1924, c'est Staline qui prend brutalement le mars 1918, la Russie signe le traitĂ© de paix de Brest-Litovsk qui permet de sortir de la guerre, mais c'est le dĂ©but d'une guerre civile qui dure jusqu'en 1921. Le pays est ruinĂ©, son Ă©conomie est fragile. Des famines et des Ă©pidĂ©mies font 20 millions de morts. LĂ©nine prend alors la dĂ©cision de marquer une pause dans les rĂ©formes communistes et accorde une place limitĂ©e au capitalisme c'est la NEP Nouvelle politique Ă©conomique. Ainsi, les paysans peuvent disposer de leur production et la vendre pour leur propre compte. Un impĂŽt en nature vient remplacer les rĂ©quisitions de vivres. Les petites entreprises sont Ă  nouveau des propriĂ©tĂ©s 30 dĂ©cembre 1922, c'est la naissance de l'Union des rĂ©publiques socialistes soviĂ©tiques URSS issue du traitĂ© qui rĂ©unit la RĂ©publique socialiste fĂ©dĂ©rative soviĂ©tique de Russie et les trois rĂ©publiques d'Ukraine, de BiĂ©lorussie et de Transcaucasie. Chaque rĂ©publique conserve, en thĂ©orie, son autonomie. Cependant, dans les faits, le parti communiste bolchĂ©vique en est le vĂ©ritable 1924, la mort de LĂ©nine provoque une lutte pour sa succession. En effet, dans son testament, il choisit Trotski, qu'il juge plus fiable et moins brutal que Staline. Mais Staline utilise son poste de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti communiste pour Ă©liminer Trotski qui est ainsi exilĂ© en 1928, puis assassinĂ© sur ordre de Staline en 1940. Staline devient alors le seul maĂźtre de l'URSS en 1928. BLa dictature stalinienne un homme, un parti Staline impose une transformation spectaculaire de l'Ă©conomie et met en place un rĂ©gime totalitaire. L'URSS passe alors du rĂȘve communiste Ă  un gouvernement avec un seul parti au pouvoir, le parti communiste. DirigĂ© par Staline, le parti communiste est soutenu par une intense URSS, le gouvernement assure vouloir construire une sociĂ©tĂ© idĂ©ale sans classes. Seul parti autorisĂ©, le parti communiste est considĂ©rĂ© comme le plus Ă  mĂȘme de mettre cette utopie en place. Dans les annĂ©es 1930, il rassemble environ 3,5 millions de militants. Les populations civiles, rĂ©duites au rang de masses », sont rigoureusement encadrĂ©es. L'appareil d'État est nouvelle constitution promulguĂ©e en 1936 Ă©numĂšre les droits et les libertĂ©s des citoyens. Elle est dĂ©finie comme la plus dĂ©mocratique du monde » et s'appuie sur le suffrage universel et secret. DerriĂšre ces apparences trompeuses, la rĂ©alitĂ© est plus dure seuls les candidats autorisĂ©s par le parti peuvent se prĂ©senter aux Ă©lections ; les grandes libertĂ©s presse, rĂ©union, expression, etc. ne sont pas respectĂ©es ; la supĂ©rioritĂ© du peuple russe sur les autres peuples de l'URSS est rĂ©affirmĂ©e. Le Parti communiste soviĂ©tique est entiĂšrement au service du pouvoir personnel de Staline et devient un vĂ©ritable instrument de sa politique Ă  tous les niveaux. Staline devient le premier secrĂ©taire en 1922, puis son seul maĂźtre aprĂšs l'Ă©limination de Trotski et de ses partisans en 1927. Il ordonne les premiĂšres grandes purges en 1933 emprisonnements, procĂšs rapides et assassinats des membres du parti considĂ©rĂ©s comme des opposants. 22 % des membres du parti sont expulsĂ©s. Staline s'entoure d'un personnel docile et soumis qui lui laisse la totalitĂ© du pouvoir, mĂȘme s'il se prĂ©sente toujours comme l'hĂ©ritier du marxisme-lĂ©ninisme. À partir de 1934, la Grande Terreur Ă©limine la majoritĂ© des membres qui ont adhĂ©rĂ© au parti avant propagande et les artistes cĂ©lĂšbrent le culte de Staline et l'idĂ©ologie communiste. Ce culte de la personnalitĂ©, propre aux rĂ©gimes totalitaires en gĂ©nĂ©ral, est relayĂ© par la presse, la radio, le cinĂ©ma, et les affiches Ă  la gloire de celui qui se prĂ©sente comme le petit pĂšre des peuples ». PoĂšme composĂ© en 1939 Ă  l'occasion du 60e anniversaire de Staline, et paru dans La Pravda, journal quotidien du Parti communiste d'Union soviĂ©tique. CLa terreur Ă©rigĂ©e en moyen de gouvernement Le gouvernement utilise la terreur pour rĂ©gner. Les mesures politiques rĂ©pressives sont trĂšs violentes. Trois grandes pĂ©riodes de rĂ©pression peuvent ĂȘtre distinguĂ©es la rĂ©pression contre les bourgeois dĂšs 1929, la rĂ©pression contre les cadres de l'État et du parti, et enfin la rĂ©pression touchant l'ensemble de la terreur stalinienne vise quatre catĂ©gories de la population les vieux compagnons » de LĂ©nine considĂ©rĂ©s comme des ennemis potentiels ; les cadres locaux parti, État ; la sociĂ©tĂ© civile ; les minoritĂ©s ethniques. Trois grandes Ă©tapes rĂ©pressives, qui touchent plus ou moins chacune de ces populations, peuvent ĂȘtre un premier temps, dĂšs 1929, la rĂ©pression s'abat sur les groupes sociaux hostiles », les bourgeois. Cette rĂ©pression touche aussi massivement la sociĂ©tĂ© rurale les koulaks et tous ceux qui s'opposent Ă  la collectivisation suppression de la propriĂ©tĂ© privĂ©e individuelle au profit de la collectivitĂ©, et ceux assimilĂ©s Ă  des koulaks sont attaquĂ©s. Entre 1930 et 1931, environ 30 000 personnes sont exĂ©cutĂ©es et 380 000 familles dĂ©portĂ©es, c'est-Ă -dire 1,8 million d'individus. On parle de un second temps, la rĂ©pression touche les cadres de l'État et du parti. Elle a pour objectif d'empĂȘcher que des cadres s'imposent contre l'État centralisateur. L'administration est particuliĂšrement touchĂ©e de 1928 Ă  1933, 305 500 ingĂ©nieurs et fonctionnaires sont Ă©liminĂ©s et remplacĂ©s par une nouvelle intelligentsia. Le parti communiste est Ă©galement touchĂ© entre 1933 et 1935, le tiers des cadres locaux sont exclus. L'Ă©limination de tous les opposants atteint son paroxysme lors de la Grande Terreur qui sĂ©vit de 1937 Ă  de Kirov en 1934, dont le commanditaire est Staline lui-mĂȘme, dĂ©clenche la purge contre tous les opposants staliniens. Kirov dirige le parti communiste Ă  LĂ©ningrad, il Ă©tait considĂ©rĂ© comme le dauphin et le rival de Staline. Les semaines qui suivent l'assassinat, des milliers d'habitants sont dĂ©portĂ©s et plus d'une centaine de terroristes » sont exĂ©cutĂ©s. Entre 1936 et 1938 ont lieu les procĂšs de Moscou des milliers de membres du parti sont exĂ©cutĂ©s Ă  la suite de procĂšs un troisiĂšme temps, la rĂ©pression touche l'ensemble de la sociĂ©tĂ©. La police politique NKVD devient un rouage du gouvernement. La Constitution de 1936 encourage la dĂ©lation. À partir de 1935, appartenir Ă  une minoritĂ© ethnique devient suffisant pour ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Aux exĂ©cutions s'ajoutent les dĂ©portations, individuelles ou familiales. Les opposants au rĂ©gime sont envoyĂ©s massivement au Goulag camp de travail. TraquĂ©s par le NKVD, ils sont internĂ©s dans des camps situĂ©s en SibĂ©rie et au Kazakhstan. Ces camps sont gĂ©rĂ©s par l'administration centrale des camps », créée en 1934. Les conditions de vie effroyables et les mauvais traitements expliquent l'explosion du taux de mortalitĂ©. 15 millions de SoviĂ©tiques ont Ă©tĂ© victimes du rĂ©gime stalinien entre 1930 et 1953. DUne Ă©conomie dirigĂ©e par l'État planification et industrialisation L'Ă©conomie est dirigĂ©e par l'État. Staline dĂ©cide de rompre avec la NEP initiĂ©e par LĂ©nine. Il renforce le contrĂŽle de l'État sur l'Ă©conomie en nationalisant les derniĂšres entreprises privĂ©es, c'est la collectivisation totale. La planification est renforcĂ©e Ă  partir de 1929, les plans quinquennaux imposent des normes impĂ©ratives de production dans tous les secteurs de l' les campagnes, la collectivisation totale est dĂ©cidĂ©e dĂšs 1929. Les paysans sont regroupĂ©s dans des coopĂ©ratives, les kolkhozes, dans lesquelles la terre et les moyens de production sont mis en commun. Certains deviennent des salariĂ©s dans de grandes fermes d'État, les sovkhozes. Tous doivent livrer pour des prix dĂ©risoires leurs rĂ©coltes Ă  l'État qui les revend Ă  des prix plus Ă©levĂ©s pour financer l'industrialisation, sa vĂ©ritable prioritĂ©. Bilan du premier plan quinquennalStaline donne la prioritĂ© Ă  l'industrie lourde charbon, sidĂ©rurgie, armement, etc.. Il fait construire de gigantesques complexes industriels qui servent autant la propagande du rĂ©gime que le dĂ©veloppement de la production. Le stakhanovisme devient la norme. Ce terme est créé Ă  partir du nom de l'ouvrier Stakhanov, pour dĂ©signer l'effort pour battre les records de production. Cet ouvrier avait multipliĂ© par quatorze la norme journaliĂšre d'extraction du charbon. V. Moukhina, L'Ouvrier et la Kolkhozienne, 1937 IILe fascisme italien En 1919, Mussolini crĂ©e le parti des Faisceaux italiens de combat », un parti fasciste. Une violente dictature politique est bientĂŽt mise en place. Des mesures caractĂ©ristiques du fascisme sont bientĂŽt instaurĂ©es propagande, grands travaux, restriction des libertĂ©s, etc. ALa naissance d'un parti fasciste En 1919, Ă  Milan, le Duce, Benito Mussolini, crĂ©e les Faisceaux italiens de combat ». DĂšs 1920, Mussolini est suivi par une partie de la population et, en 1921, son mouvement devient le Parti national Ă  ses dĂ©buts de seulement 300 membres, le programme Faisceaux italiens de combat » est confus les revendications des Chemises noires membres du parti mĂȘlent critique du capitalisme, pacifisme et anarchisme. Il s'agit avant tout de rassembler les mĂ©contents de l' partir de 1920, les milieux industriels et militaires conservateurs commencent Ă  suivre Mussolini et son mouvement. Les Faisceaux incarnent alors l'ordre dans un pays agitĂ© par des mouvements rĂ©volutionnaires. Les squadre militants fascistes organisent des expĂ©ditions punitives contre ceux considĂ©rĂ©s comme des fauteurs de troubles partis de gauche, syndicats, etc.. En 1921, le mouvement devient le Parti national fasciste PNF qui a pour programme l'instauration d'un État fort et la dĂ©fense de l'ordre social. L'individu disparaĂźt, soumis Ă  l'État auquel il doit une obĂ©issance sans faille et Ă  un chef qui concentre tous les pouvoirs entre ses mains. Le fascisme est aussi nationaliste il s'agit de restaurer la grandeur et la puissance associĂ©es Ă  l'ancien Empire romain, par une conquĂȘte oĂč toute violence devient morale ». Le Fascisme doctrine, institutions BLa mise en place d'une dictature politique Mussolini devient chef du gouvernement en octobre 1922, Ă  la suite de la marche sur Rome » de 30 000 Chemises noires. Un mois plus tard, il obtient les pleins pouvoirs du Parlement et peut alors mettre sa dictature en place. Le rĂ©gime ne cesse de se durcir, de nombreuses mesures portent atteinte aux libertĂ©s fondamentales et des assassinats politiques ont 1925 et 1926, de nombreuses lois dites fascistissimes » entrent en vigueur. Elles font du PNF le parti unique, suppriment les libertĂ©s fondamentales, concentrent entre les mains de Mussolini tous les pouvoirs. La monarchie est maintenue Ă  titre 1929, les accords du Latran reconnaissent le pouvoir temporel du pape sur la CitĂ© du Vatican et lui accordent des indemnitĂ©s pour ses pertes territoriales de 1870. La lĂ©gitimitĂ© du rĂ©gime en sort renforcĂ©e et il ne cessera de se durcir, en particulier entre 1936 et 1939 suppression de la Chambre des dĂ©putĂ©s ; police secrĂšte ; dĂ©crets antisĂ©mites. Photographie montrant le dĂ©filĂ© des Chemises noires dans Rome en octobre 1922 Des assassinats politiques ont lieu. Ainsi, le dĂ©putĂ© socialiste Matteotti est assassinĂ© en 1924. CLes caractĂ©ristiques de l'Italie fasciste Le nouveau gouvernement entreprend une sĂ©rie de mesures qui transforment l'Italie politique nataliste, mesures Ă©conomiques visant Ă  l'autosuffisance, grands travaux et propagande sont mis en premiĂšre dĂ©cision pour promouvoir la grandeur du nouvel État est la mise en place d'une politique nataliste. En effet, une population nombreuse et une natalitĂ© forte sont la garantie d'un État prospĂšre et vigoureux. Dans un mĂȘme temps, l'Ă©migration est contrĂŽlĂ©e et les colonies africaines Libye, Éthiopie sont mises Ă  est mise en place, son but est l'autosuffisance nationale. L'État encadre strictement les rendements agricoles et industriels permettant de couvrir 100 % des besoins du pays en grands travaux sont lancĂ©s on construit des autoroutes et on embellit la capitale. La propagande et l'Ă©ducation permettent de contrĂŽler les esprits et de façonner un homme nouveau ». Croire, obĂ©ir, combattre » sont les nouvelles valeurs. Les Fils de la louve ou encore les Petites Italiennes encadrent la jeunesse dans des organisations formatĂ©es. La propagande touche toutes les catĂ©gories de la population et toutes les tranches d'Ăąge radio, cinĂ©ma, affiche, presse et art participent au culte de l'homme nouveau. La soumission des individus est moins poussĂ©e sous le fascisme italien que sous les rĂ©gimes stalinien et hitlĂ©rien. Un contre-pouvoir reste en place le roi, qui rĂ©voquera Mussolini en 1943 ; l'Église catholique, prĂ©sente dans les organisations de jeunesse. AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, l'Allemagne est humiliĂ©e et ruinĂ©e. Dans les annĂ©es 1930, Hitler, Ă  la tĂȘte du NSDAP, monte rapidement au pouvoir. La sociĂ©tĂ© allemande est embrigadĂ©e et encadrĂ©e par un pouvoir fort et totalitaire. Ce nouveau rĂ©gime se caractĂ©rise par un antisĂ©mitisme fort racisme envers les Juifs. Les Juifs sont trĂšs vite persĂ©cutĂ©s. AL'avĂšnement fulgurant du rĂ©gime hitlĂ©rien En Allemagne, pays durement touchĂ© par la crise Ă©conomique de 1929, l'avĂšnement du rĂ©gime hitlĂ©rien est trĂšs rapide. En quelques annĂ©es, Hitler et son parti, le NSDAP, instaurent un rĂ©gime autoritaire et Allemagne, la crise Ă©conomique de 1929 dĂ©stabilise la rĂ©publique de Weimar. Dans les esprits nationalistes, la rĂ©publique de Weimar est associĂ©e Ă  la dĂ©faite de la PremiĂšre Guerre mondiale et au traitĂ© de Versailles, humiliant pour les Allemands. L'arrivĂ©e au pouvoir des nazis est trĂšs rapide le 30 janvier 1933, Hitler est appelĂ© Ă  la chancellerie par le prĂ©sident Hindenburg. DĂ©bute alors la mise au pas » Gleichschaltung de l'Allemagne. Les libertĂ©s fondamentales sont suspendues et le Reichstag est incendiĂ© dans la nuit du 27 au 28 fĂ©vrier parti communiste sert de bouc Ă©missaire et est alors dĂ©clarĂ© hors la loi. Le NSDAP devient l'unique parti autorisĂ©. Hitler s'affirme et, dans la nuit du 30 juin 1934 la Nuit des longs couteaux, il Ă©limine les chefs de la Sturmabteilung les SA, organisation paramilitaire du NSDAP, qui exigent une rĂ©volution sociale. Il est alors seul au pouvoir avec ses partisans. L'État est organisĂ© selon le FĂŒhrerprinzip, c'est-Ă -dire le pouvoir suprĂȘme du chef. Hitler fascine les foules et en profite pour centraliser l'ensemble des pouvoirs entre ses mains. Comme en URSS et en Italie, la violence fait partie intĂ©grante des mĂ©thodes du rĂ©gime pour se consolider Les SS de Himmler haut dignitaire du parti nazi font rĂ©gner la terreur. La police secrĂšte, la Gestapo, banalise le recours Ă  la torture et au meurtre. Les opposants sont systĂ©matiquement pourchassĂ©s et peuvent ĂȘtre envoyĂ©s dans des camps de concentration. Le premier camp de concentration ouvre Ă  Dachau en 1933. BUne sociĂ©tĂ© embrigadĂ©e et encadrĂ©e Sous Hitler, l'Ă©conomie est dirigĂ©e par l'État, des travaux sont entrepris et le rĂ©armement du pays commence l'Allemagne doit paraĂźtre grande. La sociĂ©tĂ© est strictement encadrĂ©e et embrigadĂ©e, la propagande est utilisĂ©e et la culture est est dirigĂ©e par l'État qui vise l'autarcie. L'autarcie est encouragĂ©e comme dans l'Italie fasciste le IIIe Reich État allemand sous Hitler doit se suffire Ă  lui-mĂȘme. Le chĂŽmage diminue de façon spectaculaire, ce qui permet au parti nazi de s'attirer le soutien d'une grande partie de la population. L'Allemagne passe de 5,5 millions de chĂŽmeurs en 1932 Ă  moins de 500 000 en 1938. DĂšs 1933, Hitler lance un programme de grands travaux orientĂ© vers la mise en place d'un rĂ©seau routier moderne. À partir de 1934, il entreprend le rĂ©armement du pays afin de prĂ©parer la guerre. Hitler veut Ă©tendre son pouvoir et promet aux Allemands un grand population est strictement encadrĂ©e. La jeunesse est embrigadĂ©e dans la Hitlerjugend. Chaque Ă©tape de la vie est contrĂŽlĂ©e loisir, travail, etc.. Goebbels, ministre de la propagande hitlĂ©rienne, gĂšre la communication via les mĂ©dias disponibles, utilisant surtout la radio. Il organise de grands Ă©vĂ©nements-spectacles Ă  la gloire du FĂŒhrer. La culture est considĂ©rĂ©e comme dangereuse on Ă©tablit des listes de livres prohibĂ©s et on organise des autodafĂ©s. L'art moderne, jugĂ© dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© » est remplacĂ© par un art officiel promouvant les valeurs nazies. La nouvelle devise du pays est Ein Reich, Ein Volk, Ein FĂŒhrer », Un Empire, un Peuple, un Chef ». CUn rĂ©gime raciste et antisĂ©mite Le rĂ©gime nazi est raciste pour les nazis, il existe diffĂ©rentes races parmi les humains. Pour Hitler, seule la race aryenne, race des seigneurs », est digne de dominer le monde. Il considĂšre les Juifs comme une race infĂ©rieure. De nombreuses lois contre les Juifs sont instaurĂ©es dĂšs l'arrivĂ©e au pouvoir d'Hitler, et la communautĂ© juive est Mein Kampf, Hitler dĂ©veloppe ses thĂ©ories racistes en Ă©tablissant une hiĂ©rarchie entre les races dites supĂ©rieures » Germains » ou Aryens » et infĂ©rieures » Slaves, Noirs et surtout Juifs. Cette haine de l'autre est entretenue par les nazis dans leur dĂ©sir de conquĂȘte de l' espace vital » allemand. Hitler lĂ©gitime ainsi l'extension de l'Allemagne vers l'est aux dĂ©pens des Slaves et des populations juives. L'antisĂ©mitisme devient une politique d'État Ă  partir de 1933 et les Juifs sont progressivement exclus de la sociĂ©tĂ© allemande. En 1935, les lois de Nuremberg leur enlĂšvent tous droits civiques, interdisent les mariages entre Juifs et Aryens, ainsi que l'accĂšs des Juifs aux lieux 9 au 10 novembre 1938, la Nuit de cristal Kristallnacht laisse libre cours Ă  un dĂ©chaĂźnement de violence extrĂȘme envers les Juifs en Allemagne, en Autriche annexĂ©e par les Allemands et dans la rĂ©gion des SudĂštes occupĂ©e par les troupes allemandes. Cet Ă©vĂ©nement tire son nom des dĂ©bris de verre retrouvĂ©s dans les rues aprĂšs le vandalisme et les destructions de commerces, synagogues et foyers juifs. Le bilan de la Nuit de cristal est d'environ 100 morts et 30 000 dĂ©portations dans des camps de fonctionnaires du parti nazi, les membres de la SA et les Jeunesses hitlĂ©riennes saccagent, pillent, frappent, tuent et arrĂȘtent en masse des milliers de Juifs sans justification. C'est la premiĂšre fois que cela se produit Ă  cette Ă©chelle. C'est le dĂ©but d'une accĂ©lĂ©ration des persĂ©cutions. Le gouvernement allemand ne veut pas assumer le coĂ»t des dĂ©gradations et accuse les Juifs eux-mĂȘmes de la responsabilitĂ© de la Nuit de cristal. Les Juifs allemands doivent payer une amende d'un milliard de Reichsmarks soit 400 millions de dollars au taux de change de 1938. L'État confisque Ă©galement toutes les indemnisations des assurances qui auraient dĂ» ĂȘtre versĂ©es aux Juifs, dont les habitations ou les Ă©tablissements avaient Ă©tĂ© pillĂ©s ou dĂ©truits.
LerĂ©gime nazi contrĂŽle tous les aspects de la vie sociale, professionnelle, politique ou culturelle et rĂ©prime violemment toute opposition : c'est bien un rĂ©gime totalitaire. - Sous la forme d’un dĂ©veloppement construit d’une vingtaine de lignes, dĂ©crivez le Front populaire en France : ses origines et ses rĂ©formes.
L`URSS de Staline, Un rĂ©gime totalitaire. L’URSS de Staline, Un rĂ©gime totalitaire. LĂ©nine prend le pouvoir en 1917, aprĂšs un coup d’état menĂ© contre le Tsar. Peu de temps aprĂšs il fonde l’URSS Unions des RĂ©publiques Socialistes et SoviĂ©tiques, mais meurt en 1924. Il fut succĂ©dĂ© par celui qui se dit ĂȘtre son fils spirituel », Joseph Staline. Comment l’URSS est-elle devenue un rĂ©gime totalitaire ? Dans le testament de LĂ©nine, Staline est trop brutal pour arriver Ă  la tĂȘte du pouvoir. Mais ce dernier fut nommĂ© par les communistes et leur assemblĂ©e appelĂ©e Soviet. Le principal rival de Staline est Trotski, mais il l’élimine en le bannissant de l’URSS en 1929 et le fait assassiner au Mexique en 1940. Il devient alors le SEUL chef de l’URSS. Quiconque s’opposant Ă  lui, passe devant un tribunal improvisĂ©, TroĂŻka, et est exĂ©cutĂ© ou envoyĂ© en SibĂ©rie dans les goulags. Le NKVD ou police politique installe la Terreur, mais la population en dit rien car elle travaille. Staline crĂ©e un plan quinquennal, plan qui dure cinq ans. Son principal objectif, transformer l’URSS en pays industriel ainsi que d’éliminer ceux qui possĂšdent des biens exploitables et qui rĂ©cupĂšrent les bĂ©nĂ©fices, ce sont les propriĂ©taires ou Ă©lĂ©ments capitalistes. L’agriculture deviendra un travail collectif, la grande agriculture collective ». Alors les produits achetĂ©s par l’état sont revendus plus chers. Ces bĂ©nĂ©fices financeront l’industrialisation. En 1940, l’URSS est la 3Ăšme puissance industrielle, grĂące Ă  la propagande qui met en valeur la mĂ©tallurgie et Stakhanov, un mineur devenue par la suite ministre ainsi que la construction du plus grand barrage du monde sur la Dniepr, en 1932. Cela donne une image trĂšs belle de son Ă©tat. Le canal de la Mer Blanche a coutĂ© la vie Ă  10 000 prisonniers venant des Goulags, inutilement car la construction ne fut pas assez profonde. C’est une image moins belle, mais qui restera secrĂšte. Staline crĂ©a deux sortes d’exploitations pour l’agriculture. Le Kolkhoze, c’est la collectivitĂ© des rĂ©coltes, la production. Le Sovkhoze, c’est une ferme d’état oĂč les paysans sont salariĂ©s et heureux. La famine s’installe en Ukraine et cause la mort de 3 millions de personnes. Le rĂ©gime totalitaire de Staline repose sur trois piliers - Parti politique unique, qui est le parti communiste. L’état dirige tout. L’économie est commune, il n’y a plus aucune propriĂ©tĂ©. - Toutes les entreprises appartiennent Ă  l’état. Les salaires sont Ă©gaux, l’économie est alors dirigĂ©e. - La mise en place d’une dictature, la population n’a plus aucune libertĂ©, et la Terreur est appliquĂ©e par la police politique. Staline cherche Ă  rendre tous ses citoyens Ă©gaux de nouveaux hommes avec des idĂ©es communistes. Staline est celui qui dirige son rĂ©gime totalitaire, il est le Guide. Il est Ă  la tĂȘte du parti communiste qui deviendra par la suite un parti unique. Les informations sont contrĂŽlĂ©es par l’état c’est la propagande, des articles seront supprimĂ©s afin de ne pas le nuire, c’est la Censure. La nation accepte Staline et ne dit rien car elle travaille, c’est l’embrigadement de la sociĂ©tĂ©. L’économie est dirigĂ©e par l’état. Staline est vĂ©nĂ©rĂ©, c’est alors le culte de la personnalitĂ©. La Terreur s’installe car toutes personnes peuvent ĂȘtre dĂ©noncĂ©es. Ceux qui sont contre ses idĂ©es et directement contre lui, seront arrĂȘtĂ©s par la police politique ou NKVD, ils passeront devant un TroĂŻka et seront dĂ©portĂ©s en SibĂ©rie dans les Goulags. Staline a mis en place un Ă©tat totalitaire, il contrĂŽle toute sa population, grĂące au travail, Ă  l’obĂ©issance et parfois grĂące Ă  la force. Il modernise son pays et a mis de cĂŽtĂ© l’agriculture. Il inspirera Hitler pour la mise en place de sa dictature.
Ailleurssur Internet. Révisons le brevet. La révolution russe (1917) et le régime stalinien communiste et totalitaire. Ce chapitre fait partie du thÚme "L'Europe, un théùtre majeur des
1Les termes de stalinisme » et de stalinien » ont Ă©tĂ© appliquĂ©s Ă  des rĂ©alitĂ©s multiples dont le point commun est d’avoir dĂ©pendu Ă  divers degrĂ©s du pouvoir de Staline installĂ© en URSS du milieu des annĂ©es 1920 Ă  sa mort le 5 mars 1953. L’URSS, bien entendu, a Ă©tĂ© stalinienne, avant d’expĂ©rimenter la dĂ©stalinisation » inaugurĂ©e par Khrouchtchev en 1956. Les partis communistes en Occident et ailleurs, les intellectuels qui ont Ă©tĂ© proches d’eux, les dĂ©mocraties populaires aprĂšs la LibĂ©ration participent aussi Ă  l’histoire du stalinisme. Il y a certainement une idĂ©ologie stalinienne, distincte du lĂ©ninisme, du trotskisme, du maoĂŻsme
 et de toutes les variantes des doctrines inspirĂ©es par la thĂ©orie et la pratique du pouvoir rĂ©volutionnaire par LĂ©nine aprĂšs 1917. Le stalinisme est donc une rĂ©alitĂ© massive dont les limites sont difficiles Ă  Ă©tablir, mais oĂč la violence occupe Ă  l’évidence une place URSS, Staline s’est toujours refusĂ© Ă  utiliser officiellement le mot de stalinisme » pour dĂ©signer l’idĂ©ologie de son rĂ©gime il s’est au contraire prĂ©sentĂ© comme un marxiste-lĂ©niniste orthodoxe, le meilleur Ă©lĂšve de LĂ©nine, qu’il a fait embaumer Ă  sa mort en 1924. Cette filiation lui a permis d’asseoir sa lĂ©gitimitĂ© en tant que guide » de l’URSS et du mouvement communiste international au prix de la persĂ©cution de toute forme de dissidence idĂ©ologique. Au milieu des annĂ©es 1920, les polĂ©miques font rage pour dĂ©terminer la voie » que l’URSS doit prendre Staline prĂŽne le socialisme dans un seul pays » construit au moyen d’une rĂ©volution par le haut ». Mais le stalinisme hĂ©rite aussi de certaines des caractĂ©ristiques de LĂ©nine et du bolchevisme de la guerre civile, comme l’interprĂ©tation de l’histoire en termes de lutte des classes, la lĂ©gitimitĂ© indiscutable de la dictature du prolĂ©tariat » ou la primautĂ© absolue du Parti au sein duquel les fractions sont interdites. Le stalinisme ressemble donc davantage Ă  une adaptation idĂ©ologique du lĂ©ninisme au programme de transformation sociale et industrielle de l’URSS qu’à une doctrine nouvelle et autonome. 3Le Grand Tournant » lancĂ© par Staline en novembre 1929 inflige une sĂ©rie de chocs politiques et sociaux sans prĂ©cĂ©dent Ă  une sociĂ©tĂ© soviĂ©tique encore marquĂ©e par la Grande Guerre et la guerre civile. Le stalinisme se prĂ©sente en effet comme un modĂšle de dĂ©veloppement. Il repose sur la primautĂ© de l’industrie lourde, la planification et la centralisation du commandement Ă©conomique, la nationalisation de l’appareil de production et l’extension de la propriĂ©tĂ© socialiste », enfin la collectivisation de l’agriculture comme instrument de souverainetĂ© alimentaire. Il vise Ă  faire de l’URSS une grande puissance grĂące Ă  la construction d’un imposant complexe militaro-industriel. La Grande DĂ©pression puis la victoire sur le nazisme ont alimentĂ© le mythe de sa supĂ©rioritĂ©, qui est l’une des obsessions de la propagande stalinienne. Le quotidien est lui aussi l’objet d’un investissement important du pouvoir, rĂ©sumĂ© dans la notion de kul’turnost’. Elle dĂ©signe un ensemble de valeurs et de savoir-vivre Ă  la soviĂ©tique », fortement teintĂ© d’hygiĂ©nisme et orientĂ© vers le progrĂšs », qui permettrait de sortir l’URSS de son arriĂ©ration asiatique » supposĂ©e. En rĂ©alitĂ©, ce systĂšme industriel centralisĂ© engendre une Ă©conomie de pĂ©nurie dont les traits sont bien connus files d’attente, marchĂ© noir, systĂšme D », nomenklatura privilĂ©giĂ©e, etc. À l’opposĂ© de ses ambitions promĂ©thĂ©ennes, le stalinisme est cet habitat terne et triste de l’homo sovieticus rĂ©el que les successeurs de Staline n’ont pas rĂ©ussi Ă  et terreur4L’expĂ©rimentation de ce modĂšle sur la sociĂ©tĂ© soviĂ©tique rĂ©vĂšle un caractĂšre fondamental du stalinisme celui-ci conçoit le social comme un champ d’expĂ©rimentation livrĂ© Ă  ses projets radicaux de rĂ©arrangement impulsĂ© par le centre ». Dans cette perspective, le Parti devient la force majeure du changement, face Ă  une sociĂ©tĂ© et Ă  des individus rĂ©tifs Ă  ce remodelage contraint. La fabrique de l’ennemi » fonctionne dĂšs lors Ă  plein rĂ©gime du fait de son origine rĂ©volutionnaire, le pouvoir soviĂ©tique pourchasse les ennemis du passĂ© » ; son obsession de la production s’accompagne de la criminalisation systĂ©matique des atteintes Ă  la propriĂ©tĂ© socialiste » et des comportements dĂ©viants au travail ; en opposant abstraitement le producteur au propriĂ©taire, il Ă©rige le paysan en ennemi. L’exportation ultĂ©rieure du modĂšle stalinien dans d’autres aires culturelles – en Asie, en AmĂ©rique latine – a provoquĂ© les mĂȘmes effets de la Chine Ă  Cuba en passant par la CorĂ©e du Nord ou le Vietnam, l’universalitĂ© de sa dimension rĂ©pressive est un trait particuliĂšrement Ă©tonnant de l’histoire globale de sa diffusion. 5La violence stalinienne puise Ă©galement ses causes dans le systĂšme de pouvoir constituĂ© autour de Staline. Le pouvoir stalinien est une dictature dans la dictature », selon l’expression de l’historien amĂ©ricain Stephen Kotkin installĂ© au cƓur du rĂ©gime bolchevique mis en place pendant l’expĂ©rience fondatrice de la guerre civile, Staline concentre progressivement tout le pouvoir entre ses mains et celles d’un petit cercle informel de staliniens. Son bureau du Kremlin devient le vĂ©ritable centre du pouvoir tandis que les rĂ©unions des instances nominales de direction Bureau politique, congrĂšs internationaux du Komintern s’espacent ou cessent. Une simple lettre manuscrite de Staline peut prendre valeur de dĂ©cret. Celui-ci participe personnellement Ă  l’élaboration de l’appareil rĂ©pressif de l’État soviĂ©tique et Ă  la destruction des solidaritĂ©s qui ne trouvent pas pour origine sa personne ou la politique qu’il met en Ɠuvre. Cette politique rĂ©pressive culmine avec la Grande Terreur qui aboutit en seize mois aoĂ»t 1937-novembre 1938 Ă  un million et demi d’arrestations et plus de 680 000 exĂ©cutions. Les cĂ©lĂšbres procĂšs de Moscou 1936-1938, qui ont tant intriguĂ© les opinions publiques occidentales en raison des aveux de figures majeures du bolchevisme qui y sont condamnĂ©es Ă  mort, ne sont Ă  cet Ă©gard qu’un Ă©vĂ©nement-Ă©cran » Nicolas Werth dressĂ© devant les rĂ©pressions secrĂštes de masse des annĂ©es 1930. Mise en Ɠuvre par le NKVD [1], la Grande Terreur dĂ©montre la place centrale prise par la police politique dans le systĂšme stalinien. 6Cet immense crime d’État n’est pas le seul Ă©pisode rĂ©pressif de masse de l’histoire du stalinisme, mais ses logiques en rĂ©vĂšlent bien le fonctionnement. OrdonnĂ© par une sĂ©rie d’ordres opĂ©rationnels et secrets venue du centre », il s’emballe localement en raison de la logique des quotas qui le rĂ©git le zĂšle des organes rĂ©pressifs entraĂźne des dĂ©passements » qui se traduisent, sur le terrain, par un arbitraire complet dans la dĂ©signation des catĂ©gories » d’ennemis Ă  dĂ©porter ou fusiller. À cette logique quasi-comptable, s’ajoute Ă©galement l’expĂ©rience rĂ©pressive cumulĂ©e par le systĂšme. La famine en Ukraine en 1932-1933, utilisĂ©e par Staline pour briser la rĂ©sistance des koulaks [2] » Ă  la collectivisation, a Ă©tĂ© un seuil dĂ©terminant dans la pratique de la violence de masse. La Grande Terreur frappe massivement divers groupes nationaux Polonais, Allemands, etc. perçus comme dangereux dans l’éventualitĂ© d’un conflit avec l’URSS. Enfin, la guerre d’Espagne nourrit la crainte de cinquiĂšmes colonnes » et la peur obsidionale du trotskisme ». RĂ©fugiĂ© au Mexique, LĂ©on Trotski est assassinĂ© sur ordre de Staline en fĂ©vrier 1940. 7La dimension nationale de la Grande Terreur rĂ©vĂšle un dernier trait du stalinisme sa construction comme un État fermĂ©, contrĂŽlant Ă©troitement la mobilitĂ© des individus dans et hors d’URSS. Un systĂšme de passeports intĂ©rieurs est mis en place, la libertĂ© des voyages » restreinte, l’accueil des visiteurs Ă©trangers strictement encadrĂ©. La censure est aggravĂ©e par l’étatisation de tous les mĂ©dias et de l’industrie du livre. Cette enclosure du territoire sous domination soviĂ©tique s’accompagne du dĂ©ni de l’existence des camps, dont le systĂšme, connu sous le nom de l’acronyme russe de Goulag, est un vĂ©ritable État dans l’État » stalinien vingt millions de prisonniers y passent jusqu’à son dĂ©mantĂšlement partiel aprĂšs 1953. Cette fermeture nourrit enfin la peur du complot de l’étranger » et justifie l’extension indĂ©finie des compĂ©tences de la police et histoire8Le stalinisme n’est pas seulement un phĂ©nomĂšne soviĂ©tique. Ses pratiques et ses mots d’ordre se sont diffusĂ©s au-delĂ  des frontiĂšres de l’URSS. Les partis communistes occidentaux ont eu ainsi leur pĂ©riode stalinienne. Outre la pratique du secret et des purges rĂ©guliĂšres comme dans le PCF en 1931 ou la soumission du syndical au politique, qui est un hĂ©ritage de l’époque de LĂ©nine, le stalinisme s’y reconnaĂźt surtout Ă  la primautĂ© absolue du Parti, Ă  la dĂ©fense de l’URSS patrie du socialisme » et Ă  l’importance cruciale accordĂ©e Ă  la question des cadres ». Pour s’assurer de la conformitĂ© idĂ©ologique de ces permanents rĂ©munĂ©rĂ©s, les partis stalinisĂ©s s’appuient sur un appareil de formation et de contrĂŽle qui met l’accent sur la discipline volontaire et les techniques de formation de soi, comme l’autocritique ou l’autobiographie – une opĂ©ration par laquelle un militant se raconte » par Ă©crit au Parti. Pour le PCF, la pĂ©riode stalinienne, d’une grande rigiditĂ© idĂ©ologique, est aussi marquĂ©e par ses plus grands succĂšs historiques, pendant le Front populaire ou Ă  la LibĂ©ration. Le culte qui entoure Staline, codifiĂ© avec soin, s’y est donc manifestĂ© avec une intensitĂ© particuliĂšre
 jusqu’au choc de la dĂ©stalinisation en 1956. On sourira de nous pour notre dĂ©vouement », devait ainsi Ă©crire le communiste Louis Aragon dans un poĂšme du Roman inachevĂ© en 1956. 9Avec le temps, le stalinisme a aussi fini par dĂ©signer la rigiditĂ© intellectuelle, l’arbitraire et l’absence de libertĂ©, surtout en matiĂšre d’ ce passage dans le langage courant en a simplifiĂ© le sens Ă  l’extrĂȘme, et le stalinisme y a perdu le sombre attrait qui fut le sien au XXe siĂšcle. Notes [1] Acronyme russe du Commissariat du peuple aux Affaires intĂ©rieures. DirigĂ© par G. Iagoda, N. Ejov puis L. Beria, il absorbe la police politique lors de sa crĂ©ation en 1934. [2] Ce terme dĂ©signe les paysans riches », mais les critĂšres qui dĂ©finissent cette richesse sont trĂšs vagues.
Downloadpresentation. L’URSS de Staline, La construction d’un rĂ©gime totalitaire. Qu’est-ce qu’un rĂ©gime totalitaire ? C’est un rĂ©gime politique d’un pays dans lequel le pouvoir appartient Ă  un parti unique et Ă  un dictateur (aucune opposition n’est admise). L’État totalitaire contrĂŽle toute la vie politique, Ă©conomique Voici les sujets et corrigĂ©s d’histoire-gĂ©o et EMC pour le brevet de la voie gĂ©nĂ©rale et professionnelle Ă  tĂ©lĂ©charger en PDF. Les rĂ©sultats du Brevet Voir aussi Bordeaux, Lyon, Marseille, Paris Ce vendredi 1er juillet, plus de Ă©lĂšves de troisiĂšme sĂ©rie gĂ©nĂ©rale et plus de collĂ©giens en sĂ©rie professionnelle ont passĂ© leur Ă©preuve d’histoire gĂ©ographie brevet. Celle-ci dure deux heures et compte pour 50 points. Une partie est dĂ©diĂ©e Ă  l’enseignement moral et civique. » LIRE AUSSI - Brevet de maths dĂ©couvrez le sujet et le corrigĂ© complet En gĂ©ographie, les collĂ©giens de la voie gĂ©nĂ©rale ont analysĂ© deux documents portant sur la France et l’Union europĂ©enne. Les deux exercices d’histoire portaient sur les deux guerres mondiales. Quant aux questions d’enseignement moral et civique, elles invitaient les candidats Ă  rĂ©flĂ©chir sur le rĂŽle des mĂ©dias. Les collĂ©giens de la sĂ©rie professionnelle ont Ă©tĂ© interrogĂ©s en histoire sur l’arrivĂ©e de l’Euro comme monnaie unique. Ils ont ensuite planchĂ© sur l’amĂ©nagement du territoire en gĂ©ographie et sur les opĂ©rations extĂ©rieures en enseignement moral et civique. À VOIR AUSSI - Brevet des collĂšges plainte du ministĂšre de l’ Éducation nationale aprĂšs une fuite des sujets Les collĂ©giens sont notĂ©s sur l’analyse et la comprĂ©hension de documents, l’utilisation de repĂšres historiques et gĂ©ographiques et sur la mobilisation des compĂ©tences de l’enseignement moral et civique. Le sujet d’histoire-gĂ©ographie voie gĂ©nĂ©rale ‱ Exercice 1. Analyser et comprendre des documents en gĂ©ographie 20 points GÉOGRAPHIE - La France et l’Union europĂ©enne Document 1 La coopĂ©ration entre les États de l’Union europĂ©enne La Politique de CohĂ©sion, qui vise Ă  rĂ©duire les Ă©carts de dĂ©veloppement entre les rĂ©gions, est la principale politique de l’Union europĂ©enne en matiĂšre territoriale. [
] L’intĂ©gration europĂ©enne passe par le dĂ©veloppement de la coopĂ©ration entre les États membres. Cette coopĂ©ration prend des formes trĂšs diverses et se situe Ă  diffĂ©rents niveaux institutionnels. En matiĂšre de sĂ©curitĂ©, les États sont amenĂ©s Ă  coopĂ©rer autour d’une politique commune de dĂ©fense et d’accords de police Europol. En matiĂšre d’éducation, [
] c’est notamment le cas du programme Erasmus1. Toutefois, l’Union europĂ©enne promeut surtout la coopĂ©ration interrĂ©gionale, c’est-Ă -dire l’interaction directe entre rĂ©gions appartenant Ă  des pays membres diffĂ©rents autour d’un projet commun. Source EloĂŻse Libourel, GĂ©ographie de la France, 2017. Notes 1 Erasmus programme d’échanges d’étudiants entre des Ă©tablissements d’enseignement Document 2 Un exemple de coopĂ©ration transfrontaliĂšre entre la France et l’Espagne Questions Document 1 1- Quel est l’objectif de la Politique de CohĂ©sion de l’Union europĂ©enne? 2- Quelles sont les deux Ă©chelles de coopĂ©rations Ă©voquĂ©es par le document? Document 2 3- Citez deux Ă©lĂ©ments qui favorisent les flux entre la France et l’Espagne. 4- Quels amĂ©nagements ou Ă©quipements ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans le cadre de la coopĂ©ration entre la France et l’Espagne? Documents 1 et 2 5- En vous appuyant sur des exemples prĂ©cis, montrez que l’Union europĂ©enne favorise aux Ă©chelles nationale, rĂ©gionale et locale, les Ă©changes et la coopĂ©ration. ‱ Exercice 2. MaĂźtriser diffĂ©rents langages pour raisonner et utiliser des repĂšres historiques 20 points HISTOIRE - L’Europe, un théùtre majeur des guerres totales 1914-1945 1. DĂ©veloppement construit Sous la forme d’un dĂ©veloppement construit d’une vingtaine de lignes, prĂ©sentez les principales caractĂ©ristiques du rĂ©gime mis en place en Allemagne entre 1933 et 1945. Vous illustrerez chaque caractĂ©ristique par un exemple de votre choix. 2. Comprendre et pratiquer un autre langage ; utiliser des repĂšres Voir annexe page 7 / 7 Ă  rendre avec la copie. ‱ Exercice 3. Mobiliser des compĂ©tences relevant de l’enseignement moral et civique 10 points Situation pratique Un exemple d’éducation aux mĂ©dias Document 1 CrĂ©er un mĂ©dia par Ă©tablissement scolaire HĂ©lĂšne Paumier, professeure de français, explique l’importance pour elle d’apprendre aux Ă©lĂšves Ă  produire et Ă  publier des contenus mĂ©diatiques. C’est en produisant des contenus mĂ©diatiques qu’ils aient pour support la radio, la presse Ă©crite, la vidĂ©o ou le web qu’on devient un lecteur, un auditeur, un tĂ©lĂ©spectateur averti1. Qui a fait de la radio une fois ne l’écoute plus jamais de la mĂȘme oreille il sait qu’un microtrottoir est le rĂ©sultat d’un choix, d’un angle, que les recherches doivent ĂȘtre sĂ©rieuses, validĂ©es et que l’information se vĂ©rifie et se replace dans son contexte. Et cette leçon s’étend Ă  d’autres situations elle permet de comprendre qu’on ne doit pas, sur les rĂ©seaux sociaux, rĂ©percuter sans vĂ©rifier, s’indigner sans savoir qui parle. HĂ©lĂšne Paumier, article extrait du journal Le Monde, publiĂ© le 21 fĂ©vrier 2019. Notes 1 Averti un citoyen informĂ© qui fait preuve d’un esprit critique face Ă  l’information. Document 2 Extrait de la DĂ©claration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Article 11. La libre communication des pensĂ©es et des opinions est un des droits les plus prĂ©cieux de l’Homme tout Citoyen peut donc parler, Ă©crire, imprimer librement, sauf Ă  rĂ©pondre de l’abus de cette libertĂ© dans les cas dĂ©terminĂ©s par la Loi. Questions Document 1 1- Indiquez deux raisons pour lesquelles la professeure pense qu’une Ă©ducation aux mĂ©dias est nĂ©cessaire pour les collĂ©giens. 2- Expliquez le passage soulignĂ©. Document 2 3- Nommez la valeur de la RĂ©publique Ă  laquelle fait rĂ©fĂ©rence l’article 11 de la DĂ©claration des droits de l’Homme et du Citoyen et prĂ©cisez par quoi elle est limitĂ©e dans ce mĂȘme article. Documents 1 et 2 4- Vous ĂȘtes membre du conseil de la vie collĂ©gienne CVC et vous avez dĂ©cidĂ© avec des camarades de crĂ©er un mĂ©dia pour le collĂšge. Vous rĂ©digez un texte expliquant ce que l’on doit respecter quand on produit ou diffuse des informations pour ce mĂ©dia, au moment oĂč les rĂ©seaux sociaux sont de plus en plus utilisĂ©s. ANNEXE À RENDRE EN FIN D’ÉPREUVE. HISTOIRE - L’Europe, un théùtre majeur des guerres totales 1914-1945 1. Datez les trois Ă©vĂ©nements ou pĂ©riodes ci-dessous Ă  l’emplacement des pointillĂ©s prĂ©vus Ă  cet effet. a. Avec la RĂ©volution russe, les bolcheviks dirigĂ©s par LĂ©nine s’emparent du pouvoir en Russie. Un rĂ©gime fondĂ© sur les idĂ©es communistes est mis en place. Indiquez la date de cet Ă©vĂ©nement 


.. b. La DeuxiĂšme Guerre mondiale dĂ©bute par l’invasion de la Pologne par l’Allemagne. C’est une guerre d’anĂ©antissement au bilan trĂšs lourd plus de 50 millions de victimes. Elle se termine par la capitulation de l’Allemagne suivie de celle du Japon quelques mois plus tard. Indiquez les dates de dĂ©but et fin de la DeuxiĂšme Guerre mondiale 



 et 



. c. Le Front populaire est une union des trois partis de gauche. Cette union gagne les Ă©lections lĂ©gislatives et fait adopter des lois sociales en France. Parmi ces mesures, il y a notamment la semaine de travail de 40 heures ou encore les 14 jours de congĂ©s payĂ©s. Indiquez la date de la victoire Ă©lectorale du Front populaire 


.. 2. Sur la frise ci-dessous, placez, en utilisant des figurĂ©s adaptĂ©s, les trois Ă©vĂ©nements ou pĂ©riodes prĂ©sentĂ©s Ă  la question. TĂ©lĂ©chargez le sujet d’histoire-gĂ©o en PDF Le corrigĂ© d’histoire-gĂ©o au brevet voie gĂ©nĂ©rale ‱ Exercice 1 Document 1 1- L’objectif de la Politique de CohĂ©sion de l’Union europĂ©enne est de rĂ©duire les Ă©carts de dĂ©veloppement entre les rĂ©gions» des pays membres. 2- Les Ă©chelles de coopĂ©rations Ă©voquĂ©es sont l’échelle nationale coopĂ©ration entre les pays membres de l’Union europĂ©enne et l’échelle rĂ©gionale coopĂ©ration entre les rĂ©gions de l’Union europĂ©enne Document 2 3- Les axes de communication lignes Ă  grande vitesse et les autoroutes et la libre circulation des hommes sans contrĂŽle aux frontiĂšres frontiĂšre ouverte facilitent les flux entre la France et l’Espagne 4- La coopĂ©ration entre la France et l’Espagne a par exemple abouti Ă  la construction d’un hĂŽpital transfrontalier europĂ©en, Ă  Puigcerda, d’une Ă©cole bilingue internationale au Perthus mais aussi l’amĂ©nagement d’axes routiers secondaires entre les deux pays. Documents 1 et 2 5- La construction de l’Union europĂ©enne, dĂšs son origine, a pour but de prĂ©server la paix mais aussi de favoriser la coopĂ©ration et le dĂ©veloppement des pays qui la constituent. Ainsi, Ă  l’échelle nationale, pour garantir la sĂ©curitĂ© de chaque État membre, une politique de dĂ©fense commune a Ă©tĂ© mise en place et les polices des diffĂ©rents pays coopĂšrent au sein d’Europol. La Politique de CohĂ©sion Ă©conomique, sociale et territoriale permet des projets Ă  l’échelle de toute l’Europe, comme le projet Erasmus qui est un programme d’échanges d’étudiants. A l’échelle rĂ©gionale, la coopĂ©ration entre les pays membres permet de dĂ©velopper des territoires transfrontaliers oĂč les Ă©changes Ă©conomiques et les migrations sont intenses, favorisĂ©s par l’existence de l’espace Schengen. Les frontiĂšres, ouvertes, permettent ainsi tous les jours Ă  des travailleurs frontaliers de se rendre dans le pays voisin pour travailler. A l’échelle locale, des projets europĂ©ens concrets voient le jour grĂące au soutien financier du FEDER fond europĂ©en de dĂ©veloppement rĂ©gional construction d’hĂŽpitaux, d’école, de routes. Ces amĂ©nagements encouragent les Ă©changes et sont la preuve de la coopĂ©ration europĂ©enne Ă  toutes les Ă©chelles. ‱ Exercice 2 Dans le contexte de la crise Ă©conomique qui secoue l’Allemagne dans les annĂ©es 1930, le NSDAP parti nazi rĂ©ussit Ă  s’imposer sur la scĂšne politique. Adolf Hitler, nommĂ© chancelier le 30 janvier 1933, met alors progressivement en place un rĂ©gime totalitaire. Mais quelles sont les caractĂ©ristiques du rĂ©gime nazi? Nous verrons que le projet nazi est un projet totalitaire s’appuyant d’abord sur la nĂ©gation de la dĂ©mocratie et le contrĂŽle de la sociĂ©tĂ© , puis qu’il est Ă  la fois raciste et antisĂ©mite et enfin qu’il cherche Ă  dominer l’Europe. DĂšs les mois de fĂ©vrier 1933, Hitler met fin Ă  la dĂ©mocratie dans son pays aprĂšs l’incendie du Reichstag. Tous les partis politiques sont interdits et les libertĂ©s individuelles sont supprimĂ©es. Hitler devient le fĂŒhrer», le chef unique, Ă  la tĂȘte d’un parti unique, le parti nazi. On lui voue un vĂ©ritable culte de la personnalitĂ©. Les opposants sont poursuivis par une police politique, la Gestapo qui les interne dans des camps comme Dachau. Ainsi, la dictature en place contrĂŽle la sociĂ©tĂ© par la terreur et la rĂ©pression. Mais il faut Ă©galement que les Allemands adhĂšrent Ă  l’idĂ©ologie nazie, c’est pourquoi ils sont littĂ©ralement embrigadĂ©s, notamment dans les Jeunesses hitlĂ©riennes et par la propagande affiches, dĂ©filĂ©s etc. Le rĂ©gime nazi repose ensuite sur une idĂ©ologie qui est raciste et antisĂ©mite. Pour Hitler, le monde est constituĂ© de diffĂ©rentes races» dont une race supĂ©rieure», la race aryenne, appelĂ©e Ă  dominer les races infĂ©rieures» Slaves, Juifs, Tziganes. C’est la raison pour laquelle les lois de Nuremberg de 1935 excluent les Juifs de la nation allemande et que des pogroms se multiplient nuit de Cristal en 1938. Enfin, le rĂ©gime nazi est un rĂ©gime expansionniste qui cherche Ă  dominer l’Europe. Hitler dĂ©fend en effet la nĂ©cessitĂ© de conquĂ©rir un espace vital» vers l’Est. Pour se faire il ordonne la remilitarisation de l’Allemagne, interdite par le traitĂ© de Versailles, et signe des alliances avec l’Italie fasciste et le Japon. AprĂšs l’annexion de l’Autriche et des SudĂštes en 1938, il attaque la Pologne le 1er septembre 1939 et propulse le monde dans une nouvelle guerre mondiale. Ainsi, les principales caractĂ©ristiques du rĂ©gime nazi sont d’ĂȘtre un rĂ©gime totalitaire, comme l’URSS de Staline. Cependant, Ă  l’inverse du communisme, l’idĂ©ologie nazie est raciste, antisĂ©mite et belliciste elle veut la guerre. Ce rĂ©gime Ă  l’origine de millions de morts, dont 6 millions de Juifs, victimes d’un gĂ©nocide, ne survivra pas Ă  la fin de la guerre. HISTOIRE - L’Europe, un théâtre majeur des guerres totales 1. a. octobre 1917 b. 1939 et 1945 c. 1936 2. Sur la frise ci-dessous, placez, en utilisant des figurés adaptés, les trois événements ou périodes présentés à la question 1. Placer des traits avec des numĂ©ros 1, 2 pour la rĂ©volution russe 1917 et victoire du Front populaire 1936, colorier entre 1939 et 1945 et faire lĂ©gende avec Seconde Guerre mondiale. ‱ Exercice 3 Questions - Document 1 1- Ce professeur pense qu’une Ă©ducation aux mĂ©dias est nĂ©cessaire pour les collĂ©giens car elle leur permettra de faire preuve d’un esprit critique face Ă  une information vĂ©rifier qu’elle est vraie mais aussi d’apprendre comment produire du contenu mĂ©diatique. 2- L’information se vĂ©rifie par l’étude de la source qui la produit il faut que ce soit un site institutionnel ou un mĂ©dia reconnu un journal, une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision. Les journalistes doivent eux-mĂȘmes vĂ©rifier leurs sources. De plus une information doit ĂȘtre replacĂ©e dans son contexte, c’est Ă  dire dans le temps oĂč se dĂ©roulent les Ă©vĂ©nements. Un fait peut ĂȘtre choquant ou interdit aujourd’hui mais ĂȘtre comprĂ©hensible et permis Ă  une autre Ă©poque. Document 2 3- La valeur de la RĂ©publique mentionnĂ©e dans l’article 11 est la libertĂ© et notamment la libertĂ© de la presse. Elle est limitĂ©e par la loi dans le cas oĂč elle est abusive, c’est Ă  dire qu’elle ne respecte pas la libertĂ© d’autrui droit Ă  l’image, propos diffamatoires. Documents 1 et 2 4- Le conseil de vie collĂ©gienne vous invite Ă  participer au journal du collĂšge! Venez ici prĂ©senter vos projets, racontez-y vos anecdotes et conseillez vos camarades par vos choix de lecture ou de musiques. Apprentis journalistes, rejoignez-nous! Mais attention, vous ne pourrez pas diffuser la photo d’un camarade sans lui en avoir demandĂ© l’autorisation, c’est le droit Ă  l’image, et vous ne pourrez pas non plus dire du mal d’un professeur, car il s’agirait de diffamation. Vous devez, comme apprenti journaliste, respecter un code de dĂ©ontologie ne pas diffuser de fausses informations, vĂ©rifier vos sources et toujours prĂ©senter les faits dans leur contexte. C’est Ă  vous d’observer, d’essayer d’expliquer et vous pouvez mĂȘme Ă©mettre un avis. Le journaliste n’est pas tenu Ă  la neutralitĂ©, notre journal pourra exprimer vos opinions, Ă  condition qu’elle ne heurte personne, n’appelle pas Ă  la violence, bref, Ă  condition qu’elle respecte la loi. Ce mĂ©dia ne vous permettra pas de liker» abusivement ou de tenir des propos injurieux en commentaire, qui sont aujourd’hui les flĂ©aux des rĂ©seaux sociaux, mais il vous permettra de mettre un coup de projecteur sur ce qui vous intĂ©resse vraiment. Le sujet d’histoire-gĂ©ographie au brevet professionnel du vendredi 1er juillet ‱ Exercice 1. Analyser et comprendre des documents en histoire et en gĂ©ographie 20 points HISTOIRE - ThĂšme - Le monde depuis 1945 Document 1 - Une du journal LibĂ©ration, 1er janvier 1999. Cette une du journal LibĂ©ration du 1er janvier 1999 annonce la crĂ©ation officielle del’euro. Cette nouvelle monnaie sera utilisĂ©e seulement Ă  partir du 1er janvier 2002. Document 2 - Discours de M. Jacques Chirac, prĂ©sident de la RĂ©publique, 31 dĂ©cembre 2001. Mes chers compatriotes, Avec l’arrivĂ©e de l’euro, nous allons vivre dans quelques heures un moment historique 300 millions d’EuropĂ©ens partageront dĂ©sormais la mĂȘme monnaie. C’est l’Europe qui avance. C’est l’Europe qui progresse. [
] L’euro est une victoire de l’Europe. AprĂšs un siĂšcle de dĂ©chirements, de guerres, de tĂątonnements, voici que, dans la paix, l’unitĂ© et la stabilitĂ©, notre continent affirme enfin son identitĂ© et sa puissance! [
] Bien sĂ»r, il faudra Ă  chacune et Ă  chacun un temps d’adaptation pour trouver ses repĂšres, apprendre les prix, apprivoiser la nouvelle monnaie. Certains Ă©prouveront peut-ĂȘtre des difficultĂ©s. En y mettant toute la patience, l’attention et l’entraide nĂ©cessaires, vous verrez que les nouvelles habitudes ne tarderont pas Ă  venir. Mais vous le savez bien, il ne s’agit pas seulement de remplacer nos francs par des euros. L’euro, c’est une chance d’avenir supplĂ©mentaire pour la France et les Français. Et c’est aussi une nouvelle façon d’ĂȘtre en Europe, de vivre l’Europe, une Europe du quotidien qui doit devenir pleinement celle des citoyens. [
] Oh, l’euro n’est pas une fin en soi. Il signifiera, pour nous, plus de croissance, plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat, plus d’échanges. Une France plus forte. Mais il doit ĂȘtre avant tout un instrument au service de l’Europe des hommes que nous construisons. À nous maintenant d’en tirer parti! Car si l’euro est une chance, c’est aussi un dĂ©fi. Source le 3 janvier 2002 Questions Document 1 1 Quel Ă©vĂšnement historique cette une de journal prĂ©sente-t-elle? 2 La une du journal LibĂ©ration du 1er janvier 1999 annonce  » Recopiez cette phrase sur votre copie et complĂ©tez-la Ă  l’aide d’une des propositions ci-dessous - 
 la mise en circulation des piĂšces et des billets en euros dans onze pays europĂ©ens au 1er janvier 1999. - 
 la crĂ©ation de l’euro comme monnaie officielle de onze pays europĂ©ens Ă  partir du 1er janvier 1999. - 
 la suppression des piĂšces et des billets en francs Ă  cette date du 1er janvier 1999. 3 DĂ©crivez la tenue et l’attitude du personnage prĂ©sent sur cette une. Document 2 4 Reproduisez le tableau sur votre copie et complĂ©tez-le Ă  l’aide d’informations prĂ©levĂ©es dans le document. 5 Relevez dans le texte la difficultĂ© que le passage Ă  l’euro va poser Ă  une partie de la population. Documents 1 et 2 6 Indiquez au moins trois aspects positifs que reprĂ©sente le passage Ă  l’euro d’aprĂšs ces deux documents. ‱ Exercice 2. MaĂźtriser diffĂ©rents langages pour raisonner et utiliser des repĂšres historiques et gĂ©ographiques 20 points GEOGRAPHIE - ThĂšme - Pourquoi et comment amĂ©nager le territoire? 1 Sous la forme d’un dĂ©veloppement construit d’une quinzaine de lignes et en vous appuyant sur un exemple Ă©tudiĂ© en classe, dĂ©crivez les objectifs de l’amĂ©nagement du territoire aujourd’hui en France. Pour vous aider, vous pourrez utiliser les mots et les expressions suivants inĂ©galitĂ©s territoriales, transports, services publics, environnement, dĂ©veloppement Ă©conomique, acteurs, État, collectivitĂ©s, conflit d’usages. 14 points 2 Mobiliser des repĂšres gĂ©ographiques. 6 points - À partir de la lecture de la carte, reportez en lĂ©gende le figurĂ© correspondant aux massifs montagneux. - À partir de la lecture de la carte, indiquez en lĂ©gende Ă  quoi correspondent les ronds noirs. - Pour chaque photographie de lieu, indiquez le chiffre lui correspondant sur la carte. À RÉALISER SUR L’ANNEXE PAGE 9/9 Document 2 - Discours d’inauguration du monument par le prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron du 11 novembre 2019. Le chef de l’État vit avec cette part de tragique que renferme en puissance chacune de ses dĂ©cisions. Il assume au quotidien, avec la ministre et les chefs d’état-major, la duretĂ© des missions et des combats, les blessĂ©s, les morts aussi, hĂ©las. Mais il le faut. Pour la dĂ©fense de nos concitoyens. Pour la protection de nos intĂ©rĂȘts. Pour la stabilitĂ© du monde. Et parce qu’il le faut, nous continuerons, aujourd’hui comme hier, demain, encore, toujours, Ă  dĂ©fendre nos valeurs et Ă  combattre nos ennemis. La France ne cessera pas d’exercer ses responsabilitĂ©s, d’assumer la place singuliĂšre qu’elle occupe dans le concert des nations1 et de porter cette voix qui rĂ©sonne si puissamment parmi les peuples parce que, gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration, des Français ont consenti Ă  tout sacrifier pour la paix. [
] J’adresse aussi mes plus vives salutations et ma reconnaissance Ă  tous ceux qui, en ce moment mĂȘme, sont dĂ©ployĂ©s partout oĂč nos intĂ©rĂȘts le commandent. Dans les plaines immenses et arides du Sahel, d’Afrique ou du Levant, sur les mers et dans les abysses2 des ocĂ©ans, vous ĂȘtes Ă  la fois nos sentinelles et notre bouclier. Soyezen remerciĂ©s.» 1. Concert des nations expression qui dĂ©signe l’ensemble des pays du monde qui respectent les rĂšgles diplomatiques. 2. Abysses profondeurs. Source texte du discours officiel publiĂ© sur le site de L’ElysĂ©e, le 11 novembre 2019. Questions Document 1 1 En l’honneur de qui ce monument est-il construit? 2 Recopiez et complĂ©tez le tableau ci-aprĂšs pour comprendre ce monument Document 2 3 Identifiez au moins deux missions que poursuit l’armĂ©e française Ă  l’étranger d’aprĂšs le prĂ©sident de la RĂ©publique. 4 À l’aide des deux expressions suivantes - devoir de dĂ©fense et devoir de mĂ©moire - complĂ©tez sur votre copie les phrases suivantes ‱ Lors d’actions de commĂ©moration, on accomplit un 
 ‱ Lors d’engagements dans des missions avec l’armĂ©e française, on accomplit un
 Documents 1 et 2 5 Suite Ă  l’inauguration du monument aux morts, votre professeur vous demande de rĂ©diger un texte de quelques lignes qui explique l’importance de l’engagement des soldats en opĂ©rations extĂ©rieures. Le corrigĂ© d’histoire-gĂ©o au brevet voie professionnelle Fj66kA.
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  • dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinien