3 ComplĂ©tez la premiĂšre case du schĂ©ma suivant puis caractĂ©risez le rĂ©gime totalitaire stalinien dans les annĂ©es 1930 en donnant Ă chacune des trois rubriques proposĂ©es un titre appropriĂ©. (2,5 points) 4. Citez un exemple dâadaptation lĂ©gislative Ă lâĂ©volution de la sociĂ©tĂ© française sous la V e RĂ©publique. (1 point)
La Guerre Civile espagnole sâachĂšve en 1939 et donne lieu Ă la dictature du gĂ©nĂ©ral Francisco Franco. Triomphe du fascisme, du catholicisme le plus conservateur et de lâarmĂ©e, le rĂ©gime franquiste se dĂ©finit comme Ă©tant totalitaire mais Ă©galement pragmatique, puisque cette dictature perdure pendant prĂšs de quarante ans, tĂ©moignant de sa capacitĂ© Ă sâadapter au fil du temps. Elle illustre les idĂ©aux de son chef nationalisme, patriotisme, catholicisme, mais Ă©volue, et laisse dâailleurs places Ă diffĂ©rentes pĂ©riodes bien dĂ©limitĂ©es de lâHistoire espagnole. Les bases et fondements du Franquisme NĂ© Ă lâissue de la Guerre civile, lâEtat franquiste se caractĂ©rise par un autoritarisme extrĂȘme, oĂč tous les pouvoirs sont concentrĂ©s entre les mains de son leader unique, aux traits antidĂ©mocratiques avec une rĂ©pression forte. Les statuts autonomes des diffĂ©rentes rĂ©gions espagnoles sont ainsi abolis, afin dâunir et centraliser lâEtat, reflet au niveau Ă©tatique de la concentration et unicitĂ© des pouvoirs que lâon retrouve dans la figure du chef unique, mais Ă©galement son dĂ©sir de patriotisme. Câest sans surprise que lâon retrouve une trĂšs rigide censure, souvent propre aux dictatures, quant aux moyens de communication, dâailleurs dĂ©tournĂ©s pour devenir outils de propagande franquiste. Trois grands piliers permettent au Franquisme de perdurer pendant de longues dĂ©cennies lâarmĂ©e, le parti unique et lâEglise catholique. En effet, de nombreux ministres et membres du gouvernement sont des militaires de carriĂšre, tandis que le parti unique, la Falange Espagnole Traditionaliste et des JONS FET et des JONS dote le rĂ©gime de ses bases idĂ©ologiques. LâEglise contrĂŽle la quasi-totalitĂ© du systĂšme Ă©ducatif et transmet ses valeurs dans la sociĂ©tĂ© espagnole. Les diffĂ©rentes classes sociales rĂ©agissent de trois façons Ă la dictature le soutien, la passivitĂ© et le rejet. Les Ă©lites Ă©conomiques rĂ©cupĂ©rant le pouvoir Ă©conomique, social et politique perdu pendant la Second RĂ©publique apportent Ă©videmment leur soutien au nouveau rĂ©gime, qui peut Ă©galement compter sur les propriĂ©taires agricoles du nord de lâEspagne. Une partie importante des classes populaires sâoppose elle au rĂ©gime, sâestimant perdante de la Guerre Civile. Cependant, la peur et la rĂ©pression ainsi que la pauvretĂ© et la misĂšre caractĂ©risant une grande partie de la dictature font que la majoritĂ© des classes populaires optent pour une attitude de passivitĂ© politique. La culture dans lâEspagne de Franco Comme dans beaucoup dâautres rĂ©gimes dictatoriaux, la censure affecte de façon importante les activitĂ©s intellectuelles et donc a de forts Ă©chos sur la culture. Si les moyens de communications sont fortement atteints, le cinĂ©ma et le théùtre le sont Ă©galement et sont ainsi victimes dâune double censure. Le rĂ©gime a une influence trĂšs forte sur la scolaritĂ© et lâĂ©ducation, avec des rĂ©formes concernant les programmes de Bachillerato, lâĂ©quivalent du baccalaurĂ©at espagnol, mais Ă©galement au niveau supĂ©rieur Ă lâUniversitĂ©. On peut cependant noter quâen 1970 est promulguĂ©e la loi gĂ©nĂ©rale dâEducation du Ministre Villar PalasĂ qui rĂ©forme tout le systĂšme Ă©ducatif de façon radicale et rend la scolarisation obligatoire jusquâĂ 14 ans. Lâautarcie franquiste 1939-1951 La premiĂšre pĂ©riode du rĂ©gime franquiste se dĂ©finit par lâautarcie, caractĂ©risĂ©e par une tendance Ă lâautosuffisance Ă©conomique, une politique antilibĂ©rale et anticommuniste, et surtout le rationnement. Ainsi, au niveau agricole, la politique se concentre dans la rĂ©cupĂ©ration de la production et les terres expropriĂ©es durant la Seconde RĂ©publique et la Guerre Civile sont rendues Ă leurs anciens propriĂ©taires. Des organismes tels que le Service National du BlĂ© Servicio Nacional del Trigo qui permettent la commercialisation et la vente des produits agricoles. Le rĂ©gime agit au niveau industriel, notamment avec la promulgation de lois propres Ă une Ă©conomie de guerre promouvant lâautosuffisance et le dĂ©veloppement des industries dâarmement en 1939, et la crĂ©ation de lâInstitut National de lâIndustrie en 1941 pour la crĂ©ation dâindustries basiques et essentielles. Si la dictature prĂ©tend se moderniser, elle fait cependant face Ă de nombreuses difficultĂ©s suite Ă un dĂ©faut de matiĂšres primaires et un manque de structures indispensables Ă lâindustrialisation. La libĂ©ralisation du rĂ©gime 1950-1975 Si lâEspagne est dâabord Ă©loignĂ©e du plan Marshall, qui a permis la reconstruction de nombreux pays dâEurope Ă la fin de la Seconde Guerre Mondiale, son isolement international prend fin quand le pays intĂšgre lâONU en 1955. En 1957, un nouveau gouvernement est dâailleurs formĂ©, dont se distinguent Carrero Blanco et Laureano LĂłpez RodĂł afin de se diriger vers une modernisation Ă©conomique qui va permettre un dĂ©veloppement important lors des annĂ©es 1960. Cette dĂ©cennie se caractĂ©rise ainsi par un dĂ©veloppement spectaculaire de lâĂ©conomie espagnole avec un processus trĂšs rapide de transformation et de modernisation. Câest dâailleurs, entre autres, cette Ă©volution qui a permis au rĂ©gime de Franco de perdurer jusquâĂ 1975. Des mesures libĂ©ralisatrices sont entreprises sous le nouveau gouvernement, menĂ©es par les ministres Alberto Ullastres et Mariano Navarro Rubio, qui prĂ©parent le Plan de Stabilisation de 1959. Les objectifs sont clairs trouver un Ă©quilibre de lâĂ©conomie au niveau interne mais Ă©galement externe. Les Plans de DĂ©veloppement permettent au pays de vivre une croissance extraordinaire dans les annĂ©es 60. Le Premier Plan de 1964 Ă 1967 donne lieu Ă des rĂ©sultats positifs puisque le PNB augmente. Pourtant, la stabilitĂ© nâest pas atteinte et le secteur public nâadhĂšre DeuxiĂšme Plan de 1968 Ă 1971 prĂ©voit une croissance amoindrie par rapport au plan antĂ©rieur qui est cependant TroisiĂšme Plan de 1972 Ă 1975 ne prĂ©sente pas de nouveautĂ©s quant aux deux prĂ©cĂ©dents, ce qui nâempĂȘche pas dâatteindre de hauts taux de croissance. La chute du rĂ©gime La fin de la dictature voit croĂźtre la majeure prĂ©occupation de Franco, qui est celle dâassurer la continuitĂ© de son rĂ©gime aprĂšs sa mort. Cependant, dâun autre cĂŽtĂ©, lâopposition croĂźt de plus en plus, notamment grĂące aux Ă©tudiants, les groupuscules terroristes mais Ă©galement le retour et la crĂ©ation de partis politiques. En 1973 le chef du gouvernement, Carrero Blanco, meurt dans un attentat organisĂ© par le groupe basque ETA, ce qui coĂŻncide avec le dĂ©but du dĂ©clin du rĂ©gime franquiste. Franco dĂ©cide alors de nommer comme successeur Arias Navarro, remplaçant Carrero Blanco. Ce nouveau chef de gouvernement fait cependant lâerreur de rĂ©aliser des concessions entre lâouverture du rĂ©gime et la continuitĂ©, donnant lieu Ă une double opposition. La situation de tension politique, Ă©conomique et sociĂ©tale, ainsi que lâopposition croissante au gouvernement font quâĂ la mort de Franco en 1975 sâinitie alors une pĂ©riode de transition vers la dĂ©mocratie, qui met fin au rĂ©gime dictatorial. Michel Marie-Julietteauniveau de la sociĂ©tĂ© â soumise, embrigadĂ©e et sur le plan de lâĂ©conomie - planifiĂ©e . RĂ©pondez Ă cette question dans un dĂ©veloppement bien organisĂ© de 20 Ă 25 lignes. (Ou plus si besoin) Sujet relu par le professeur au dĂ©but du cours en mettant lâaccent sur les 3 parties notifiĂ©es dans l e devoir. 3 parties notĂ©es Le totalitarisme est le systĂšme politique qui a le plus marquĂ© le XXĂšme siĂšcle par le nombre de gens concernĂ©s, la taille et la puissance des Ătats totalitaires mais aussi par leur impact dĂ©cisif sur l'histoire, et plus prĂ©cisĂ©ment sur le dĂ©clenchement des totalitaires = Emprise totale du pouvoir politique sur tous les aspect de la vie d'une sociĂ©tĂ©Il y a eu trois Ă©tats totalitaires au XXĂšme siĂšcle L'Italie Fasciste de Mussolini 1922 - 1943L'Allemagne Nazie d'Hitler 1933 - 1945L'URSS de Staline 1922 - 1953Pour l'URSS, les bases du rĂ©gime totalitaires sont mises en place par LĂ©nine en 1922, et la sortie du totalitarisme se fera progressivement aprĂšs la mort de Staline jusqu'aux annĂ©es 1980Ces rĂ©gimes ont de rĂ©els points communs, mais aussi leurs spĂ©cificitĂ©s qui leurs sont propres. Mais tous se confronteront aux dĂ©mocraties occidentales dans les annĂ©es 1930, de fait de leur nature et de leurs idĂ©ologies qui les poussent Ă l' EXPLIQUER LA NAISSANCE DES RĂGIMES TOTALITAIRES EN EUROPE ? QUELLES SONT LEURS SPĂCIFICITĂS ET QUELS SONT LEURS POINTS COMMUNS ?I - GenĂšse des rĂ©gimes totalitaires dans l'entre deux guerresGenĂšse = DĂ©veloppementA L'appropriation du pouvoir par Staline en URSSQuestions 1, 2 et 6 s'oppose violemment au gouvernement provisoire qu'il juge trop modĂ©rĂ©. Il s'oppose Ă la politique de guerre mise en place par l'URSS et s'oppose au rĂ©gime des 1917 1Ăšre rĂ©volution - Abdication du Tsar remplacĂ© par un gouvernement provisoire tenu par des bourgeoisOctobre 1917 - 2Ăšme rĂ©volution - Suppression du gouvernement provisoire remplacĂ© par LĂ©nine et les bolchĂ©viquesLĂ©nine pense que FĂ©vrier 1917 n'est qu'une Ă©tape car les bourgeois sont au pouvoir. La rĂ©volution n'est pas allĂ© jusqu'au bout de sa souhaite mener une politique de nationalisation consistant Ă donner le pouvoir au prolĂ©tariat et Ă l' lui, la politique Ă mettre en place est une dictature, c'est selon lui le seul moyen pour que le peuple et l'Ătat aient le fĂ©vrier 1917, une premiĂšre rĂ©volution Ă mis fin au Tsarisme, la derniĂšre monarchie absolue europĂ©enne. Mais le rĂ©gime parlementaire, dirigĂ© par des bourgeois, qui est alors mis en place connaĂźt des difficultĂ©s qui permettent aux leaders bolchĂ©viques, LĂ©nine et Trotski, de lancer la rĂ©volution bolchĂ©vique en octobre 1917 "octobre rouge". Ils mettent en place un rĂ©gime de type communiste, s'inspirant des idĂ©es marxistes et fondĂ© en particulier sur la nationalisation de toutes les propriĂ©tĂ©s et entreprises privĂ©es collectivisation de l'Ă©conomieMais le nouveau rĂ©gime connaĂźt des dĂ©buts difficiles une guerre civile fait rage entre les partisans du rĂ©gime bolchĂ©vique transformĂ© par Trotski en "armĂ©e rouge" et ceux de l'ancien rĂ©gime tsariste "l'armĂ©e blanche", soutenus par les puissances occidentales. La situation du pays est dramatique la guerre et une terrible famine ont tuĂ© 8 millions de met en place un rĂ©gime autoritaire et antidĂ©mocratique en vue de la victoire. Il Ă©tablit un rĂ©gime dictatorial avec une police d'Ătat chargĂ©e de traquer les opposants, un puissant appareil d'Ătat et une Ă©conomie en partie collecitivisĂ©e. Pour permettre au pays de se redresser et aux paysans de se nourrir, il créé la "Nouvelle Politique Ăconomique" en tolĂ©rant en partie des propriĂ©tĂ©s privĂ©es et une Ă©conomie de marchĂ©. Lorsqu'il meurt en 1924, une querelle de succession se dĂ©chaĂźne entre les principaux prĂ©tendants Ă la direction d'une Russie devenue est l'un des prĂ©tendants les plus sĂ©rieux Ă la succession de LĂ©nine, avec Trotski et Kamenec. Il mettra quatre ans pour Ă©carter et supprimer tous ses rivaux rĂ©pression, assassinat de Trotski, procĂšs truquĂ©s de Moscou entre 1936 et 1938 pour Ă©liminer les anciens compagnons de LĂ©nine et arriver au pouvoir. Il ne parvient donc pas au pouvoir par les urnes, puisque la Russie n'a jamais Ă©tĂ© une dĂ©mocratie. En 1929, il supprime la NEP et lance une collectivisation Ă marche forcĂ©e de l'Ă©conomie puis met en place un rĂ©gime totalitaire. B La conquĂȘte du pouvoir par le fascisme en ItalieQuestions 1 et 2 dĂ©but des annĂ©es 1920, la situation sociale de l'Italie s'inscrit dans le fascisme. La crise que connaĂźt l'Italie est due aux problĂšmes sociaux grĂšves politiques mise en place du communisme et frustration due Ă la guerreQuestions 3 et 4 fascistes s'opposent au rĂ©gime communiste arrivĂ© en Italie. Ils critiquent Ă©galement le gouvernement dĂ©mocratique, jugĂ© inutile et rempli d'hommes cherchant Ă Ă©viter les responsabilitĂ©s et ne cherchant pas Ă amĂ©liorer la dĂ©but des annĂ©es 1920, l'Italie connaĂźt une crise importante due aux problĂšmes sociaux grĂšves, politiques communisme et aux frustrations dues Ă la guerre. Les mĂ©contentements sont divers, mais tout le monde s'entend pour critiquer la dĂ©mocratie libĂ©rale parlementaire en place l'antiparlementarisme et les forces antidĂ©mocratiques se dĂ©veloppent. Mussolini et le parti fasciste en profitent pour prendre le Mussolini Issu de la petite bourgeoisieAncien combattant Journaliste et instituteurCréé les Faisceaux Italiens en 1919AprĂšs la guerre, en 1919, Mussolini, Ă l'Ă©poque simple journaliste, met en place les faisceaux de combat composĂ©s d'anciens combattants, de nationalistes, de syndicalistes rĂ©volutionnaires dans l'objectif de revaloriser le nationalisme et contrer les mouvements ouvriers menace et torture les syndicalistes et leur famille pour faire cesser ces mouvements sociaux + assassinat . En 1921, Les Faisceaux Italiens deviennent le Parti Nationaliste Fasciste et affichent leurs ambitions en 1922, le parti fasciste ne rĂ©cupĂšre pas un nombre de voix nĂ©cessaire ; Mussolini dĂ©cide alors de faire un coup d'Ă©tat. Il est soutenu =financĂ© par les bourgeois, le prolĂ©tariat , l'armĂ©e et l'Ăglise. En octobre 1922, les militants du parti fasciste, les chemises noires, organisent une marche sur Rome dans l'espoir de s'emparer du pouvoir. Le roi ne va pas accepter la mise en place du siĂšge afin de permettre aux fascistes de pĂ©nĂ©trer dans la ville. Il va Ă©galement faire appel Ă Mussolini car il craint une guerre civile dĂ©vastatrice s'il s'y oppose ; il nomme Mussolini prĂ©sident du parvient alors Ă mettre en place une dictature, en muselant la presse et en supprimant ses opposants. C L'avĂ©nement d'Hitler et du nazisme en AllemagneQuestions 2 et 3 p. 197Dans les annĂ©es 1930, l'Allemagne connaĂźt une forte crise Ă©conomique et une hausse des prix, car ayant perdu la guerre elle doit Ă prĂ©sent payer les rĂ©parations et s'est vu retirer des zones industrielles et un crash boursier.â Baisse de production agricole + hausse du chĂŽmageD'aprĂšs les Allemands, les responsables de cette crise Ă©taient les Juifs, illustrĂ©s comme mauvais et en lien avec les ennemis, les AlliĂ©s et le gouvernement RĂ©publique de Weimar RĂ©sumĂ©L'Allemagne de la RĂ©publique de Weimar connaĂźt elle aussi une crise politique, Ă©conomique et sociale grave. DĂ©signĂ©e comme responsable de la PremiĂšre Guerre Mondiale par le traitĂ© de Versaille, elle doit payer de lourdes rĂ©parations aux vainqueurs en particulier la France. Une partie importante de la population Allemande ressent trĂšs mal le "diktat" de Versailles qui provoque colĂšre et frustrations. Ce sentiment favorise la montĂ©e d'un nationalisme allemand Ă l'esprit revanchard qui rĂ©clame une Allemagne forte et expansionniste les dĂ©fenseurs du pangermanisme = dĂ©veloppement de la race Allemande veulent une reconquĂȘte de tous les territoires europĂ©ens oĂč se trouvent des peuples germaniques Il favorise aussi la recherche de coupables, de boucs-Ă©missaires La RĂ©publique de Weimar mais aussi les Juifs â L'antisĂ©mitisme se 1919 et 1918, le mouvement spartakiste communistes Allemands tente de lancer des insurrections sur le modĂšle des rĂ©volutions bolchĂ©viques en Russie. Cette situation inquiĂšte fortement la bourgeoisie et les milieux d'affaires, mais aussi une partie de la classe moyenne tous voudraient un Ătat plus fort, garant de l'ordre social et de la sĂ©curitĂ© de la population. Le mĂ©contentement monte donc contre la RĂ©publique de Weimar jugĂ©e Ă la fois responsable du fiasco de Versailles et impuissante face Ă l'insĂ©curitĂ©. La situation empire en 1930 lorsque l'Allemagne est touchĂ©e de plein fouet par la crise Ă©conomique consĂ©cutive au crack boursier les faillites d'entreprises se multiplient et dĂšs 1930, 6 millions d'Allemands se retrouvent au en Italie, la situation est favorable Ă l'arrivĂ©e de partis nationalistes, anti-parlementaristes et 4 et 7 nazis endoctrinent le peuple dĂšs l'enfance, "Les adultes nous enseignĂšrent que les Juifs Ă©taient mauvais". Ils montre leur puissance, s'oppose Ă leurs opposants politiques par la violence + port de l'uniforme, rĂ©alisent des manifestations et des combats de dĂ©faite de la dĂ©mocratie est soulignĂ©e par la victoire d'Hitler au pouvoir. Il annonce que "sont autorisĂ©es les atteintes Ă la libertĂ© individuelle, au droit de libre expression des opinions ainsi qu'Ă la libertĂ© de la presse, au droit de rĂ©union et de rassemblement ; les violiations du secret de la correspondance, du tĂ©lĂ©graphe et du tĂ©lĂ©phone ; les ordres de perquisition et de rĂ©quisition, ainsi que les rĂ©strictions Ă la propriĂ©tĂ©."DĂ©faite de la dĂ©mocratie montrĂ©e par Absence de libertĂ©Absence de tolĂ©ranceAbsence de vie privĂ©eAbsence de droit d'expressionEn supprimant ces libertĂ©s, le peuple perd son pouvoir, c'est la fin de la reporter les Ă©lections, les nazis vont mettre feu au Reichtag Parlement Allemand pour rĂ©cupĂ©rer des voix car les communistes ont Ă©tĂ© est fascinĂ© par le modĂšle fasciste et va reprendre les mĂȘmes mĂ©thodes pour conquĂ©rir le pouvoir. Il a participĂ© en 1919 Ă la fondation du petit Parti ouvrier Allemand dont il prend la direction et qui devient le NSDAP en 1921 Parti nationaliste-socialiste des ouvrier Allemands.Hitler Issu de la petite bourgeoisieArtiste ratĂ©Combattant Plein de rancoeur, renvanchardAntisĂ©mite, anticommuniste, nationalisteHitler lance une tentative de putsch dans le Land de BaviĂšre en 1923 qui est un fiasco complet. ArrĂȘtĂ©, il Ă©crit en prison la premiĂšre partie de son livre qui deviendra la base de l'idĂ©ologie nazie Mein Kampf "Mon combat". Son parti ayant Ă©tĂ© interdit, il le refonde en 1925 aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ© et dĂ©cide de conquĂ©rir le pouvoir par les urnes en s'appuyant sur les difficultĂ©s de plus en plus importantes du gouvernement allemand et sur la montĂ©e de l'insatisfaction. Son plan est couronnĂ© de succĂšs le parti nazi, qui a obtenu des voix aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1928, obtient prĂšs de 40 % ds suffrages en juillet ces deux dates, Ă l'instar du parti de Mussolini, le NSDAP se dote de ligues professionnelles et milices armĂ©es, les Sections d'assaut "chemises brunes" Hitler s'impose comme orateur efficace et n'hĂ©site pas Ă abandonner le versant social de son programme pour sĂ©duire les grands industriels Allemands qui vont le financer et le soutenir pour le faire arriver au pouvoir. AprĂšs la victoire de juillet 1932, le prĂ©sident Hindenbourgh l'appelle donc en toute lĂ©galitĂ© Ă la tĂȘte du gouvernement et il devient chancelier. En mars 1933, il rĂ©ussit Ă manoeuvrer pour obtenir les pleins pouvoirs pour quatre ans et en juillet le parti nazi devient le parti unique du pays. Hitler entame la "mise au pas" de l'Allemagne. II - Les rĂ©gimes totalitaires points communs et spĂ©cificitĂ©sA Les similitudes Au niveau politique, les trois rĂ©gimes sont dirigĂ©s par un leader CharistmastiqueOrateur de talentFaisait l'objet d'un vĂ©ritable culteConcentrant le pouvoir entre leurs mainsGouvernant en s'appuyant sur un cercle restreint de prochesS'appuyant sur des partis uniques qui contrĂŽlent le pays Ă l'aide de syndicats officielsQui ont Ă©liminĂ©s leurs opposants officielsQui se sont entourĂ©s de polices chargĂ©es de reprimer toute forme de contestationAu niveau social, on parle de sociĂ©tĂ© sous contrĂŽle Vie quotidienne Culture art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© si diffĂ©rentLoisirsEnrĂŽlement dĂšs le plus jeune Ăąge SociĂ©tĂ© soumise Ă une propagande d'Ă©tatPopulation partagĂ©es entre consentement et resistanceB De rĂ©elles diffĂ©rences entre les trois totalitarismes1 Le racismeMussolini est obsĂ©dĂ© par le modĂšle de l'Empire romain. Son but est de Mettre en place un Ă©tat autoritaire Façonner la population Italienne pour favoriser un homme nouveau "viril, agressif et conquĂ©rant"Hitler est fascinĂ© par l'Italie but est de Mettre en place un Ă©tat autoritaireRefondre la sociĂ©tĂ© AllemandeAtteindre "la puretĂ© de la race"Le racisme est au centre de l'idĂ©ologie nazieL'URSS de Staline est fondamentalement diffĂ©rente des autres totalitarisme. Staline veut une sociĂ©tĂ© but est de Imposer le communismeSupprimer les classes socialesTandis qu'en Italie et en Allemagne, il existe une hiĂ©rarchie â inĂ©galitĂ© entre les hommes glorifiĂ©e â forts dominants + faibles dominĂ©s raisons sociales ou raciales2 La terreurAllemagne Terreur de masse camps de concentrationURSS Terreur de masse Goulags + DĂ©portations abandons La terreur de masse est une caractĂ©ristique commune du nazisme et du communsime comparaison du nombre de victimes impossible car durĂ©e de rĂšgne diffĂ©rentItalie les "SibĂ©ries de feu" ne sont pas comparable Ă la terreur des deux autres Le chef Allemagne Charisme d'Hitler, le "FĂŒhrerprinzip" est central dans le nazismeURSS Culte de Staline, "indispensable Ă son pouvoir, ne l'Ă©tait pas au fonctionnement du parti"Italie Culte du duce n'a pas empĂȘchĂ© se dĂ©position par le parti fasciste en 19434 La sociĂ©tĂ©Allemagne prééminance du Volk =peuple liĂ© au racisme ; Le parti et 'Ătat sont les instruments de la domination + garant de la puretĂ© du VolkItalie L'Ătat est toutURSS Le parti est au centre et se confond avec l'Ătat5 IdĂ©ologieAllemagne ArrĂȘt de l'idĂ©ologie Ă la mort d'HitlerURSS IdĂ©ologie Ă perdurĂ© aprĂšs la mort de StalineItalie ArrĂȘt de l'idĂ©ologie par rĂ©volte, du vivant de MussoliniL'Ă©conomie est au service de l'Ătat En Italie et en Allemagne, les fascistes et les nazis sont arrivĂ©s au pouvoir avec l'aide des milieux d'affaires qui continuent de les soutenir lorsqu'ils sont au pouvoir. En contre partie, la propriĂ©tĂ© privĂ©e est maintenue et les industriels peuvent continuer Ă s'enrichir avec l'aide de l'Ătat prisonniers exportĂ©s dans les grandes usinesAfin de rĂ©duire le chĂŽmage, Hitler et Mussolini lancent une politique de grands travaux â Mise en place de Collectivisation des terres DĂ©veloppement de l'industrie lourde Plans quiquennaux = sur 5 ans Abolition de la propriĂ©tĂ© privĂ©e Ă©conomie concentrĂ©e dans les mains de l'Ă©tat LURSS sous Staline est un Ătat souvent prĂ©sentĂ© comme l'un des principaux exemples de rĂ©gime totalitaire, modelĂ© par un dirigeant qui disposait de la totalitĂ© des pouvoirs.Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviĂ©tique des bolcheviks depuis 1922, achĂšve de devenir le maĂźtre absolu du pays. En 1929, Staline est parvenu Ă Ă©liminer tous ses opposants politiques personnels ou Ă les faire fuir Trotski. Staline prend la succession officielle de LĂ©nine et engage son pays dans le grand tournant. La rĂ©alisation de ce projet mobilise la sociĂ©tĂ© soviĂ©tique dans son entier de sorte que l'exaltation de la production passe par l'instauration rapide d'un rĂ©gime de terreur. 1. L'instauration d'une dictature entre rĂ©volution et terreur LĂ©nine a contribuĂ© Ă la nomination de Staline au poste-clef de SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti en 1922, afin de mieux le contrĂŽler. A la mort du premier en 1924, Staline se pose en hĂ©ritier politique lĂ©gitime. a. Staline et le pouvoir oLa conquĂȘte du pouvoir. Staline, le petit pĂšre des peuple, devient le chef absolu du nouveau rĂ©gime, un chef charismatique et omnipotent. Il s'appuie sur un parti de masse unique, qui assure la diffusion des valeurs sociales et idĂ©ologiques. A la diffĂ©rence de Mussolini et d'Hitler, la conquĂȘte du pouvoir par Staline ne se pose pas en terme de lĂ©galitĂ© Ă©lectorale, mais plutĂŽt en terme de conquĂȘte Ă l'intĂ©rieur du Parti communiste. oUne terreur politique et limitĂ©e La premiĂšre expression de la terreur stalinienne est politique et limitĂ©e aux personnes qui s'opposent au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Staline fait face aux oppositions internes et dĂ©nonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en pĂ©ril le dĂ©roulement historique de la rĂ©volution bolchevique les indĂ©sirables », les hypocrites » et les carriĂ©ristes ». Ces indĂ©sirables encourent la prison, le goulag, ou l'exĂ©cution immĂ©diate. Staline veut lĂ©gitimer et conforter son statut, au dĂ©triment mĂȘme de ses alliĂ©s et camarades de la veille. Ces mesures dĂ©bouchent sur un important renouvellement des militants. oUn renouvellement des militants Staline gratifie, privilĂ©gie et promeut des hommes, afin qu'ils lui soient redevables et ainsi qu'ils le servent. Une relation fusionnelle s'instaure alors entre un parti et ses apparatchiks dĂ©vouĂ©s corps et Ăąmes Ă son chef par les largesses accordĂ©es au sein mĂȘme du corps de l'Etat. Staline s' assure donc, par des avantages, l'emprise de son pouvoir sur la bureaucratie interne au parti. Progressivement le rĂ©gime de la terreur s'institutionnalise, et vise l'ensemble de la sociĂ©tĂ©. b. Les instruments de la terreur Staline s'appuie sur la soumission o D'une police d'Etat d'abord GPU puis NKVD en 1934. La police politique est un instrument absolu de surveillance du parti comme de la sociĂ©tĂ©. Totalement dĂ©vouĂ©e Ă Staline, qui seul la contrĂŽle , la police d'Etat cumule pouvoirs policiers et judiciaires et reçoit de nombreux privilĂšges. o De commissaires politiques. o De tribunaux d'exception. 2. La terreur comme mode de gouvernement Progressivement Staline ambitionne de rĂ©former tous les pans de la sociĂ©tĂ© civile soviĂ©tique en utilisant la terreur. a. La collectivisation En novembre 1929, Staline dĂ©cide la collectivisation des terres et de l'agriculture afin de briser le pouvoir des koulaks, petits propriĂ©taires terriens. A ce moment prĂ©cis, la RĂ©volution russe enregistre un nouveau tournant qui oppose dĂ©sormais les ouvriers aux paysans, dĂ©noncĂ©s comme ennemis du rĂ©gime. En fĂ©vrier 1930, des ouvriers soutenus par des commissaires politiques du parti obligent 13 millions de paysans Ă intĂ©grer les kolkhozes ferme oĂč la terre et les moyens de production sont mis en commun. Ainsi les biens et les terres sont confisquĂ©s, tandis que leur administration est confiĂ©e Ă chaque assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de kolkhoze, en fait Ă des apparatchiks. Le systĂšme agricole s'effondre les paysans font de la rĂ©sistance passive et ne travaillent plus. Ils fuient vers les villes pour Ă©chapper aux conditions de travail dans les kolkhozes. Staline autorise, presque contraint, une dĂ©collectivisation contenue, et moins de 20% des terres sont encore collectivisĂ©es au mois de juin 1930. Staline profite de ce rĂ©pit pour encadrer la future campagne de collectivisation par des membres du parti formĂ©s aux questions paysannes. Elle reprend en janvier 1931 et concerne 75 % des terres. En 1939, 98 % des terres appartiennent Ă l'Etat. b. Les victimes de la terreur oLa population rurale Staline en appliquant la collectivisation a supprimĂ© la sociĂ©tĂ© rurale traditionnelle. La collectivisation a en effet anĂ©anti les vellĂ©itĂ©s d'opposition d'un monde rural rĂ©fractaire au nouveau rĂ©gime, en le poussant Ă fuir vers les villes. Pour d'autres, la collectivisation a eu des consĂ©quences plus dramatiques environ 6 millions de paysans sont morts, victimes d'exactions, d'exĂ©cutions sommaires, de rĂšglements de compte, des premiĂšres dĂ©portations, et de la famine qui s'empare de l'URSS dĂšs 1932. 6 millions de morts selon les estimations les plus basses. oLes membres du parti Si l'on n'ose le critiquer officiellement, des voix s'Ă©lĂšvent depuis la tribune du parti. L'assassinat de Kirov, dirigeant du PC de LĂ©ningrad, en 1934, sert de prĂ©texte Ă Staline pour procĂ©der Ă l'Ă©puration du parti, dans une grande sĂ©rie de procĂšs, dont les procĂšs de Moscou. Les procĂšs de Moscou 1936-38, visent Ă Ă©liminer la plupart des anciens cadres du parti dont tous les fidĂšles de LĂ©nine et les hauts fonctionnaires du parti. Ainsi Zinoviev, Boukharine, Trotski et Boukharine sont Ă©liminĂ©s tantĂŽt jugĂ©s pour complot, trahison ou sabotage. Cette Ă©puration est rendue possible par une modification du code pĂ©nal, qui instaure le principe de responsabilitĂ© collective. oL'armĂ©e Dans l'armĂ©e, la mĂȘme folie de l'Ă©puration sĂ©vit - Ă©limination des huit amiraux et de quatorze des seize gĂ©nĂ©raux; - Ă©limination de trois marĂ©chaux sur cinq, dont Toukhatchevski ; - Ă©limination de la moitiĂ© des officiers. Ainsi le commandement de l'armĂ©e est exsangue. c. Bilan de la terreur Nombreuses sont les estimations quant aux victimes de l'Ă©puration et de la terreur stalinienne. Soljenitsyne, dans l'archipel du goulag, Ă©value Ă 10 millions le nombre de victimes. Les recherches les plus rĂ©centes estiment en fait qu'il y aurait eu 15 millions de prisonniers en tout en camp de travail entre 1930 et 1953 ; pour un taux moyen de dĂ©cĂšs annuels de 10 %, c'est Ă dire quasiment 12 millions de morts dans les goulags pour l'ensemble de la pĂ©riode. Les exĂ©cutions quant Ă elles ont Ă©tĂ© de 800 000 environ pendant la grande terreur 1937-1939. Et il faut encore ajouter Ă ces chiffres, les victimes de la famine de 1932-1933, 6 millions de morts selon l'estimation la plus basse. Ainsi le rĂšgne de Staline a engendrĂ© selon les estimations les plus vraisemblables un total gĂ©nĂ©ral de dĂ©cĂšs pour raisons politiques approchant les 20 millions de morts. L'essentiel La terreur stalinienne, motivĂ©e Ă l'origine par une crainte excessive des rivalitĂ©s dans les sphĂšres du pouvoir s'est rapidement Ă©largie Ă l'ensemble de la sociĂ©tĂ©, traquant chaque opposant ou traĂźtre prĂ©sumĂ©. A la diffĂ©rence de la terreur nazie guidĂ©e par une doctrine raciste, la terreur stalinienne s'est appliquĂ©e dans le seul but d'Ă©tendre le pouvoir personnel de Staline. La terreur de masse a permis Ă Staline d'asseoir les fondements d'un rĂ©gime totalitaire en causant la mort d'environ 20 millions de personnes jusqu'en 1941. Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Ăvalue ce cours !
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L`URSS de Staline, Un rĂ©gime totalitaire. LâURSS de Staline, Un rĂ©gime totalitaire. LĂ©nine prend le pouvoir en 1917, aprĂšs un coup dâĂ©tat menĂ© contre le Tsar. Peu de temps aprĂšs il fonde lâURSS Unions des RĂ©publiques Socialistes et SoviĂ©tiques, mais meurt en 1924. Il fut succĂ©dĂ© par celui qui se dit ĂȘtre son fils spirituel », Joseph Staline. Comment lâURSS est-elle devenue un rĂ©gime totalitaire ? Dans le testament de LĂ©nine, Staline est trop brutal pour arriver Ă la tĂȘte du pouvoir. Mais ce dernier fut nommĂ© par les communistes et leur assemblĂ©e appelĂ©e Soviet. Le principal rival de Staline est Trotski, mais il lâĂ©limine en le bannissant de lâURSS en 1929 et le fait assassiner au Mexique en 1940. Il devient alors le SEUL chef de lâURSS. Quiconque sâopposant Ă lui, passe devant un tribunal improvisĂ©, TroĂŻka, et est exĂ©cutĂ© ou envoyĂ© en SibĂ©rie dans les goulags. Le NKVD ou police politique installe la Terreur, mais la population en dit rien car elle travaille. Staline crĂ©e un plan quinquennal, plan qui dure cinq ans. Son principal objectif, transformer lâURSS en pays industriel ainsi que dâĂ©liminer ceux qui possĂšdent des biens exploitables et qui rĂ©cupĂšrent les bĂ©nĂ©fices, ce sont les propriĂ©taires ou Ă©lĂ©ments capitalistes. Lâagriculture deviendra un travail collectif, la grande agriculture collective ». Alors les produits achetĂ©s par lâĂ©tat sont revendus plus chers. Ces bĂ©nĂ©fices financeront lâindustrialisation. En 1940, lâURSS est la 3Ăšme puissance industrielle, grĂące Ă la propagande qui met en valeur la mĂ©tallurgie et Stakhanov, un mineur devenue par la suite ministre ainsi que la construction du plus grand barrage du monde sur la Dniepr, en 1932. Cela donne une image trĂšs belle de son Ă©tat. Le canal de la Mer Blanche a coutĂ© la vie Ă 10 000 prisonniers venant des Goulags, inutilement car la construction ne fut pas assez profonde. Câest une image moins belle, mais qui restera secrĂšte. Staline crĂ©a deux sortes dâexploitations pour lâagriculture. Le Kolkhoze, câest la collectivitĂ© des rĂ©coltes, la production. Le Sovkhoze, câest une ferme dâĂ©tat oĂč les paysans sont salariĂ©s et heureux. La famine sâinstalle en Ukraine et cause la mort de 3 millions de personnes. Le rĂ©gime totalitaire de Staline repose sur trois piliers - Parti politique unique, qui est le parti communiste. LâĂ©tat dirige tout. LâĂ©conomie est commune, il nây a plus aucune propriĂ©tĂ©. - Toutes les entreprises appartiennent Ă lâĂ©tat. Les salaires sont Ă©gaux, lâĂ©conomie est alors dirigĂ©e. - La mise en place dâune dictature, la population nâa plus aucune libertĂ©, et la Terreur est appliquĂ©e par la police politique. Staline cherche Ă rendre tous ses citoyens Ă©gaux de nouveaux hommes avec des idĂ©es communistes. Staline est celui qui dirige son rĂ©gime totalitaire, il est le Guide. Il est Ă la tĂȘte du parti communiste qui deviendra par la suite un parti unique. Les informations sont contrĂŽlĂ©es par lâĂ©tat câest la propagande, des articles seront supprimĂ©s afin de ne pas le nuire, câest la Censure. La nation accepte Staline et ne dit rien car elle travaille, câest lâembrigadement de la sociĂ©tĂ©. LâĂ©conomie est dirigĂ©e par lâĂ©tat. Staline est vĂ©nĂ©rĂ©, câest alors le culte de la personnalitĂ©. La Terreur sâinstalle car toutes personnes peuvent ĂȘtre dĂ©noncĂ©es. Ceux qui sont contre ses idĂ©es et directement contre lui, seront arrĂȘtĂ©s par la police politique ou NKVD, ils passeront devant un TroĂŻka et seront dĂ©portĂ©s en SibĂ©rie dans les Goulags. Staline a mis en place un Ă©tat totalitaire, il contrĂŽle toute sa population, grĂące au travail, Ă lâobĂ©issance et parfois grĂące Ă la force. Il modernise son pays et a mis de cĂŽtĂ© lâagriculture. Il inspirera Hitler pour la mise en place de sa dictature.Ailleurssur Internet. RĂ©visons le brevet. La rĂ©volution russe (1917) et le rĂ©gime stalinien communiste et totalitaire. Ce chapitre fait partie du thĂšme "L'Europe, un théùtre majeur des
1Les termes de stalinisme » et de stalinien » ont Ă©tĂ© appliquĂ©s Ă des rĂ©alitĂ©s multiples dont le point commun est dâavoir dĂ©pendu Ă divers degrĂ©s du pouvoir de Staline installĂ© en URSS du milieu des annĂ©es 1920 Ă sa mort le 5 mars 1953. LâURSS, bien entendu, a Ă©tĂ© stalinienne, avant dâexpĂ©rimenter la dĂ©stalinisation » inaugurĂ©e par Khrouchtchev en 1956. Les partis communistes en Occident et ailleurs, les intellectuels qui ont Ă©tĂ© proches dâeux, les dĂ©mocraties populaires aprĂšs la LibĂ©ration participent aussi Ă lâhistoire du stalinisme. Il y a certainement une idĂ©ologie stalinienne, distincte du lĂ©ninisme, du trotskisme, du maoĂŻsme⊠et de toutes les variantes des doctrines inspirĂ©es par la thĂ©orie et la pratique du pouvoir rĂ©volutionnaire par LĂ©nine aprĂšs 1917. Le stalinisme est donc une rĂ©alitĂ© massive dont les limites sont difficiles Ă Ă©tablir, mais oĂč la violence occupe Ă lâĂ©vidence une place URSS, Staline sâest toujours refusĂ© Ă utiliser officiellement le mot de stalinisme » pour dĂ©signer lâidĂ©ologie de son rĂ©gime il sâest au contraire prĂ©sentĂ© comme un marxiste-lĂ©niniste orthodoxe, le meilleur Ă©lĂšve de LĂ©nine, quâil a fait embaumer Ă sa mort en 1924. Cette filiation lui a permis dâasseoir sa lĂ©gitimitĂ© en tant que guide » de lâURSS et du mouvement communiste international au prix de la persĂ©cution de toute forme de dissidence idĂ©ologique. Au milieu des annĂ©es 1920, les polĂ©miques font rage pour dĂ©terminer la voie » que lâURSS doit prendre Staline prĂŽne le socialisme dans un seul pays » construit au moyen dâune rĂ©volution par le haut ». Mais le stalinisme hĂ©rite aussi de certaines des caractĂ©ristiques de LĂ©nine et du bolchevisme de la guerre civile, comme lâinterprĂ©tation de lâhistoire en termes de lutte des classes, la lĂ©gitimitĂ© indiscutable de la dictature du prolĂ©tariat » ou la primautĂ© absolue du Parti au sein duquel les fractions sont interdites. Le stalinisme ressemble donc davantage Ă une adaptation idĂ©ologique du lĂ©ninisme au programme de transformation sociale et industrielle de lâURSS quâĂ une doctrine nouvelle et autonome. 3Le Grand Tournant » lancĂ© par Staline en novembre 1929 inflige une sĂ©rie de chocs politiques et sociaux sans prĂ©cĂ©dent Ă une sociĂ©tĂ© soviĂ©tique encore marquĂ©e par la Grande Guerre et la guerre civile. Le stalinisme se prĂ©sente en effet comme un modĂšle de dĂ©veloppement. Il repose sur la primautĂ© de lâindustrie lourde, la planification et la centralisation du commandement Ă©conomique, la nationalisation de lâappareil de production et lâextension de la propriĂ©tĂ© socialiste », enfin la collectivisation de lâagriculture comme instrument de souverainetĂ© alimentaire. Il vise Ă faire de lâURSS une grande puissance grĂące Ă la construction dâun imposant complexe militaro-industriel. La Grande DĂ©pression puis la victoire sur le nazisme ont alimentĂ© le mythe de sa supĂ©rioritĂ©, qui est lâune des obsessions de la propagande stalinienne. Le quotidien est lui aussi lâobjet dâun investissement important du pouvoir, rĂ©sumĂ© dans la notion de kulâturnostâ. Elle dĂ©signe un ensemble de valeurs et de savoir-vivre Ă la soviĂ©tique », fortement teintĂ© dâhygiĂ©nisme et orientĂ© vers le progrĂšs », qui permettrait de sortir lâURSS de son arriĂ©ration asiatique » supposĂ©e. En rĂ©alitĂ©, ce systĂšme industriel centralisĂ© engendre une Ă©conomie de pĂ©nurie dont les traits sont bien connus files dâattente, marchĂ© noir, systĂšme D », nomenklatura privilĂ©giĂ©e, etc. Ă lâopposĂ© de ses ambitions promĂ©thĂ©ennes, le stalinisme est cet habitat terne et triste de lâhomo sovieticus rĂ©el que les successeurs de Staline nâont pas rĂ©ussi Ă et terreur4LâexpĂ©rimentation de ce modĂšle sur la sociĂ©tĂ© soviĂ©tique rĂ©vĂšle un caractĂšre fondamental du stalinisme celui-ci conçoit le social comme un champ dâexpĂ©rimentation livrĂ© Ă ses projets radicaux de rĂ©arrangement impulsĂ© par le centre ». Dans cette perspective, le Parti devient la force majeure du changement, face Ă une sociĂ©tĂ© et Ă des individus rĂ©tifs Ă ce remodelage contraint. La fabrique de lâennemi » fonctionne dĂšs lors Ă plein rĂ©gime du fait de son origine rĂ©volutionnaire, le pouvoir soviĂ©tique pourchasse les ennemis du passĂ© » ; son obsession de la production sâaccompagne de la criminalisation systĂ©matique des atteintes Ă la propriĂ©tĂ© socialiste » et des comportements dĂ©viants au travail ; en opposant abstraitement le producteur au propriĂ©taire, il Ă©rige le paysan en ennemi. Lâexportation ultĂ©rieure du modĂšle stalinien dans dâautres aires culturelles â en Asie, en AmĂ©rique latine â a provoquĂ© les mĂȘmes effets de la Chine Ă Cuba en passant par la CorĂ©e du Nord ou le Vietnam, lâuniversalitĂ© de sa dimension rĂ©pressive est un trait particuliĂšrement Ă©tonnant de lâhistoire globale de sa diffusion. 5La violence stalinienne puise Ă©galement ses causes dans le systĂšme de pouvoir constituĂ© autour de Staline. Le pouvoir stalinien est une dictature dans la dictature », selon lâexpression de lâhistorien amĂ©ricain Stephen Kotkin installĂ© au cĆur du rĂ©gime bolchevique mis en place pendant lâexpĂ©rience fondatrice de la guerre civile, Staline concentre progressivement tout le pouvoir entre ses mains et celles dâun petit cercle informel de staliniens. Son bureau du Kremlin devient le vĂ©ritable centre du pouvoir tandis que les rĂ©unions des instances nominales de direction Bureau politique, congrĂšs internationaux du Komintern sâespacent ou cessent. Une simple lettre manuscrite de Staline peut prendre valeur de dĂ©cret. Celui-ci participe personnellement Ă lâĂ©laboration de lâappareil rĂ©pressif de lâĂtat soviĂ©tique et Ă la destruction des solidaritĂ©s qui ne trouvent pas pour origine sa personne ou la politique quâil met en Ćuvre. Cette politique rĂ©pressive culmine avec la Grande Terreur qui aboutit en seize mois aoĂ»t 1937-novembre 1938 Ă un million et demi dâarrestations et plus de 680 000 exĂ©cutions. Les cĂ©lĂšbres procĂšs de Moscou 1936-1938, qui ont tant intriguĂ© les opinions publiques occidentales en raison des aveux de figures majeures du bolchevisme qui y sont condamnĂ©es Ă mort, ne sont Ă cet Ă©gard quâun Ă©vĂ©nement-Ă©cran » Nicolas Werth dressĂ© devant les rĂ©pressions secrĂštes de masse des annĂ©es 1930. Mise en Ćuvre par le NKVD [1], la Grande Terreur dĂ©montre la place centrale prise par la police politique dans le systĂšme stalinien. 6Cet immense crime dâĂtat nâest pas le seul Ă©pisode rĂ©pressif de masse de lâhistoire du stalinisme, mais ses logiques en rĂ©vĂšlent bien le fonctionnement. OrdonnĂ© par une sĂ©rie dâordres opĂ©rationnels et secrets venue du centre », il sâemballe localement en raison de la logique des quotas qui le rĂ©git le zĂšle des organes rĂ©pressifs entraĂźne des dĂ©passements » qui se traduisent, sur le terrain, par un arbitraire complet dans la dĂ©signation des catĂ©gories » dâennemis Ă dĂ©porter ou fusiller. Ă cette logique quasi-comptable, sâajoute Ă©galement lâexpĂ©rience rĂ©pressive cumulĂ©e par le systĂšme. La famine en Ukraine en 1932-1933, utilisĂ©e par Staline pour briser la rĂ©sistance des koulaks [2] » Ă la collectivisation, a Ă©tĂ© un seuil dĂ©terminant dans la pratique de la violence de masse. La Grande Terreur frappe massivement divers groupes nationaux Polonais, Allemands, etc. perçus comme dangereux dans lâĂ©ventualitĂ© dâun conflit avec lâURSS. Enfin, la guerre dâEspagne nourrit la crainte de cinquiĂšmes colonnes » et la peur obsidionale du trotskisme ». RĂ©fugiĂ© au Mexique, LĂ©on Trotski est assassinĂ© sur ordre de Staline en fĂ©vrier 1940. 7La dimension nationale de la Grande Terreur rĂ©vĂšle un dernier trait du stalinisme sa construction comme un Ătat fermĂ©, contrĂŽlant Ă©troitement la mobilitĂ© des individus dans et hors dâURSS. Un systĂšme de passeports intĂ©rieurs est mis en place, la libertĂ© des voyages » restreinte, lâaccueil des visiteurs Ă©trangers strictement encadrĂ©. La censure est aggravĂ©e par lâĂ©tatisation de tous les mĂ©dias et de lâindustrie du livre. Cette enclosure du territoire sous domination soviĂ©tique sâaccompagne du dĂ©ni de lâexistence des camps, dont le systĂšme, connu sous le nom de lâacronyme russe de Goulag, est un vĂ©ritable Ătat dans lâĂtat » stalinien vingt millions de prisonniers y passent jusquâĂ son dĂ©mantĂšlement partiel aprĂšs 1953. Cette fermeture nourrit enfin la peur du complot de lâĂ©tranger » et justifie lâextension indĂ©finie des compĂ©tences de la police et histoire8Le stalinisme nâest pas seulement un phĂ©nomĂšne soviĂ©tique. Ses pratiques et ses mots dâordre se sont diffusĂ©s au-delĂ des frontiĂšres de lâURSS. Les partis communistes occidentaux ont eu ainsi leur pĂ©riode stalinienne. Outre la pratique du secret et des purges rĂ©guliĂšres comme dans le PCF en 1931 ou la soumission du syndical au politique, qui est un hĂ©ritage de lâĂ©poque de LĂ©nine, le stalinisme sây reconnaĂźt surtout Ă la primautĂ© absolue du Parti, Ă la dĂ©fense de lâURSS patrie du socialisme » et Ă lâimportance cruciale accordĂ©e Ă la question des cadres ». Pour sâassurer de la conformitĂ© idĂ©ologique de ces permanents rĂ©munĂ©rĂ©s, les partis stalinisĂ©s sâappuient sur un appareil de formation et de contrĂŽle qui met lâaccent sur la discipline volontaire et les techniques de formation de soi, comme lâautocritique ou lâautobiographie â une opĂ©ration par laquelle un militant se raconte » par Ă©crit au Parti. Pour le PCF, la pĂ©riode stalinienne, dâune grande rigiditĂ© idĂ©ologique, est aussi marquĂ©e par ses plus grands succĂšs historiques, pendant le Front populaire ou Ă la LibĂ©ration. Le culte qui entoure Staline, codifiĂ© avec soin, sây est donc manifestĂ© avec une intensitĂ© particuliĂšre⊠jusquâau choc de la dĂ©stalinisation en 1956. On sourira de nous pour notre dĂ©vouement », devait ainsi Ă©crire le communiste Louis Aragon dans un poĂšme du Roman inachevĂ© en 1956. 9Avec le temps, le stalinisme a aussi fini par dĂ©signer la rigiditĂ© intellectuelle, lâarbitraire et lâabsence de libertĂ©, surtout en matiĂšre dâ ce passage dans le langage courant en a simplifiĂ© le sens Ă lâextrĂȘme, et le stalinisme y a perdu le sombre attrait qui fut le sien au XXe siĂšcle. Notes [1] Acronyme russe du Commissariat du peuple aux Affaires intĂ©rieures. DirigĂ© par G. Iagoda, N. Ejov puis L. Beria, il absorbe la police politique lors de sa crĂ©ation en 1934. [2] Ce terme dĂ©signe les paysans riches », mais les critĂšres qui dĂ©finissent cette richesse sont trĂšs vagues.
Downloadpresentation. LâURSS de Staline, La construction dâun rĂ©gime totalitaire. Quâest-ce quâun rĂ©gime totalitaire ? Câest un rĂ©gime politique dâun pays dans lequel le pouvoir appartient Ă un parti unique et Ă un dictateur (aucune opposition nâest admise). LâĂtat totalitaire contrĂŽle toute la vie politique, Ă©conomique
Voici les sujets et corrigĂ©s dâhistoire-gĂ©o et EMC pour le brevet de la voie gĂ©nĂ©rale et professionnelle Ă tĂ©lĂ©charger en PDF. Les rĂ©sultats du Brevet Voir aussi Bordeaux, Lyon, Marseille, Paris Ce vendredi 1er juillet, plus de Ă©lĂšves de troisiĂšme sĂ©rie gĂ©nĂ©rale et plus de collĂ©giens en sĂ©rie professionnelle ont passĂ© leur Ă©preuve dâhistoire gĂ©ographie brevet. Celle-ci dure deux heures et compte pour 50 points. Une partie est dĂ©diĂ©e Ă lâenseignement moral et civique. » LIRE AUSSI - Brevet de maths dĂ©couvrez le sujet et le corrigĂ© complet En gĂ©ographie, les collĂ©giens de la voie gĂ©nĂ©rale ont analysĂ© deux documents portant sur la France et lâUnion europĂ©enne. Les deux exercices dâhistoire portaient sur les deux guerres mondiales. Quant aux questions dâenseignement moral et civique, elles invitaient les candidats Ă rĂ©flĂ©chir sur le rĂŽle des mĂ©dias. Les collĂ©giens de la sĂ©rie professionnelle ont Ă©tĂ© interrogĂ©s en histoire sur lâarrivĂ©e de lâEuro comme monnaie unique. Ils ont ensuite planchĂ© sur lâamĂ©nagement du territoire en gĂ©ographie et sur les opĂ©rations extĂ©rieures en enseignement moral et civique. Ă VOIR AUSSI - Brevet des collĂšges plainte du ministĂšre de lâ Ăducation nationale aprĂšs une fuite des sujets Les collĂ©giens sont notĂ©s sur lâanalyse et la comprĂ©hension de documents, lâutilisation de repĂšres historiques et gĂ©ographiques et sur la mobilisation des compĂ©tences de lâenseignement moral et civique. Le sujet dâhistoire-gĂ©ographie voie gĂ©nĂ©rale âą Exercice 1. Analyser et comprendre des documents en gĂ©ographie 20 points GĂOGRAPHIE - La France et lâUnion europĂ©enne Document 1 La coopĂ©ration entre les Ătats de lâUnion europĂ©enne La Politique de CohĂ©sion, qui vise Ă rĂ©duire les Ă©carts de dĂ©veloppement entre les rĂ©gions, est la principale politique de lâUnion europĂ©enne en matiĂšre territoriale. [âŠ] LâintĂ©gration europĂ©enne passe par le dĂ©veloppement de la coopĂ©ration entre les Ătats membres. Cette coopĂ©ration prend des formes trĂšs diverses et se situe Ă diffĂ©rents niveaux institutionnels. En matiĂšre de sĂ©curitĂ©, les Ătats sont amenĂ©s Ă coopĂ©rer autour dâune politique commune de dĂ©fense et dâaccords de police Europol. En matiĂšre dâĂ©ducation, [âŠ] câest notamment le cas du programme Erasmus1. Toutefois, lâUnion europĂ©enne promeut surtout la coopĂ©ration interrĂ©gionale, câest-Ă -dire lâinteraction directe entre rĂ©gions appartenant Ă des pays membres diffĂ©rents autour dâun projet commun. Source EloĂŻse Libourel, GĂ©ographie de la France, 2017. Notes 1 Erasmus programme dâĂ©changes dâĂ©tudiants entre des Ă©tablissements dâenseignement Document 2 Un exemple de coopĂ©ration transfrontaliĂšre entre la France et lâEspagne Questions Document 1 1- Quel est lâobjectif de la Politique de CohĂ©sion de lâUnion europĂ©enne? 2- Quelles sont les deux Ă©chelles de coopĂ©rations Ă©voquĂ©es par le document? Document 2 3- Citez deux Ă©lĂ©ments qui favorisent les flux entre la France et lâEspagne. 4- Quels amĂ©nagements ou Ă©quipements ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans le cadre de la coopĂ©ration entre la France et lâEspagne? Documents 1 et 2 5- En vous appuyant sur des exemples prĂ©cis, montrez que lâUnion europĂ©enne favorise aux Ă©chelles nationale, rĂ©gionale et locale, les Ă©changes et la coopĂ©ration. âą Exercice 2. MaĂźtriser diffĂ©rents langages pour raisonner et utiliser des repĂšres historiques 20 points HISTOIRE - LâEurope, un théùtre majeur des guerres totales 1914-1945 1. DĂ©veloppement construit Sous la forme dâun dĂ©veloppement construit dâune vingtaine de lignes, prĂ©sentez les principales caractĂ©ristiques du rĂ©gime mis en place en Allemagne entre 1933 et 1945. Vous illustrerez chaque caractĂ©ristique par un exemple de votre choix. 2. Comprendre et pratiquer un autre langage ; utiliser des repĂšres Voir annexe page 7 / 7 Ă rendre avec la copie. âą Exercice 3. Mobiliser des compĂ©tences relevant de lâenseignement moral et civique 10 points Situation pratique Un exemple dâĂ©ducation aux mĂ©dias Document 1 CrĂ©er un mĂ©dia par Ă©tablissement scolaire HĂ©lĂšne Paumier, professeure de français, explique lâimportance pour elle dâapprendre aux Ă©lĂšves Ă produire et Ă publier des contenus mĂ©diatiques. Câest en produisant des contenus mĂ©diatiques quâils aient pour support la radio, la presse Ă©crite, la vidĂ©o ou le web quâon devient un lecteur, un auditeur, un tĂ©lĂ©spectateur averti1. Qui a fait de la radio une fois ne lâĂ©coute plus jamais de la mĂȘme oreille il sait quâun microtrottoir est le rĂ©sultat dâun choix, dâun angle, que les recherches doivent ĂȘtre sĂ©rieuses, validĂ©es et que lâinformation se vĂ©rifie et se replace dans son contexte. Et cette leçon sâĂ©tend Ă dâautres situations elle permet de comprendre quâon ne doit pas, sur les rĂ©seaux sociaux, rĂ©percuter sans vĂ©rifier, sâindigner sans savoir qui parle. HĂ©lĂšne Paumier, article extrait du journal Le Monde, publiĂ© le 21 fĂ©vrier 2019. Notes 1 Averti un citoyen informĂ© qui fait preuve dâun esprit critique face Ă lâinformation. Document 2 Extrait de la DĂ©claration des droits de lâHomme et du Citoyen de 1789. Article 11. La libre communication des pensĂ©es et des opinions est un des droits les plus prĂ©cieux de lâHomme tout Citoyen peut donc parler, Ă©crire, imprimer librement, sauf Ă rĂ©pondre de lâabus de cette libertĂ© dans les cas dĂ©terminĂ©s par la Loi. Questions Document 1 1- Indiquez deux raisons pour lesquelles la professeure pense quâune Ă©ducation aux mĂ©dias est nĂ©cessaire pour les collĂ©giens. 2- Expliquez le passage soulignĂ©. Document 2 3- Nommez la valeur de la RĂ©publique Ă laquelle fait rĂ©fĂ©rence lâarticle 11 de la DĂ©claration des droits de lâHomme et du Citoyen et prĂ©cisez par quoi elle est limitĂ©e dans ce mĂȘme article. Documents 1 et 2 4- Vous ĂȘtes membre du conseil de la vie collĂ©gienne CVC et vous avez dĂ©cidĂ© avec des camarades de crĂ©er un mĂ©dia pour le collĂšge. Vous rĂ©digez un texte expliquant ce que lâon doit respecter quand on produit ou diffuse des informations pour ce mĂ©dia, au moment oĂč les rĂ©seaux sociaux sont de plus en plus utilisĂ©s. ANNEXE Ă RENDRE EN FIN DâĂPREUVE. HISTOIRE - LâEurope, un théùtre majeur des guerres totales 1914-1945 1. Datez les trois Ă©vĂ©nements ou pĂ©riodes ci-dessous Ă lâemplacement des pointillĂ©s prĂ©vus Ă cet effet. a. Avec la RĂ©volution russe, les bolcheviks dirigĂ©s par LĂ©nine sâemparent du pouvoir en Russie. Un rĂ©gime fondĂ© sur les idĂ©es communistes est mis en place. Indiquez la date de cet Ă©vĂ©nement âŠâŠâŠ.. b. La DeuxiĂšme Guerre mondiale dĂ©bute par lâinvasion de la Pologne par lâAllemagne. Câest une guerre dâanĂ©antissement au bilan trĂšs lourd plus de 50 millions de victimes. Elle se termine par la capitulation de lâAllemagne suivie de celle du Japon quelques mois plus tard. Indiquez les dates de dĂ©but et fin de la DeuxiĂšme Guerre mondiale âŠâŠâŠâŠ et âŠâŠâŠâŠ. c. Le Front populaire est une union des trois partis de gauche. Cette union gagne les Ă©lections lĂ©gislatives et fait adopter des lois sociales en France. Parmi ces mesures, il y a notamment la semaine de travail de 40 heures ou encore les 14 jours de congĂ©s payĂ©s. Indiquez la date de la victoire Ă©lectorale du Front populaire âŠâŠâŠ.. 2. Sur la frise ci-dessous, placez, en utilisant des figurĂ©s adaptĂ©s, les trois Ă©vĂ©nements ou pĂ©riodes prĂ©sentĂ©s Ă la question. TĂ©lĂ©chargez le sujet dâhistoire-gĂ©o en PDF Le corrigĂ© dâhistoire-gĂ©o au brevet voie gĂ©nĂ©rale âą Exercice 1 Document 1 1- Lâobjectif de la Politique de CohĂ©sion de lâUnion europĂ©enne est de rĂ©duire les Ă©carts de dĂ©veloppement entre les rĂ©gions» des pays membres. 2- Les Ă©chelles de coopĂ©rations Ă©voquĂ©es sont lâĂ©chelle nationale coopĂ©ration entre les pays membres de lâUnion europĂ©enne et lâĂ©chelle rĂ©gionale coopĂ©ration entre les rĂ©gions de lâUnion europĂ©enne Document 2 3- Les axes de communication lignes Ă grande vitesse et les autoroutes et la libre circulation des hommes sans contrĂŽle aux frontiĂšres frontiĂšre ouverte facilitent les flux entre la France et lâEspagne 4- La coopĂ©ration entre la France et lâEspagne a par exemple abouti Ă la construction dâun hĂŽpital transfrontalier europĂ©en, Ă Puigcerda, dâune Ă©cole bilingue internationale au Perthus mais aussi lâamĂ©nagement dâaxes routiers secondaires entre les deux pays. Documents 1 et 2 5- La construction de lâUnion europĂ©enne, dĂšs son origine, a pour but de prĂ©server la paix mais aussi de favoriser la coopĂ©ration et le dĂ©veloppement des pays qui la constituent. Ainsi, Ă lâĂ©chelle nationale, pour garantir la sĂ©curitĂ© de chaque Ătat membre, une politique de dĂ©fense commune a Ă©tĂ© mise en place et les polices des diffĂ©rents pays coopĂšrent au sein dâEuropol. La Politique de CohĂ©sion Ă©conomique, sociale et territoriale permet des projets Ă lâĂ©chelle de toute lâEurope, comme le projet Erasmus qui est un programme dâĂ©changes dâĂ©tudiants. A lâĂ©chelle rĂ©gionale, la coopĂ©ration entre les pays membres permet de dĂ©velopper des territoires transfrontaliers oĂč les Ă©changes Ă©conomiques et les migrations sont intenses, favorisĂ©s par lâexistence de lâespace Schengen. Les frontiĂšres, ouvertes, permettent ainsi tous les jours Ă des travailleurs frontaliers de se rendre dans le pays voisin pour travailler. A lâĂ©chelle locale, des projets europĂ©ens concrets voient le jour grĂące au soutien financier du FEDER fond europĂ©en de dĂ©veloppement rĂ©gional construction dâhĂŽpitaux, dâĂ©cole, de routes. Ces amĂ©nagements encouragent les Ă©changes et sont la preuve de la coopĂ©ration europĂ©enne Ă toutes les Ă©chelles. âą Exercice 2 Dans le contexte de la crise Ă©conomique qui secoue lâAllemagne dans les annĂ©es 1930, le NSDAP parti nazi rĂ©ussit Ă sâimposer sur la scĂšne politique. Adolf Hitler, nommĂ© chancelier le 30 janvier 1933, met alors progressivement en place un rĂ©gime totalitaire. Mais quelles sont les caractĂ©ristiques du rĂ©gime nazi? Nous verrons que le projet nazi est un projet totalitaire sâappuyant dâabord sur la nĂ©gation de la dĂ©mocratie et le contrĂŽle de la sociĂ©tĂ© , puis quâil est Ă la fois raciste et antisĂ©mite et enfin quâil cherche Ă dominer lâEurope. DĂšs les mois de fĂ©vrier 1933, Hitler met fin Ă la dĂ©mocratie dans son pays aprĂšs lâincendie du Reichstag. Tous les partis politiques sont interdits et les libertĂ©s individuelles sont supprimĂ©es. Hitler devient le fĂŒhrer», le chef unique, Ă la tĂȘte dâun parti unique, le parti nazi. On lui voue un vĂ©ritable culte de la personnalitĂ©. Les opposants sont poursuivis par une police politique, la Gestapo qui les interne dans des camps comme Dachau. Ainsi, la dictature en place contrĂŽle la sociĂ©tĂ© par la terreur et la rĂ©pression. Mais il faut Ă©galement que les Allemands adhĂšrent Ă lâidĂ©ologie nazie, câest pourquoi ils sont littĂ©ralement embrigadĂ©s, notamment dans les Jeunesses hitlĂ©riennes et par la propagande affiches, dĂ©filĂ©s etc. Le rĂ©gime nazi repose ensuite sur une idĂ©ologie qui est raciste et antisĂ©mite. Pour Hitler, le monde est constituĂ© de diffĂ©rentes races» dont une race supĂ©rieure», la race aryenne, appelĂ©e Ă dominer les races infĂ©rieures» Slaves, Juifs, Tziganes. Câest la raison pour laquelle les lois de Nuremberg de 1935 excluent les Juifs de la nation allemande et que des pogroms se multiplient nuit de Cristal en 1938. Enfin, le rĂ©gime nazi est un rĂ©gime expansionniste qui cherche Ă dominer lâEurope. Hitler dĂ©fend en effet la nĂ©cessitĂ© de conquĂ©rir un espace vital» vers lâEst. Pour se faire il ordonne la remilitarisation de lâAllemagne, interdite par le traitĂ© de Versailles, et signe des alliances avec lâItalie fasciste et le Japon. AprĂšs lâannexion de lâAutriche et des SudĂštes en 1938, il attaque la Pologne le 1er septembre 1939 et propulse le monde dans une nouvelle guerre mondiale. Ainsi, les principales caractĂ©ristiques du rĂ©gime nazi sont dâĂȘtre un rĂ©gime totalitaire, comme lâURSS de Staline. Cependant, Ă lâinverse du communisme, lâidĂ©ologie nazie est raciste, antisĂ©mite et belliciste elle veut la guerre. Ce rĂ©gime Ă lâorigine de millions de morts, dont 6 millions de Juifs, victimes dâun gĂ©nocide, ne survivra pas Ă la fin de la guerre. HISTOIRE - LâEurope, un theÌaÌtre majeur des guerres totales 1. a. octobre 1917 b. 1939 et 1945 c. 1936 2. Sur la frise ci-dessous, placez, en utilisant des figureÌs adapteÌs, les trois eÌveÌnements ou peÌriodes preÌsenteÌs aÌ la question 1. Placer des traits avec des numĂ©ros 1, 2 pour la rĂ©volution russe 1917 et victoire du Front populaire 1936, colorier entre 1939 et 1945 et faire lĂ©gende avec Seconde Guerre mondiale. âą Exercice 3 Questions - Document 1 1- Ce professeur pense quâune Ă©ducation aux mĂ©dias est nĂ©cessaire pour les collĂ©giens car elle leur permettra de faire preuve dâun esprit critique face Ă une information vĂ©rifier quâelle est vraie mais aussi dâapprendre comment produire du contenu mĂ©diatique. 2- Lâinformation se vĂ©rifie par lâĂ©tude de la source qui la produit il faut que ce soit un site institutionnel ou un mĂ©dia reconnu un journal, une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision. Les journalistes doivent eux-mĂȘmes vĂ©rifier leurs sources. De plus une information doit ĂȘtre replacĂ©e dans son contexte, câest Ă dire dans le temps oĂč se dĂ©roulent les Ă©vĂ©nements. Un fait peut ĂȘtre choquant ou interdit aujourdâhui mais ĂȘtre comprĂ©hensible et permis Ă une autre Ă©poque. Document 2 3- La valeur de la RĂ©publique mentionnĂ©e dans lâarticle 11 est la libertĂ© et notamment la libertĂ© de la presse. Elle est limitĂ©e par la loi dans le cas oĂč elle est abusive, câest Ă dire quâelle ne respecte pas la libertĂ© dâautrui droit Ă lâimage, propos diffamatoires. Documents 1 et 2 4- Le conseil de vie collĂ©gienne vous invite Ă participer au journal du collĂšge! Venez ici prĂ©senter vos projets, racontez-y vos anecdotes et conseillez vos camarades par vos choix de lecture ou de musiques. Apprentis journalistes, rejoignez-nous! Mais attention, vous ne pourrez pas diffuser la photo dâun camarade sans lui en avoir demandĂ© lâautorisation, câest le droit Ă lâimage, et vous ne pourrez pas non plus dire du mal dâun professeur, car il sâagirait de diffamation. Vous devez, comme apprenti journaliste, respecter un code de dĂ©ontologie ne pas diffuser de fausses informations, vĂ©rifier vos sources et toujours prĂ©senter les faits dans leur contexte. Câest Ă vous dâobserver, dâessayer dâexpliquer et vous pouvez mĂȘme Ă©mettre un avis. Le journaliste nâest pas tenu Ă la neutralitĂ©, notre journal pourra exprimer vos opinions, Ă condition quâelle ne heurte personne, nâappelle pas Ă la violence, bref, Ă condition quâelle respecte la loi. Ce mĂ©dia ne vous permettra pas de liker» abusivement ou de tenir des propos injurieux en commentaire, qui sont aujourdâhui les flĂ©aux des rĂ©seaux sociaux, mais il vous permettra de mettre un coup de projecteur sur ce qui vous intĂ©resse vraiment. Le sujet dâhistoire-gĂ©ographie au brevet professionnel du vendredi 1er juillet âą Exercice 1. Analyser et comprendre des documents en histoire et en gĂ©ographie 20 points HISTOIRE - ThĂšme - Le monde depuis 1945 Document 1 - Une du journal LibĂ©ration, 1er janvier 1999. Cette une du journal LibĂ©ration du 1er janvier 1999 annonce la crĂ©ation officielle delâeuro. Cette nouvelle monnaie sera utilisĂ©e seulement Ă partir du 1er janvier 2002. Document 2 - Discours de M. Jacques Chirac, prĂ©sident de la RĂ©publique, 31 dĂ©cembre 2001. Mes chers compatriotes, Avec lâarrivĂ©e de lâeuro, nous allons vivre dans quelques heures un moment historique 300 millions dâEuropĂ©ens partageront dĂ©sormais la mĂȘme monnaie. Câest lâEurope qui avance. Câest lâEurope qui progresse. [âŠ] Lâeuro est une victoire de lâEurope. AprĂšs un siĂšcle de dĂ©chirements, de guerres, de tĂątonnements, voici que, dans la paix, lâunitĂ© et la stabilitĂ©, notre continent affirme enfin son identitĂ© et sa puissance! [âŠ] Bien sĂ»r, il faudra Ă chacune et Ă chacun un temps dâadaptation pour trouver ses repĂšres, apprendre les prix, apprivoiser la nouvelle monnaie. Certains Ă©prouveront peut-ĂȘtre des difficultĂ©s. En y mettant toute la patience, lâattention et lâentraide nĂ©cessaires, vous verrez que les nouvelles habitudes ne tarderont pas Ă venir. Mais vous le savez bien, il ne sâagit pas seulement de remplacer nos francs par des euros. Lâeuro, câest une chance dâavenir supplĂ©mentaire pour la France et les Français. Et câest aussi une nouvelle façon dâĂȘtre en Europe, de vivre lâEurope, une Europe du quotidien qui doit devenir pleinement celle des citoyens. [âŠ] Oh, lâeuro nâest pas une fin en soi. Il signifiera, pour nous, plus de croissance, plus dâemplois, plus de pouvoir dâachat, plus dâĂ©changes. Une France plus forte. Mais il doit ĂȘtre avant tout un instrument au service de lâEurope des hommes que nous construisons. Ă nous maintenant dâen tirer parti! Car si lâeuro est une chance, câest aussi un dĂ©fi. Source le 3 janvier 2002 Questions Document 1 1 Quel Ă©vĂšnement historique cette une de journal prĂ©sente-t-elle? 2 La une du journal LibĂ©ration du 1er janvier 1999 annonce âŠÂ» Recopiez cette phrase sur votre copie et complĂ©tez-la Ă lâaide dâune des propositions ci-dessous - ⊠la mise en circulation des piĂšces et des billets en euros dans onze pays europĂ©ens au 1er janvier 1999. - ⊠la crĂ©ation de lâeuro comme monnaie officielle de onze pays europĂ©ens Ă partir du 1er janvier 1999. - ⊠la suppression des piĂšces et des billets en francs Ă cette date du 1er janvier 1999. 3 DĂ©crivez la tenue et lâattitude du personnage prĂ©sent sur cette une. Document 2 4 Reproduisez le tableau sur votre copie et complĂ©tez-le Ă lâaide dâinformations prĂ©levĂ©es dans le document. 5 Relevez dans le texte la difficultĂ© que le passage Ă lâeuro va poser Ă une partie de la population. Documents 1 et 2 6 Indiquez au moins trois aspects positifs que reprĂ©sente le passage Ă lâeuro dâaprĂšs ces deux documents. âą Exercice 2. MaĂźtriser diffĂ©rents langages pour raisonner et utiliser des repĂšres historiques et gĂ©ographiques 20 points GEOGRAPHIE - ThĂšme - Pourquoi et comment amĂ©nager le territoire? 1 Sous la forme dâun dĂ©veloppement construit dâune quinzaine de lignes et en vous appuyant sur un exemple Ă©tudiĂ© en classe, dĂ©crivez les objectifs de lâamĂ©nagement du territoire aujourdâhui en France. Pour vous aider, vous pourrez utiliser les mots et les expressions suivants inĂ©galitĂ©s territoriales, transports, services publics, environnement, dĂ©veloppement Ă©conomique, acteurs, Ătat, collectivitĂ©s, conflit dâusages. 14 points 2 Mobiliser des repĂšres gĂ©ographiques. 6 points - Ă partir de la lecture de la carte, reportez en lĂ©gende le figurĂ© correspondant aux massifs montagneux. - Ă partir de la lecture de la carte, indiquez en lĂ©gende Ă quoi correspondent les ronds noirs. - Pour chaque photographie de lieu, indiquez le chiffre lui correspondant sur la carte. Ă RĂALISER SUR LâANNEXE PAGE 9/9 Document 2 - Discours dâinauguration du monument par le prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron du 11 novembre 2019. Le chef de lâĂtat vit avec cette part de tragique que renferme en puissance chacune de ses dĂ©cisions. Il assume au quotidien, avec la ministre et les chefs dâĂ©tat-major, la duretĂ© des missions et des combats, les blessĂ©s, les morts aussi, hĂ©las. Mais il le faut. Pour la dĂ©fense de nos concitoyens. Pour la protection de nos intĂ©rĂȘts. Pour la stabilitĂ© du monde. Et parce quâil le faut, nous continuerons, aujourdâhui comme hier, demain, encore, toujours, Ă dĂ©fendre nos valeurs et Ă combattre nos ennemis. La France ne cessera pas dâexercer ses responsabilitĂ©s, dâassumer la place singuliĂšre quâelle occupe dans le concert des nations1 et de porter cette voix qui rĂ©sonne si puissamment parmi les peuples parce que, gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration, des Français ont consenti Ă tout sacrifier pour la paix. [âŠ] Jâadresse aussi mes plus vives salutations et ma reconnaissance Ă tous ceux qui, en ce moment mĂȘme, sont dĂ©ployĂ©s partout oĂč nos intĂ©rĂȘts le commandent. Dans les plaines immenses et arides du Sahel, dâAfrique ou du Levant, sur les mers et dans les abysses2 des ocĂ©ans, vous ĂȘtes Ă la fois nos sentinelles et notre bouclier. Soyezen remerciĂ©s.» 1. Concert des nations expression qui dĂ©signe lâensemble des pays du monde qui respectent les rĂšgles diplomatiques. 2. Abysses profondeurs. Source texte du discours officiel publiĂ© sur le site de LâElysĂ©e, le 11 novembre 2019. Questions Document 1 1 En lâhonneur de qui ce monument est-il construit? 2 Recopiez et complĂ©tez le tableau ci-aprĂšs pour comprendre ce monument Document 2 3 Identifiez au moins deux missions que poursuit lâarmĂ©e française Ă lâĂ©tranger dâaprĂšs le prĂ©sident de la RĂ©publique. 4 Ă lâaide des deux expressions suivantes - devoir de dĂ©fense et devoir de mĂ©moire - complĂ©tez sur votre copie les phrases suivantes âą Lors dâactions de commĂ©moration, on accomplit un ⊠⹠Lors dâengagements dans des missions avec lâarmĂ©e française, on accomplit un⊠Documents 1 et 2 5 Suite Ă lâinauguration du monument aux morts, votre professeur vous demande de rĂ©diger un texte de quelques lignes qui explique lâimportance de lâengagement des soldats en opĂ©rations extĂ©rieures. Le corrigĂ© dâhistoire-gĂ©o au brevet voie professionnelle
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