GaëlleJacquin Couret: titulaire du DMA costumier réalisateur et du BAFA; 3 ans d’expériences en tant qu'animatrice formatrice à l'École de la laine à Vasles (79). " Toujours entre le fil et la ferme, j'ai fait mes études dans un lycée agricole, tiraillée entre sauver le monde dans l'agroforesterie ou entrer dans le milieu extra-ordinaire du spectacle, j'aifabriquer les cisailles. Placez vos deux lingots de fer dans votre établi. Disposez-les comme ceci. Placez un lingot dans le coin en bas à gauche de votre plus, comment faire un ciseau sur Minecraft ? Cet outil est réalisé très simplement à partir de 2 lingots de fer et d’un établi. Les ciseaux sont utilisés pour tondre les moutons plus précisément pour ramasser la laine, et avec cette utilisation, les ciseaux ne se détériorent aussi, comment récupérer de la laine Minecraft ? Ajout des cisailles pour récolter la laine sans frapper les moutons, lâchant deux à quatre blocs de laine. La laine ne peut plus être récoltée en frappant les moutons mais peut être récupérée en tuant un mouton non tondu. Les moutons peuvent de nouveau manger de l’herbe et des herbes hautes pour regagner leur autre question fréquente est, comment on fait une trappe ? Crafter la trappe. Placez les 6 planches de bois dans la table à crafter. Remplissez la grille comme suit Placez 3 planches de bois sur la ligne gens demandent aussi, comment adopter un mouton sur Minecraft ? Le joueur peut attirer deux moutons en prenant du blé dans la main et le leur donner, ainsi les deux moutons s’accoupleront pour donner naissance à un faut qu’ils aient accès à des blocs d’herbe. Ils mangent l’herbe pour instantanément faire repousser leur laine. C’est plutôt rapide, tu as du enfermer tes moutons dans des enclos sans teinture marron nom anglais brown dye est une teinture primaire utilisée pour colorer en marron la laine blanche, la terre cuite ou le collier d’un chien apprivoisé, et qui s’obtient en plaçant des fèves de cacao dans une grille de trappe peut être placée sur la partie inférieure ou supérieure d’un bloc. Lorsqu’une trappe est placée sur la partie supérieure, elle s’ouvre en tournant vers le haut ; lorsqu’elle est placée sur la partie inférieure, elle s’ouvre en tournant vers le juste de mettre un piston avec un levier caché et c’est tout .Placez l’étiquette sur le mouton et voilà votre mouton change de couleur tant qu’il porte l’étiquette. Si vous tuer le mouton vous récupérerez une laine blanche ! Voilà de quoi mettre de la couleur dans vos pâturages !Vache Les vaches sont attirées par le blé, et peuvent se reproduire avec. Cochon Pour attirer des cochons, il faudra plutôt utiliser des carottes. Mouton Pour les moutons, c’est également du blé qu’il faudra utilisé Poulet Les poulets quant a eux, préfèrent les graines de bléPour cela, il vous faudra renommer un mouton grâce à un Nametag et une enclume. Vous le renommerez » jeb_ . Le mouton va prendre virer d’une couleur puis d’une autre et ainsi de suite. Vous avez donc votre mouton multicolore existe également des filières industrielles de transformation de la laine de mouton en isolant en rouleaux, en panneaux, ou encore en écheveaux. La laine est lavée avec du savon et de la soude pour enlever le suint et donc l’odeur. Elle reçoit un traitement insectifuge et ignifuge avant d’être du suint et de son odeur, la laine sous forme de panneaux ou de rouleaux doit être protégée contre les mites. Trois traitements sont envisageables Le sel de bore est souvent utilisé en traitement dans la construction insecticide et fongicide. C’est une substance dite filage à la main Il s’effectue avec un fuseau ou un rouet. Les fibres peuvent être filées sans avoir été lavées ni cardées, c’est le filage en suint. Mais on peut choisir de laver la laine avant filage. Il est nécessaire de dessuinter la laine à l’aide d’un tensioactif ou de cristaux de fabriquer un colorant gris dans Minecraft, vous devrez combiner un colorant noir et blanc dans une table d’artisanat.
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 2204 Alors ceci est un mini tuto fait avec mes maigres petites connaissances. Mais c'est pour vous montrer qu'on peut faire des choses déjà sympa rien qu'avec ce que je sais déjà . Le principe d'un fil, c'est de tourner la fibre, la vriller, pour la rendre solide. Ainsi , si on a un seul cheveu, il est fin et casse si on tire dessus mais si on rassmeble ses cheveux et qu'on les tournent sur eux même ou qu'on les tresse, ils sont d'emblée plus résistants. Regardez comment est composé votre fil il est composé de plusieurs brins, vrillés ensemble, selon un sens Ici la partie diagonale dessine un \ on dit qu'on a une torsion en S dans l'autre sens on parle de torsion en Z Pour le premier fil cela n'a aucune importance, mais si on choisit un sens, on s'y tient jusqu'au bout de ce fil. On va utiliser un rouet pour vriller de manière considérable un fil. Les rouets se distinguent par le ratio qui est le nombre de tours donnés au fil en faisant juste un tour sur la roue du rouet. L'idée est de tordre le fil et de le mettre sur la bobine. Dans le cas de mon Louët S10, ma pédale active ma roue pour avoir la torsion tandis que mon épinglier le truc avec des crochets va permettre de mettre le fil sur la bobine. Donc on va installer la bobine sur l'épinglier. La bobine étant creuse on va juste l'enfiler et l'installer ensuite sur le rouet. L'ensemble va tourner mais chacun à sa vitesse oOn glisse l'épinglier sous le frein en cuir noir et on remet le frein par dessus la partie plastique. Ce qui est bien sur le Louët c'est qu'on peut filer frein desséré je traduis par inutile de se préoccuper du frein pour l'instant . On position ensuite la courroie de transparente sur la bobine J'installe ensuite mon fil sur la bobine on s'aide d'un fil du commerce et on va le passer sur l'épinglier en choisissant un crochet. On passe le fil dans le petit trou de l'épinglier. Pour aider on peut utiliser des tiges pour manger les fruits de mer. Au bout d'un moment, il faut déplacer le fil sur un autre crochet de l'épinglier. Une fois en bas on change de côté de l'éinglier. Les crochets étant placés en quiconce, on remplit mieux la bobine et on met plus de fil dessus, donc pas besoin de couper le fil. On va maintenant passer la fibre et la faire se transformer en fil. On pédale sur le rouet pour faire tourner la roue et donc la bobine. On tient les fibres dans la main droite tandis que la main gauche bloque le mouvement de torsion donné par le rouet. On va tirer les fibres entre les 2 mains pour obtenir la quantité voulue et déterminer l'épaisseur du fil. Une fois qu'on a ce qu'on veut, on relâche un peu les doigts de la main gauche. Immédiatement le mouvement de torsion diffuse vers les fibres et la main droite. Rapidement, il faut repincer les doigts de la main gauche sinon c'est le paquet de fibres qu'on va tordre. Le rouet lui continue à tourner normal, on a continué à pédaler donc il continue à vriller le fil qui est devant la main gauche. Il faut donc le lâcher la traction pour que ce fil nouvellement formé se place sur la bobine sinon cela fait des zizouigouis. Et là on recommence on tire le fil entre les mains, on déserre la main gauche, on resserre la main gauche, on fait avancer les 2 mains vers le rouet. Tout cela en continuant de pédaler régulièrement sans à coup. Et on recommence etc... La difficulté est de coordonner les mouvements de pédalage, d'étirement et de pincer. Il importe de pédaler lentement pour avoir le temps de penser à tout. Ensuite c'est de gérer les inévitables erreurs de coordination - on pédale pied nu pour mieux sentir ce qu'on fait - on pédale trop vite sans lâcher le fil de la main gauche on fait des zigouigouis - on s'arrête de pédaler on doit retrouver le sens du pédalage - ça ne redémarre pas à la pédale il faut le tourner depuis la bobine ou l'épinglier - on s'est trompé de sens cela fait des zigouigouis sur l'épinglier - on n'a pas repincé assez vite la main gauche on vrille les fibres, alors il faut le laisser dévriller tout seul - on a trop tiré entre les 2 mains le fil est trop fin, il casse, il faut reprendre en pensant à pédaler dans le bon sens - on a pris trop peu de fibre, il faut en remettre - on ne dose pas l'épaisseur du fil, cela fait un fil beurk, mais on dit joliment qu'il est méché On va obtenir ce qu'on appelle un single ou un solitaire. Et voici ma production de gauche à droite. Je m'y suis mise tous les soirs de la semaine dernière, environ 2h. le premier fil violet, mélange de Corriedale déjà coloré que j'ai cardé à ma convenance 15m, c'est celui qui est montré au dessus Le fil du milieu, une fantaisie avec de la Corriedale déjà colorée et de la protéine de lait qui cassait tout le temps Et le 3ème à droite est du Devon Le résultat est déjà plus régulier, plus fin Je me suis alors lancée dans de belles fibres. Le Roving Vert est une fibre Vilaines Emeraude Noire Le Roving multicolore est une fibre Hedgehog BFL Et voici ce que donne mon célibataire en Hedgehog, je suis contente d'être arrivée à faie du très fin. Magré ce que je croyais c'est venu assez vite. J'ai oublié de prendre en photo ma vilaines en célibataire avant son retord. Retord ?? Ben oui, les fils pour être plus solides et équilibrer la torsion, doivent être retordus. Allez je vous explique cela au prochain post. systemeb - dans filage tuto
Textilesde chanvre 101 et comment ils sont fabriqués. Au fil des millénaires, les humains ont perfectionné les techniques de culture, de récolte et de transformation du chanvre pour tirer les fibres servant à la fabrication de vêtements et autres. Aujourd’hui, d’innombrables types de textiles existent pour satisfaire toutes exigences. Ludivine Drouet sort un lapin avec de longs poils noirs et blancs d’un immense clapier fabriqué par son mari. C’est Chamallow, dit-elle en le prenant dans ses bras. Souvent, les lapins angoras sont sur un caillebotis. Chez moi, ils sont sur du foin. » Installée à Saint-Silvain-Bas-le-Roc, la jeune femme a beaucoup d’affection pour ses animaux. Tous les trois mois, les lapins perdent leurs poils », ajoute-t-elle. Il lui suffit de les brosser pour récupérer leur toison. Elle a la particularité d’être extrêmement douce. Ça ne leur fait pas mal. » Photo Bruno Barlier Lapins angoras et chèvres cachemire En plus de ses six lapins angoras allemands, Ludivine Drouet s’occupe de huit chèvres cachemire et de treize moutons de différentes races. Ça me permet d’avoir des couleurs variées, indique-t-elle. Je fais les petites annonces pour essayer de récupérer des animaux. J’ai adopté des moutons qui allaient à l’abattoir. » Cette jeune femme souriante, originaire de Nancy, a déménagé en Creuse il y a deux ans avec son mari natif de Fécamp en Normandie. Elle s’est formée au travail de la laine pendant huit semaines à Felletin, avec l’association Lainamac. J’ai appris toutes les étapes la tonte, la teinture végétale, le filage, le tricot à la main et à la machine », raconte-t-elle. Photo Bruno Barlier Aujourd’hui, elle fait tout de A à Z. Je voulais éviter que ma laine traverse la France. » Une fois que le tondeur est venu pour s’occuper des moutons les chèvres cachemire muent, il n’y a pas besoin de les tondre, Ludivine trie la laine et la lave. Elle utilise de l’eau de pluie afin de ne pas gaspiller la ressource. Huit heures pour filer un écheveau fin Elle carde ensuite la laine avec deux grosses brosses puis la file à la main avec un rouet. C’est l’étape la plus longue. Elle demande patience et technicité. Il faut huit heures pour filer un écheveau fin, indique la créatrice. On fait un premier fil et on le retord sur lui-même pour que le fil se tienne et qu’on puisse le tricoter. »Photo Bruno Barlier Recevez par mail notre newsletter éco et retrouvez l'actualité des acteurs économiques de votre région. Dans l’atelier aménagé à côté de sa maison, on trouve un petit coin boutique joliment décoré. Les visiteurs peuvent acheter des écheveaux de la marque de Ludivine Drouet, baptisée Laines d’Ep Nell ». Les grosses pelotes sont toutes de couleurs naturelles écru, marron et noir. Les prix varient de 14 € pour un écheveau 100 g de laine de mouton, à 38 € pour de l’alpaga très fin. Une petite photo de l’animal qui a permis de fabriquer la laine décore l’étiquette. Photo Bruno Barlier La jeune femme travaille aussi avec les filatures creusoises Fonty et Terrade. J’utilise leur laine française. Je la vends et je la transforme avec de la teinture végétale que je fais moi-même avec des genêts, des baies de lierre, du henné ou des pelures d’oignon. » Elle a aménagé à cet effet un jardin dédié aux plantes tinctoriales non loin de sa maison. Tricot et tissage Ludivine Drouet réalise des créations en tricot et en tissage écharpes, étoles, gants, bonnets, sacs… Elle s’est équipée en achetant pas mal de matériel rouets modernes, métier à tisser, machines à tricoter pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Photo Bruno Barlier Dans la boutique, on trouve quelques articles originaux comme des savons recouverts de feutre ou de tricot. On peut se laver comme avec un gant de toilette, explique-t-elle. Ça évite que le savon ne s’use trop vite. » La jeune créatrice a plusieurs projets en tête elle aimerait proposer des stages de découverte l’été et faire visiter sa petite ferme. En attendant, pour compléter ses revenus, elle travaille dans les services à la personne, en plus de son activité autour de la laine. PRATIQUE. On peut trouver la laine et les créations de Ludivine Drouet dans son atelier-boutique à Saint-Silvain-Bas-le-Roc, lieu-dit la Villette », sur la route des Pierres jaumâtres en arrivant de Boussac. Ouvert tous les jours de 14 heures à 19 heures. Également à la boutique artisanale de Boussac avenue Pierre-Leroux et sur le site Internet Tél. Ils ont choisi la Creuse Ludivine Drouet était auparavant installée dans le Puy-de-Dôme, en zone de montagne, avec son mari. Le couple cherchait une maison avec un plus grand terrain pour ses animaux. Il y avait beaucoup de sapins et pas assez de prairie là où nous étions avant », raconte la jeune femme. Le couple a trouvé son bonheur à Saint-Silvain, près de Boussac. Il a acheté une ancienne ferme avec 5,5 hectares et a entièrement restauré la maison. Un tondeur de moutons lance sa marque de laine en Creuse 2018 Catherine Perrot unrouet fonctionne relativement simplement, il doit tourner soit dans un sens, soit dans l'autre, avec une vitesse plus ou moins élevée suivant ce qu'on veut filer (oui, oui je vous parle bien d'un rouet à filer la laine !!) . je viens donc vers vous pour glaner quelques astuces sur les pièces qui me seraient nécessaires pour la partie Télécharger l'article Télécharger l'article Le cardage consiste à démêler et à lisser la laine de mouton à l'aide de deux brosses appelées cardes » afin qu'elle puisse servir à faire des œuvres d'art en laine ou du fil de laine à tricoter. Les cardes ressemblent à des brosses pour chiens, mais elles sont conçues exprès pour préparer les fibres de laine. Le cardage peut également servir à créer différents mélanges de fibres ou à mélanger différentes couleurs. Une fois que vous saurez comment faire, vous pourrez commencer à préparer la laine à la main chez vous [1] . 1Secouez la laine. Secouez la laine pour éliminer la terre et la végétation qui se trouvent en surface. Il faut uniquement carder la laine propre, car la saleté peut empêcher les cardes d'être efficaces. La laine de mouton fraichement tondue a également des saletés enfouies profondément dans les fibres, il faut donc bien la laver. 2Remplissez une bassine d'eau chaude. Prenez un seau ou débarrassez un évier pour y laver la laine. Le récipient doit être assez grand pour accommoder largement la quantité de laine à laver. L'eau doit être à environ 80 °C. Si elle est trop chaude, elle éliminera les huiles naturelles de la laine. 3 Ajoutez du détergent. Versez un peu de liquide vaisselle dans l'eau. Pour protéger les fibres de laine, évitez d'utiliser un savon ou un autre détergent contenant un agent de blanchiment comme la javel. Après avoir ajouté le liquide vaisselle, agitez l'eau jusqu'à ce qu'elle mousse [2] . Pour obtenir des résultats optimaux, utilisez un détergent dont le pH est compris entre 7 et 9. La plupart des liquides vaisselle doux ont un taux d'acidité neutre un pH de 7 et vous devriez pouvoir vous en servir pour laver la laine [3] . Vous pouvez acheter du liquide vaisselle doux dans n'importe quel supermarché. 4 Plongez la laine dans l'eau. Immergez-la complètement et laissez-la tremper dans l’eau chaude pendant une dizaine de minutes. L'eau devrait détacher les particules de saleté de façon à ce qu'elles se séparent des fibres ou que vous puissiez les éliminer plus facilement en frottant délicatement la laine. Frottez la laine avec les mains pour bien la laver [4] . Répétez le procédé au besoin. Il faudra peut-être faire tremper la laine deux ou trois fois pour qu'elle soit parfaitement propre. 5Videz l'évier. Enlevez la laine et retirez la bonde pour évacuer l'eau de l'évier ou bien videz le seau. Rincez l'évier ou le seau pour chasser les saletés qui restent. 6Rincez la laine. Rincez la laine pour éliminer toute trace de détergent. Vous saurez que la laine est suffisamment rincée lorsqu'elle ne produit plus du tout de bulles de savon. Il faudra peut-être rincer la laine trois fois, voire plus [5] . 7Posez la laine sur une serviette. Posez la laine mouillée sur une serviette de bain épaisse. Celle-ci absorbera une partie de l'eau, ce qui permettra à la laine de sécher plus rapidement. Enroulez la serviette autour de la laine et pressez-la doucement pour absorber autant d'eau que possible [6] . 8Laissez sécher la laine. Posez la laine à plat pour qu'elle sèche. Vous pouvez débarrasser un espace sur un bureau ou une table et y poser la laine sur une autre serviette propre et sèche. Vous pouvez également poser la laine à plat sur un séchoir. Laissez-la sécher toute une nuit. N'essayez pas de carder la laine tant qu'elle n'est pas complètement sèche. Publicité 1 Achetez des cardes. Achetez des cardes à main dans un magasin vendant du matériel de filage ou de loisirs. Les cardes sont de petites plaques de bois couvertes de petits pics en métal. Souvent, elles ressemblent beaucoup à des brosses pour chats ou pour chiens. Faites attention à ne pas acheter des cardes pour coton. Cherchez-en faites exprès pour la laine [7] . Les cardes à laine peuvent être petites ou grandes. Si vous n'avez pas beaucoup de force dans les bras, les grandes peuvent être difficiles à utiliser. Certaines cardes à laine ont des pics très proches les uns des autres. Elles sont plus difficiles à séparer, mais permettent de rendre la laine plus fine. Les cardes à main ont différents types de pics ayant différentes fonctions. Les cardes aux pics larges servent à carder les fibres épaisses comme la laine et le mohair. Les pics plus fins servent généralement à carder les fibres plus douces et fines comme le coton et l'angora. 2Couvrez une carde de laine. Mettez une couche fine de laine sur une des cardes. La laine doit être posée sur la face avec les pics. Couvrez la surface de la carde de façon à ce que les pics soient pratiquement tous couverts, mais sans pour autant que la laine dépasse sur les côtés. Ne mettez pas de laine sur la deuxième carde. 3Asseyez-vous. Asseyez-vous et gardez les genoux dégagés. Posez la carde couverte sur votre genou gauche avec la laine dirigée vers le haut. Tenez le manche de la carde avec la main gauche. Si vous êtes gaucher, posez la carde sur votre genou droit et tenez-la avec la main droite. 4Prenez l'autre carde. Tenez la carde vide avec la main droite ou votre main dominante. Positionnez-la de manière à ce que les pics soient orientés vers le bas, en direction de la laine sur l'autre carde. 5Passez la carde vide sur l'autre. Commencez en haut de la carde couverte en face de son manche. Allez doucement du haut jusqu'au bas de la carde en un seul coup. Répétez ce mouvement en faisant toujours glisser la carde dans la même direction. Vous n'avez pas besoin d'appuyer très fort. Les pics de la carde supérieure devraient prendre quelques fibres à chaque coup et les démêler [8] . 6Continuez le procédé. Répétez le procédé jusqu'à ce que toute la laine ait été transférée sur la carde de droite. Cela peut prendre jusqu'à 5 minutes en fonction de l'allure à laquelle vous cardez. Publicité 1Répétez le procédé. Cardez à nouveau la laine pour la rendre encore plus fine. Une fois que la carde de droite est couverte, posez-la sur votre genou gauche. Prenez la carde de gauche désormais vide avec votre main droite et faites-la glisser doucement sur la carde couverte, comme vous l'avez fait précédemment. 2Continuez d'alterner. Continuez d'alterner la position des cardes jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune saleté et que la laine ait une apparence bien uniforme. Examinez les fibres cardées de près. Si elles forment des lignes parallèles, la laine est prête. 3Enlevez la laine de la carde. Une fois que la laine est bien fine, retirez-la de la carde. Commencez en haut de la carde et allez lentement jusqu'au manche en soulevant la laine d'une extrémité à l'autre. Vous pouvez vous servir de la carde vide pour vous aider à soulever et à replier les fibres du haut. À mesure que vous soulevez la laine, enroulez-la lâchement sur elle-même pour faire un rouleau. Elle doit former un long ruban régulier appelé ruban de carde » [9] . Publicité Conseils Si vous avez beaucoup de laine à carder, songez à acheter une cardeuse à rouleau. Cet outil permet de carder de grandes quantités de laine rapidement. Publicité Avertissements Vous risquez d'avoir mal aux bras et aux épaules après avoir cardé une grande quantité de laine ou après avoir passé beaucoup de temps à carder. Publicité Éléments nécessaires Des cardes à main De la laine de mouton fraichement tondue Des sacs respirants De l'eau Du liquide vaisselle Un seau Une serviette de bain À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 28 833 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Parcontre le brillant qui reste est définitivement fixé (c’est le brillant dit indestructible). La plasticité de la laine intervient encore dans le très important traitement d’apprêt qu’est le foulage. Traitement qui transforme la toile de laine Prochaines démonstrations jeudi 18 août 2022, – 1111 jeudi 25 août 2022, – 1111 vendredi 26 août 2022, – 611 dimanche 28 août 2022, – 641 Un doux ronronnement régulier s’échappe du rouet auquel Silvia Omlin travaille en ce dimanche après-midi. Assise dans la chambre de séjour de la maison vigneronne de Richterswil ZH 611, elle travaille la laine des moutons de Ballenberg. Comme elle, des milliers de femmes ont fait les mêmes gestes pendant des siècles. Le rouet ne tourne pas très vite, les fibres sont courtes et la fileuse doit se concentrer et travailler lentement. Soigneusement, elle les pince et les tourne entre son pouce et son index. Le rouet suit le mouvement et tord les fibres pour en faire un fil. Lorsque Silvia Omlin aura fini de filer, elle tordra deux fils pour en faire un seul, plus épais et plus solide. Dans la maison de Wila ZH 641 aussi, on peut observer des fileuses à l’œuvre, qui transforment le lin en un fil délicat. Un secteur économique important C’était souvent pour couvrir ses propres besoins que l’on filait. En Suisse, c’était aussi un travail à domicile largement répandu qui procurait à de nombreuses familles un petit revenu de complément à l’agriculture. Il arrivait encore que les familles vivent du filage notamment en Suisse orientale, dans les cantons de Zurich, de Glaris et certaines régions de l’Argovie, ce travail était souvent la principale source de revenu. Aux XVIe et XVIIe siècles, la population du pays a filé d’énormes quantités de fibres de lin pour l’industrie toilière saint-galloise, alors florissante. Plus tard, c’est l’industrie du coton qui a eu besoin de mains fileuses. Wila, dans l’Oberland zurichois, comptait en 1787 un total de 540 fileurs. Lorsque les premiers métiers à filer furent introduits vers 1810, cette activité fut remplacée par le tissage à domicile. Laine teinte naturellement La laine filée par Silvia Omlin et ses collègues peut être achetée auprès des fileuses elles-mêmes ou dans la boutique. Elle est teinte naturellement, avec du tagète, du sureau, des écorces d’arbres ou du brou de noix. On trouve aussi à acheter divers objets tricotés des manchons, des bonnets ou des châles.Gandhiau rouet Histoire des arts Session 2015 Gandhi au rouet I) Présentation de l’œuvre 1) Nature et auteur de l’œuvre : Il s'agit d'une photographie de Mohandas Karamchand Gandhi en noir et blanc prise, en 1946, pour la couverture du magazine Life par Margaret Bourke-White , photographe et une photojournaliste américaine. Margaret Bourke-White a voyagé
Inspirés de modèles de nos anciens, les rouets KROMSKI sont idéals pour filer la laine. Tous les rouets sont fabriqués en Pologne par l’entreprise artisanale familiale Kromski. Les pièces en bois local sont tournées à la main et l’utilisation du plastique est limité et très peu visible ce qui permet un aspect visuel esthétique et fidèle aux rouets d’antan. Leur fonctionnement ancestral a également été respecté et la mécanique, d’une aisance fluide et subtile, contribue à un filage confortable même dans des longues séances. Le filage à la main devient alors un moment de plaisir et de détente, presque méditatif. D’un point de vue ergonomique Je mesure 1m96 et je chausse du 47. Ma femme mesure 1m64 et chausse du 38. Une indication personnelle pour dire que ces rouets conviennent à toutes sortes de morphologies avec autant d’aisance et de naturel. Chaque rouet est livré démonté avec une notice de montage en anglais. Il existe des vidéos sur Youtube montrant l'assemblage ; j'indique le lien vers la vidéo correspondante sur la page produit de chaque rouet. Tous les rouets Kromski sont garantis 5 ans par le fabricant. Il y a 7 produits. Affichage 1-7 de 7 articles Affichage 1-7 de 7 articles En1941, la supérieure achète un wagon de tapioca avec l’aide d’un certain commandant R.69. Ce même commandant intervient auprès des services de Vichy pour que la congrégation puisse acheter 3 000 kilos de laine à matelas. Les sœurs ont installé une petite filature dans l’hôpital et ont appris à quelques malades à filer laAu Moyen Âge , la laine était transformée en tissu dans le commerce florissant de la production de laine, dans l'industrie artisanale à domicile et dans les ménages privés à usage familial. Les méthodes pouvaient varier selon les moyens du producteur, mais les processus de base de filage, de tissage et de finition du tissu étaient essentiellement les mêmes. La laine est généralement cisaillée des moutons en une seule fois, ce qui donne une grande toison. Parfois, la peau d'un mouton abattu était utilisée pour sa laine; mais le produit obtenu, qu'on appelait laine tirée », était d'une qualité inférieure à celle tondue sur des moutons vivants. Si la laine était destinée au commerce par opposition à un usage local, elle était liée à des toisons similaires et vendue ou échangée jusqu'à ce qu'elle atteigne sa destination finale dans une ville de fabrication de draps. C'est là que le traitement a commencé. Tri La première chose faite à une toison était de séparer sa laine en ses différentes qualités par grossièreté, car différents types de laine étaient destinés à différents produits finaux et nécessitaient des méthodes de traitement spécialisées. De plus, certains types de laine avaient des utilisations spécifiques dans le processus de fabrication lui-même. La laine de la couche extérieure de toison était généralement plus longue, plus épaisse et plus grossière que la laine des couches intérieures. Ces fibres seraient filées en fil peigné . Les couches intérieures avaient de la laine plus douce de différentes longueurs qui serait filée en fil de laine . Les fibres plus courtes seraient ensuite triées par grade en laines plus lourdes et plus fines; les plus lourds seraient utilisés pour fabriquer des fils plus épais pour les fils de chaîne dans le métier à tisser, et les plus légers seraient utilisés pour les trames. Nettoyage Ensuite, la laine a été lavée; du savon et de l'eau feraient généralement l'affaire pour les gens les plus peignés. Pour les fibres qui seraient utilisées pour fabriquer des lainages, le processus de nettoyage était particulièrement rigoureux et pouvait inclure de l'eau alcaline chaude, de la lessive et même de l'urine périmée. L'objectif était d'éliminer la graisse de laine » dont est extraite la lanoline et autres huiles et graisses ainsi que la saleté et les corps étrangers. L'utilisation de l'urine était mal vue et même interdite à divers moments du Moyen Âge, mais elle était encore courante dans les industries domestiques tout au long de l'époque. Après nettoyage, les laines ont été rincées plusieurs fois. Battement Après rinçage, les laines étaient disposées au soleil sur des lattes de bois pour sécher et étaient battues, ou "cassées", avec des bâtons. Des branches de saule étaient souvent utilisées, et ainsi le processus s'appelait "willeying" en Angleterre, brisage de laine en France et wullebreken en Flandre. Battre la laine a aidé à éliminer tout corps étranger restant et à séparer les fibres emmêlées ou emmêlées. Teinture préliminaire Parfois, le colorant était appliqué sur la fibre avant qu'elle ne soit utilisée dans la fabrication. Si c'est le cas, c'est le point auquel la teinture se produirait. Il était assez courant de tremper les fibres dans une teinture préliminaire dans l'espoir que la couleur se combinerait avec une nuance différente dans un bain de teinture ultérieur. Le tissu teint à ce stade était connu sous le nom de "teint dans la laine". Les colorants nécessitaient généralement un mordant pour empêcher la couleur de s'estomper, et les mordants laissaient souvent un résidu cristallin qui rendait le travail avec des fibres extrêmement difficile. Par conséquent, le colorant le plus couramment utilisé à ce stade précoce était le pastel, qui ne nécessitait pas de mordant. Le pastel était un colorant bleu fabriqué à partir d'une herbe indigène d'Europe, et il fallait environ trois jours pour l'utiliser pour teindre la fibre et rendre la couleur rapide. Dans l'Europe médiévale plus tardive, un pourcentage si élevé de tissus de laine était teint avec du pastel que les ouvriers du tissu étaient souvent appelés ongles bleus». 1 Graissage Avant que les laines puissent être soumises au dur traitement qui les attendait, elles étaient graissées avec du beurre ou de l'huile d'olive pour les protéger. Ceux qui produisaient leur propre chiffon à la maison étaient susceptibles de sauter le nettoyage plus rigoureux, permettant à une partie de la lanoline naturelle de rester comme lubrifiant au lieu d'ajouter de la graisse. Bien que cette étape ait été effectuée principalement sur les fibres destinées au fil de laine, il est prouvé que les fibres plus longues et plus épaisses utilisées pour fabriquer les laine peignée étaient également légèrement graissées. Ratissage L'étape suivante dans la préparation de la laine pour le filage variait selon le type de laine, les instruments disponibles et, curieusement, si certains outils avaient été interdits. Pour le fil peigné, de simples peignes en laine ont été utilisés pour séparer et redresser les fibres. Les dents des peignes pouvaient être en bois ou, au fur et à mesure que le Moyen Âge avançait, en fer . Une paire de peignes était utilisée et la laine était transférée d'un peigne à l'autre et vice-versa jusqu'à ce qu'elle soit redressée et alignée. Les peignes étaient généralement construits avec plusieurs rangées de dents et avaient une poignée, ce qui les faisait ressembler un peu à une brosse à chien moderne. Les peignes étaient également utilisés pour les fibres de laine, mais au Moyen Âge central, les cartes ont été introduites. C'étaient des planches plates avec de nombreuses rangées de crochets métalliques courts et pointus. En plaçant une poignée de laine sur une carte et en la peignant jusqu'à ce qu'elle soit transférée sur l'autre, puis en répétant le processus plusieurs fois, une fibre légère et aérée en résulterait. Le cardage séparait les laines plus efficacement que le peignage, et cela sans perdre les fibres les plus courtes. C'était aussi un bon moyen de mélanger différents types de laine. Pour des raisons qui restent obscures, les cartes ont été interdites dans certaines parties de l'Europe pendant plusieurs siècles. John H. Munroe postule que le raisonnement derrière l'interdiction pourrait être la crainte que les crochets métalliques pointus n'endommagent la laine, ou que le cardage rende trop facile le mélange frauduleux de laines inférieures avec des laines supérieures. Au lieu d'être cardés ou peignés, certains lainages ont été soumis à un processus connu sous le nom de cintrage. L'arc était un cadre en bois arqué, dont les deux extrémités étaient attachées par une corde tendue. L'arc serait suspendu au plafond, la corde serait placée dans un tas de fibres de laine et le cadre en bois serait frappé avec un maillet afin de faire vibrer la corde. La corde vibrante séparerait les fibres. L'efficacité ou la fréquence de la révérence est discutable, mais au moins c'était légal. Filage Une fois les fibres peignées ou cardées ou courbées, elles étaient enroulées sur une quenouille - un bâton court et fourchu - en vue de la filature. La filature était principalement l'apanage des femmes. La célibataire tirait quelques fibres de la quenouille, les tordant entre le pouce et l'index pendant qu'elle le faisait, et les attachait à une broche tombante. Le poids de la broche tirerait les fibres vers le bas, les étirant pendant qu'elle tournait. L'action de rotation de la broche, avec l'aide des doigts de la célibataire, a tordu les fibres ensemble en fil. La célibataire ajoutait plus de laine de la quenouille jusqu'à ce que le fuseau atteigne le sol; elle enroulait ensuite le fil autour de la broche et répétait le processus. Les filatures se tenaient debout pendant qu'elles tournaient afin que la broche tombante puisse filer un fil aussi long que possible avant de devoir être enroulé. Les rouets ont probablement été inventés en Inde quelque temps après 500 EC.; leur première utilisation enregistrée en Europe remonte au 13ème siècle. Au départ, ce n'étaient pas les modèles assis pratiques des siècles suivants, alimentés par une pédale ; au contraire, ils étaient actionnés à la main et suffisamment grands pour que la célibataire ait besoin de se tenir debout pour l'utiliser. Cela n'a peut-être pas été plus facile pour les pieds de la célibataire, mais beaucoup plus de fil pourrait être produit sur un rouet qu'avec une broche tombante. Cependant, la filature avec une broche tombante était courante tout au long du Moyen Âge jusqu'au XVe siècle. Une fois le fil filé, il pouvait être teint. Qu'il ait été teint dans la laine ou dans le fil, la couleur devait être ajoutée à ce stade si un tissu multicolore devait être produit. Tricot Alors que le tricot n'était pas totalement inconnu au Moyen Âge, il reste peu de preuves de vêtements tricotés à la main. La relative facilité de l'artisanat du tricot et la disponibilité immédiate de matériaux et d'outils pour fabriquer des aiguilles à tricoter font qu'il est difficile de croire que les paysans n'ont pas tricoté eux-mêmes des vêtements chauds à partir de la laine qu'ils ont obtenue de leurs propres moutons. Le manque de vêtements survivants n'est pas du tout surprenant, compte tenu de la fragilité de tous les tissus et du temps qui s'est écoulé depuis l'ère médiévale. Les paysans auraient pu porter leurs vêtements tricotés en pièces, ou ils auraient peut-être récupéré le fil pour d'autres usages lorsque le vêtement était devenu trop vieux ou usé pour être porté plus longtemps. Le tissage était bien plus courant que le tricot au Moyen Âge. Tissage Le tissage du tissu était pratiqué dans les ménages ainsi que dans les établissements de confection de draps professionnels. Dans les maisons où les gens produisaient du tissu pour leur propre usage, le filage était souvent l'apanage des femmes, mais le tissage était généralement fait par les hommes. Les tisserands professionnels dans des lieux de fabrication comme la Flandre et Florence étaient aussi généralement des hommes, bien que les tisserandes ne soient pas inconnues. L'essence du tissage consiste simplement à tirer un fil ou un fil la trame » à travers un ensemble de fils perpendiculaires la chaîne », en enfilant la trame alternativement derrière et devant chaque fil de chaîne individuel. Les fils de chaîne étaient généralement plus résistants et plus lourds que les fils de trame et provenaient de différentes qualités de fibres. La variété des poids dans les chaînes et les trames pourrait entraîner des textures spécifiques. Le nombre de fibres de trame tirées à travers le métier à tisser en un seul passage pouvait varier, tout comme le nombre de chaînes que la trame passerait devant avant de passer derrière; cette variété délibérée a été utilisée pour obtenir différents motifs texturés. Parfois, les fils de chaîne étaient teints généralement en bleu et les fils de trame restaient non teints, produisant des motifs colorés. Des métiers à tisser ont été construits pour rendre ce processus plus fluide. Les premiers métiers à tisser étaient verticaux; les fils de chaîne s'étendaient du haut du métier à tisser au sol et, plus tard, à un cadre inférieur ou à un rouleau. Les tisserands se tenaient debout lorsqu'ils travaillaient sur des métiers verticaux. Le métier à tisser horizontal a fait sa première apparition en Europe au 11ème siècle, et au 12ème siècle, des versions mécanisées étaient utilisées. L'avènement du métier à tisser horizontal mécanisé est généralement considéré comme le développement technologique le plus important dans la production textile médiévale. Un tisserand s'asseyait devant un métier à tisser mécanisé, et au lieu d'enfiler la trame devant et derrière des chaînes alternées à la main, il n'avait qu'à appuyer sur une pédale pour soulever un ensemble de chaînes alternées et tirer la trame en dessous dans une passe droite. Ensuite, il appuyait sur l'autre pédale, ce qui soulevait l'autre ensemble de chaînes, et tirait la trame en dessous dans l'autre sens. Pour faciliter ce processus, une navette a été utilisée - un outil en forme de bateau qui contenait du fil enroulé autour d'une bobine. La navette glisserait facilement sur l'ensemble inférieur de chaînes lorsque le fil se déroulerait. Foulage ou feutrage Une fois que le tissu avait été tissé et retiré du métier à tisser, il était soumis à un processus de foulage . Le foulage n'était généralement pas nécessaire si le tissu était fabriqué à partir de laine peignée plutôt que de laine. Le foulage épaississait le tissu et rendait les fibres capillaires naturelles ensemble par agitation et application de liquide. C'était plus efficace si la chaleur faisait également partie de l'équation. Initialement, le foulage se faisait en plongeant le tissu dans une cuve d'eau tiède et en le piétinant ou en le battant avec des marteaux. Parfois, des produits chimiques supplémentaires étaient ajoutés, notamment du savon ou de l'urine pour aider à éliminer la lanoline naturelle de la laine ou la graisse qui avait été ajoutée pour la protéger au cours des premières étapes du traitement. En Flandre, la terre à foulon» était utilisée dans le processus pour absorber les impuretés; c'était un type de sol contenant une quantité importante d'argile, et il était naturellement disponible dans la région. Bien que réalisé à l'origine à la main ou au pied, le processus de foulage s'est progressivement automatisé grâce à l'utilisation de moulins à foulon. Celles-ci étaient souvent assez grandes et alimentées par l'eau, bien que des machines plus petites à manivelle soient également connues. Le foulage se faisait encore dans les manufactures ménagères, ou lorsque le tissu était particulièrement fin et ne devait pas être soumis au dur traitement des marteaux. Dans les villes où la fabrication de tissus était une industrie domestique florissante, les tisserands pouvaient apporter leur tissu à un moulin à foulon communal. Le terme foulage » est parfois utilisé de manière interchangeable avec feutrage ». Bien que le processus soit essentiellement le même, le foulage est effectué sur un tissu qui a déjà été tissé, tandis que le feutrage produit en fait un tissu à partir de fibres séparées non tissées. Une fois le tissu foulé ou feutré, il ne pouvait pas se défaire facilement. Après le foulage, le tissu serait soigneusement rincé. Même les peignées qui n'avaient pas besoin de foulage étaient lavées pour éliminer toute huile ou saleté qui s'était accumulée pendant le processus de tissage. Parce que la teinture était un processus qui immergeait le tissu dans un liquide, il se peut qu'il ait été teint à ce stade, en particulier dans les industries domestiques. Cependant, il était plus courant d'attendre une étape ultérieure de la production. Le tissu qui était teint après avoir été tissé était connu sous le nom de "teint en pièce". Séchage Après avoir été rincé, le tissu a été suspendu pour sécher. Le séchage était effectué sur des cadres spécialement conçus, appelés cadres de rame, qui utilisaient des crochets pour tenir le tissu. C'est là que nous obtenons l'expression "sur des charbons ardents" pour décrire un état de suspense. Les cadres robustes ont étiré le tissu afin qu'il ne rétrécisse pas trop ; ce processus a été soigneusement mesuré, car un tissu trop étiré, bien que grand en pieds carrés, serait plus fin et plus faible qu'un tissu étiré aux bonnes dimensions. Le séchage se faisait à l'air libre ; et dans les villes productrices de draps, cela signifiait que le tissu était toujours soumis à une inspection. Les réglementations locales dictaient souvent les spécificités du séchage des draps afin d'en garantir la qualité, maintenant ainsi la réputation de la ville en tant que source de draps fins, ainsi que celle des fabricants de draps eux-mêmes. Tonte Les tissus foulés, en particulier ceux fabriqués à partir de fils de laine aux cheveux bouclés, étaient souvent très flous et recouverts de poils. Une fois le tissu séché, il était rasé ou cisaillé pour éliminer ce surplus de matière. Les tondeurs utilisaient un appareil qui était resté à peu près inchangé depuis l'époque romaine les cisailles, qui se composaient de deux lames acérées comme des rasoirs attachées à un ressort en forme de U. Le ressort, qui était en acier, servait également de poignée à l'appareil. Un tondeur attachait le tissu à une table rembourrée inclinée vers le bas et munie de crochets pour maintenir le tissu en place. Il pressait ensuite la lame inférieure de ses ciseaux dans le tissu en haut de la table et la faisait glisser doucement vers le bas, coupant le duvet et la sieste en abaissant la lame supérieure au fur et à mesure. Le cisaillement complet d'un morceau de tissu pouvait prendre plusieurs passages et alternait souvent avec l'étape suivante du processus, la sieste. Faire la sieste ou taquiner Après et avant et après le cisaillement, l'étape suivante consistait à soulever suffisamment le poil du tissu pour lui donner une finition douce et lisse. Cela a été fait en toilettant le tissu avec la tête d'une plante connue sous le nom de cardère. Une cardère était un membre du genre Dipsacus et avait une fleur dense et épineuse, et elle serait frottée doucement sur le tissu. Bien sûr, cela pourrait tellement augmenter la sieste que le tissu serait trop flou et devrait être à nouveau cisaillé. La quantité de tonte et de taillage nécessaire dépend de la qualité et du type de laine utilisée et du résultat souhaité. Bien que des outils en métal et en bois aient été testés pour cette étape, ils étaient considérés comme potentiellement trop dommageables pour les tissus fins, de sorte que la cardère a été utilisée pour ce processus tout au long du Moyen Âge. Teinture Le tissu peut être teint dans la laine ou dans le fil, mais même ainsi, il est généralement teint dans la pièce également, soit pour approfondir la couleur, soit pour se combiner avec la teinture précédente pour une teinte différente. La teinture de la pièce était une procédure qui pouvait de manière réaliste avoir lieu à presque n'importe quel moment du processus de fabrication, mais le plus souvent, elle était effectuée après le cisaillement du tissu. Pressage Lorsque le taillage et le cisaillement et, éventuellement, la teinture étaient terminés, le tissu était pressé pour terminer le processus de lissage. Cela a été fait dans un étau plat en bois. La laine tissée qui avait été foulée, séchée, tondue, taquinée, teinte et pressée pouvait être luxueusement douce au toucher et transformée en vêtements et draperies les plus raffinés . Tissu inachevé Les fabricants de tissus professionnels des villes productrices de laine pouvaient produire et produisaient des tissus depuis le stade du tri de la laine jusqu'au pressage final. Cependant, il était assez courant de vendre du tissu qui n'était pas complètement fini. La production de tissus non teints était très courante, permettant aux tailleurs et aux drapiers de choisir la bonne teinte. Et il n'était pas du tout rare de laisser de côté les étapes de cisaillement et de taillage, réduisant le prix du tissu pour les consommateurs désireux et capables d'effectuer eux-mêmes cette tâche. Qualité et variété des tissus Chaque étape du processus de fabrication était une opportunité pour les fabricants de draps d'exceller - ou pas. Les filateurs et les tisserands qui avaient de la laine de mauvaise qualité pouvaient encore produire des tissus assez décents, mais il était courant que cette laine soit travaillée avec le moins d'effort possible afin de produire un produit rapidement. Un tel tissu serait, bien sûr, moins cher; et il pourrait être utilisé pour des articles autres que des vêtements. Lorsque les fabricants payaient pour de meilleures matières premières et prenaient le temps supplémentaire nécessaire pour une meilleure qualité, ils pouvaient facturer plus cher leurs produits. Leur réputation de qualité attirerait les marchands, les artisans, les compagnons de guilde et la noblesse les plus riches. Bien que des lois somptuaires aient été promulguées, généralement en période d'instabilité économique, pour empêcher les classes inférieures de se vêtir de parures habituellement réservées aux classes supérieures , c'était le plus souvent le coût extrême des vêtements portés par la noblesse qui empêchait d'autres personnes d'acheter ce. Grâce aux divers types de fabricants de tissus et aux nombreux types de laine de différents niveaux de qualité avec lesquels ils devaient travailler, une grande variété de tissus de laine était produite à l'époque médiévale.
Vivela laine fantaisie dans le tissage, ça m’ouvre pas mal d’horizons j’en vois certaines qui ricanent, comment ça un rouet « bulky » pour les grosses laines, qui a dit que je collectionnais les rouets ?! Et une fois que j’ai terminé de tisser, je replie le métier : Il prend peu de place et est tout simple, c’est pour ça que je l’ai choisi. C’est le « Harp » de chez L’entrepreneuriat du xxie siècle consiste parfois, et de plus en plus fréquemment, à redonner ses lettres de noblesse à une activité révolue. Émilie Renard, en fondant La Petite Filature Bretonne, dans les Côtes-d’Armor en 2019, a répondu à un besoin personnel autant qu’à celui de consommateurs à la recherche de produits alternatifs. L’histoire d’Émilie démontre aussi qu’une conversion professionnelle, sans être un long fleuve tranquille, peut être épanouissante et que la coopération citoyenne n’est pas qu’une posture intellectuelle dans certaines couches de la société. Aujourd’hui, La Petite Filature Bretonne est la seule entreprise de la région, et la troisième en France, à proposer une transformation artisanale de la laine, de la toison en provenance directe de l’élevage au produit fini. Elle est conçue pour travailler de petites quantités de fibres animales mouton, alpaga, chèvre mohair, lapin angora et tout animal laineux tel le lama qu’elle restitue cardée, feutrée ou filée, selon la demande du consommateur. La matière première, achetée aux éleveurs ou offerte par des particuliers, est destinée à la gamme de laine maison. Certaines toisons lui sont confiées par des propriétaires de quelques têtes, qui récupéreront la laine écheveaudée de leur propre troupeau. Le processus parfaitement écologique aucun intrant, visant la suppression totale de déchets en réemployant absolument toutes les parties de la laine, est en adéquation avec le mode de vie que se sont choisi Émilie Renard et son mari Nicolas Besseau, qui a lui aussi intégré la filature à plein temps. Ce fonctionnement éco-responsable s’harmonise à leur environnement de travail, une ferme biologique. Une situation rêvée pour beaucoup. Mais le chemin qui y mène a suscité chez le couple de nombreux questionnements, d’interminables tâtonnements et a été ponctué de quelques périodes de découragement. D’où l’intérêt de le pratiquer à deux, “on ne craque pas au même moment !”. La trame sur le métier Si elle avait déjà développé un goût certain pour le travail de la laine, l’histoire actuelle d’Émilie commence réellement avec le stage de filage que lui offre un jour sa famille. “J’ai accroché immédiatement et ça a généré des conséquences que je n’avais pas anticipées !” L’aspect méditatif apparent de l’activité favorise visiblement l’introspection, et la vie d’Émilie va en être bouleversée. “Mettre un pied dans le milieu ouvre des portes. Il y a tout un monde qui file au rouet.” Elle réalise rapidement que nombre d’éleveurs jettent les toisons au moment de la tonte. Dès lors, elle stocke chez elle la laine récupérée, encore brute, qu’elle apprend à trier et à laver. Le virus s’instille doucement dans l’esprit d’Émilie qui envisage de plus en plus sérieusement d’abandonner son travail de fonctionnaire, éducatrice de jeunes enfants, formatrice d’assistante maternelle pour le département du Morbihan, pour se reconvertir dans le milieu de l’entreprise artisanale. Elle mène une étude de marché au cœur du festival naissant autour de la laine, Des fibres aux fils, en 2016 à Commana, ainsi qu’aux Journées internationales de la laine dans la Creuse. C’est là qu’elle prend vraiment conscience des carences du secteur. On ne trouve pas plus de deux micro-filatures en France, l’une dans les Hauts-de-France, la seconde dans le Bordelais. Il n’existe aucune filière qui acheminerait les toisons jusqu’à ces sites. Le faire à titre individuel serait peu rentable au vu des petites quantités récoltées dans la plupart des cheptels bretons*. Les éleveurs de moutons, professionnels ou particuliers, n’ont aucune autre option pour valoriser les toisons de leurs bêtes. Les quantités trop peu importantes n’intéressent pas les filatures industrielles qui ne font affaire qu’à partir de 50 kg de laine brute. … Navigation de l’article oQDoNe.